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METAL SYMPHONIQUE  |  SINGLE

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2006 1 El Último Caballero
2010 Poe

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2009 Un Sueño En Un Sueño

OPERA MAGNA - Un Sueño En Un Sueño (2009)
Par BAST le 26 Décembre 2009          Consultée 1730 fois

Les singles, quand j’en vois un au bout de la rue, je change de trottoir. A quoi sert d’avoir un bref avant-goût à part frustrer quand la qualité est prometteuse ? D’autant que la découverte de l’album est scindée en deux. Aux premières écoutes, une partie est déjà connue, digérée, ressassée même. Et retrouver des titres jusqu’alors isolés au cœur d’un ensemble est déconcertant, voire pénible, quand il faut se les réapproprier d’une oreille neuve.

Pour OPERA MAGNA, j’ai changé de tactique. Peut-être en raison d’un premier album dont je retiens un rendu fort moyen, quoi qu’en ait dit une poignée de critiques élogieuses. Ce single constituait l’occasion de conforter ma position, sans investissement trop lourd.

Le contraire semble se produire. Face à "El Último Caballero", OPERA MAGNA amende ses compositions.
Certes, "Un Sueño En Un Sueño" transpire "Legendary Tales" (RHAPSODY) par tous les pores. L’intro achevée, on s’attend même à ce que Fabio entame le premier couplet de "Flames Of Revenge". Les similitudes avec le titre précité sont incontestables. Mélodies, plans et enchainements, jamais une formation ne s’était autant rapproché de RHAPSODY (et j’sais d’quoi j’parle). D’aucuns crieront au plagiat à l’écoute du pont symphonique : chœurs d’opéra, chant doucereux de Jose Vicente Broseta et solo néo-classique, tout concorde.

Pourtant, la nostalgie aidant, "Un Sueño En Un Sueño" (dans ses deux versions) est digne d’intérêt. On y retrouve la fraîcheur de la fin des années 90, quand RHAPSO débarquait avec ses chemises à jabot étincelantes et jetait à des visages incrédules et moqueurs son Metal emphatique, aussi naïf que jouissif. Ce titre est bon et percutant. Il s’impose de lui-même grâce à une coloration épique dans les rouges vifs. Un hit, comme on dit, quand on est plus tout jeune et qu’on veut faire croire le contraire.

Le second titre se montre un peu moins accrocheur, dans un style plus proche de DARK MOOR. Mais avec son refrain aux belles allures fédératrices et ces orchestrations qui fournissent une densité épique convaincante, que le second album d’OPERA MAGNA se dresse à un niveau égal à "El Entierro Prematuro" et on pourra louer avec enthousiasme la progression des espagnols depuis leur premier essai.

Un single étonnant. OPERA MAGNA impose un titre explosif et un autre qui ne démérite pas. Pour une formation au premier essai très moyen, c’est déjà une belle réussite, d’autant que la production, alors que le single est autoproduit, est de belle facture.

Contre toute attente, "Poe", second album prévu début 2010, semble bâti pour me plaire.

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   BAST

 
  N/A



- Jose Vicente Broseta (chant)
- F. Javier Nula (guitare)
- Enrique Mompó (guitare)
- Alejandro Penella (basse)
- Adrián Romero (batterie)
- Ruben Casas (claviers)


1. Un Sueño En Un Sueño
2. El Entierro Prematuro
3. A Dream Within A Dream (version Anglaise De Un Sue
4. The Premature Burial (version Anglaise De El Entie
5. Torquemada (reprise D’avalanch)



             



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