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EXTREME - Iii Sides To Every Story (1992)
Par ZIONLEEMASTERSEB le 30 Mai 2010          Consultée 8665 fois

Née en 1985 à Boston, le groupe EXTREME se révèle à la face du monde en 1990 avec le single planétaire "More Than Word" issu de l’album "Pornograffiti". Succès mérité mais qui a le défaut de déplaire aux mordus de rock. Ces derniers voient d’un sale œil qu’un groupe étiqueté dans leur catégorie musicale soit voué aux nues dans les "charts" grâce à une ballade mielleuse. Malgré les qualités indéniables de ce disque, même s’il s’agit de leur meilleure vente à ce jour, les rockeurs rancuniers ne leur pardonneront jamais. Vendre un single, ce n’est pas vendre un disque. Leur prestation remarquable au Freddy Mercury Tribute au Stade de Wembley à Londres en 1992 est un tournant crucial de leur carrière créativement parlant. En effet les qualités techniques indéniables de chacun des musiciens qui composent le groupe, les poussent à vouloir mettre la barre encore plus haute. Tant au niveau de la composition que de la production, leur volonté est d’offrir un album de rock, percutant et propre comme pouvaient l’être ceux de QUEEN. Le résultat, troisième album du combo se nommera "III Sides To Every Story". Le concept de l’album comme annoncé dans son titre se divise en trois parties, respectivement dénommée "Yours", "Mine" et "The Truth".

"Yours" composé de six titres, se veut dans la lignée de ce que le groupe à l’habitude de produire. Un savant mélange de rock, de funk et de metal. La dimension funk étant grandement due à Pat Badger, bassiste hors pair du combo. EXTREME prend son temps, pose des ambiances, fait trainer et évoluer chacune de ses chansons. Quitte à les agrémenter de cordes ("Rest In Peace") et de cuivres ("Politicalamity"). Après l’accrocheur titre d’intro "Warheads", le groupe envoie un "Rest In Peace" dont le final tout en douceur est une réminiscence de leur fameux "More Than Words" et contient également quelques notes du fameux "Voodoo Child" de Jimi Hendrix. Le chant de Gary Cherone ne sera pris en défaut à aucun moment. Fluide et puissant à l’image de "Colour Me Blind". Et poussant sa technique jusqu’à s’essayer au phrasé hiphop sur "Cupid's Dead". Pièce maîtresse de cette première partie, "Peacemaker Die" reprend le discours historique de Martin Luther King, communément appelé "I Had A Dream…".

"Mine", seconde partie de cinq titres, se veut plus introspective. Elle débute par la ballade jazzy "Seven Sundays". Plus guillerette mais désabusée, "Tragic Comic" enfonce le clou et prouve que le groupe sait se départir du démonstratif et rester efficace. "Our Father", mélodique, tous chœurs dehors, vient rogner sur le répertoire de l’autre grand groupe de Boston, AEROSMITH. Avec un titre ressemblant parfois à leur "Janie's Got a Gun". Toujours intimiste, ce volet voit naître une autre perle, "Stop The World" ou s’il est besoin de le rappeler, Nuno Bettencourt, redoutable "six-cordiste" fait encore et toujours des merveilles. La palette de son jeu, n’éprouvant aucune limite. Piano et cordes préfigurent la fin du second voyage sur "God Isn't Dead?", lourd, prenant et majestueux. En deux minutes, Cherone s’octroie l’attention exclusive de sa personne. "III Sides To Every Story", rempli jusqu’à la dernière seconde de ce que la technologie peut offrir, a du se séparer de ce qui aurait du être le dernier titre de ce "Mine", "Don't Leave Me Alone".

D’une durée de plus de vingt minutes, "The Truth", troisième et dernière partie est un triptyque composé de "Rise 'n Shine", "Am I Ever Gonna Change", "Who Cares?". Aussi renommée dans son ensemble comme "Everything Under The Sun". Moins morose que "Mine", elle a la particularité d’avoir été enregistrée à l’Abbey Road à Londres, le célèbre studio des BEATLES réputé pour la qualité de son orchestre. Elle reste cependant dans un registre plutôt calme et lyrique. EXTREME accouche ici, d’une œuvre complète et dense. Injustement méconnue et boudée.

Tout superlatif est superflu. Quelques dix-huit ans ont passées depuis la sortie "III Sides To Every Story". L’absence de son référencement dans la base de données Nightfall, plus qu’une hérésie devenait un devoir de salubrité. Voilà chose faite, espérant qu’elle rattrape quelques curieux au passage, ne laissant pas injustement ce disque dans l’oubli comme il l’a été trop longtemps. Mais n’est ce pas le destin réservé aux œuvres les plus visionnaires. Tombées trop tôt sur le marché de la musique et de ses doux principes de marketing et de rentabilité.

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Par FREDOUILLE




 
   ZIONLEEMASTERSEB

 
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- Gary Cherone (chant)
- Nuno Bettencourt (guitare, chœurs)
- Pat Badger (basse, chœurs)
- Paul Geary (batterie)


1. Warheads
2. Rest In Peace
3. Politicalamity
4. Colour Me Blind
5. Cupid's Dead
6. Peacemaker Die
7. Seven Sundays
8. Tragic Comic
9. Our Father
10. Stop The World
11. God Isn't Dead?
12. Rise 'n Shine
13. Am I Ever Gonna Change
14. Who Cares?



             



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