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DESPISED ICON - Day Of Mourning (2009)
Par FENRYL le 1er Mars 2010          Consultée 2652 fois

Si vous cherchez ce que la scène deathcore a fait de plus prometteur ces dernières années, on vous citera très rapidement le nom de DESPISED ICON...
Ils avaient su s'attirer les faveurs des critiques... Ils avaient su surprendre un certain nombre de spécialistes du genre. Ils avaient su se faire, en somme, un nom...
Depuis quelques années désormais, ils ont su se faire connaître. C'est simple, en France, si on demandait aux mordus du genre de citer leur chouchou du moment, depuis "The Hills Of Moderne Man", leur précédent opus, DI revenait très régulièrement en tête des votes (d'après l'institut NIME).

Bref, vous dire que ce "Day Of Mourning" était attendu était un doux euphémisme... Et c'est sans doute ce qui explique la publication tardive de ma chronique.

Je dois l'avouer: j'ai eu du mal à entrer dans l'univers proposé tout au long des 10 titres. A ma très grande surprise d'ailleurs: du haut de ses 35 petites minutes, ce quatrième bébé allait se faire bouffer tout cru...
Et pourquoi donc ? Pour une simple et unique raison à mes oreilles: à vouloir être un album efficace, "Days Of Mourning" finit par en être un album éprouvant. Car si le groupe lâche voire renie ses origines grindcore, il faut bien reconnaître que la batterie façon "mitraillette" est fatigante et sur-mixée. On l'entend vraiment trop.
Quand bien même tout ceci ne fait que remettre en avant la technicité des zicos – oui, il faut bien reconnaître que le responsable en chef du martelage de fûts fait un sacré boulot d'abattage – et que le duo de chanteurs se complète toujours relativement bien comme sur "Eulogy". On notera au passage la présence sur ce titre d'un solo de gratte (assez rarissime pour être signalé, tout comme sur "Black Lungs") qui arrive là comme un cheveu sur la soupe... La construction des morceaux n'aura de cesse tout au long de cet album de me laisser pantois. Des breaks, c'est bon et essentiel mais trop de breaks tuent le break.
Il ne découle de cette construction qu'un ensemble de riffs, hachés, et des tracks assez compliquées à retenir...
"Made Of Glass" et son break à la musicalité plaisante se terminent sur un désespérant effort de ralentissement, très lourd et plombé, pour ne pas dire plombant. Rebelote sur le morceau suivant ("Black Lungs").
Plus le temps passe et plus l'aspect "Hardcore" de l'influence du groupe transpire: "Diva Of Disgust" marque franchement ce changement de direction dans le son offert par nos lascars avant le second titre le plus plaisant de la galette, à savoir un "Sleepless", le morceau épique de la galette (plus de 4 minutes, rendez-vous compte !): un mid-tempo ambiancé, durant lequel les hurlements des chanteurs et les riffs de guitares approchent terriblement un pseudo-black atmosphérique et dépressif de toute beauté... un comble car c'est en opérant son plus gros changement que DESPISED ICON aura su me transporter et me toucher...

On notera au passage la présence de deux titres en français (ouverture avec "Les Temps Changent", puis "Entre Le Bien Et Le Mal") et un "Mvp" (Most Valuable Player ?), morceau éprouvant et qui, en plus, s'offre un final, comment vous dire, raté pour ne pas dire à chier. Oui. Ni plus, ni moins...

Au final, mes premiers pas chez nos amis d'Outre Atlantique (mais au Nord) auront été éprouvants... N'en déplaise à mon pote MEFISTO et aux J.O. de Vancouver, difficile pour moi de crier à la révélation avec nos originaires de Montréal.
Je vois d'ici les commentaires criant au scandale... Désolé d'avance, mais rien à faire... Si la notion de "demi-teinte" devait être illustrée, elle ne le sera que trop bien avec ce dernier opus de DESPISED ICON. Pas fondamentalement raté, pas bandant pour autant...
C'est con d'être attendu au tournant quand même, non ?

Verdict: 2,5/5.

Bien: "Sleepless", "All For Nothing".

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   FENRYL

 
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- Alexandre Erian (chant)
- Steve Marois (chant)
- Benoit Landreville (guitare)
- Éric Jarrin (guitare)
- Max Lavelle (basse)
- Alex Pelletier (batterie)


1. Les Temps Changent
2. Day Of Mourning
3. Mvp
4. All For Nothing
5. Eulogy
6. Made Of Glass
7. Black Lungs
8. Diva Of Disgust
9. Entre Le Bien Et Le Mal
10. Sleepless



             



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