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- Style + Membre : Anneke Van Giersbergen , Octavia Sperati, Orphanage
 

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The GATHERING - The West Pole (2009)
Par NEBEL le 11 Mai 2009          Consultée 10899 fois

Le 21 octobre 2005, à la fin d'un concert, la chanteuse Tarja Turunen se fait virer de NIGHTWISH. Ah non, je me suis trompé de groupe, mais avouez que le parallèle était tentant. Peu de chanteuses ont réussi à focaliser autant l'attention sur elle, à paraître indissociables du groupe au sein duquel elles officient. Si THE GATHERING ne déchaîne pas autant les passions que NIGHTWISH, il faut bien reconnaître qu'on pouvait difficilement imaginer les Hollandais séparés de la géniale Anneke van Giersbergen. Et pourtant, il a fallu s'y faire, et surtout envisager un avenir nouveau pour le groupe.
AGUA DE ANNIQUE a vu le jour, nous présentant un album pas forcément transcendant mais bourré de qualités, THE GATHERING, décapité, était attendu au tournant, ce qui explique pourquoi « The West Pole » est si controversé. Après une telle attente, les réactions ne peuvent être que passionnées. Essayons de garder la tête froide et de décortiquer rationnellement cette nouvelle offrande.

Si vous avez déjà écouté « Always... » et surtout « Almost A Dance », vous savez à quel point THE GATHERING sans sa chanteuse fétiche peut faire peur. Celles qui tenaient ce rôle dans les deux premiers albums étaient insipides au possible et le chant de Niels Duffhues sur « Almost A Dance » me hantera à jamais tant il est abominable. Peu après le départ d'Anneke van Giersbergen, les membres du groupe avait annoncé qu'ils ne savaient pas encore s'ils allaient engager un chanteur, une chanteuse, ou bien les deux. Préférant sans doute ne pas prendre de risque, THE GATHERING dévoile donc, en mars, une nouvelle chanteuse, qui s'est naturellement retrouvée au centre de débats tels que « NIGHTWISH sans Tarja, c'est plus NIGHTWISH, et puis t'as vu comment Anette s'habille mal ! » (promis, j'arrête). Présentons sans plus tarder Silje Wergeland. La demoiselle est Norvégienne, chante dans le groupe de doom metal OCTAVIA SPERATI (le terme metal me permettant au passage de légitimer la présence de cette chronique sur NIME !). C'est également elle qui accompagne Vortex sur « Sideshow Symphonies » du regretté ARCTURUS. Intéressant.

Et je la trouve excellente, cette chanteuse. Tout comme je trouve cet album excellent. Au début, j'étais un peu circonspect : Silje Wergeland a un très beau timbre, même s'il manque ce petit quelque chose que possède Anneke van Giersbergen, les chansons sont très belles, même s'il leur manque ce petit quelque chose que possède « Home ». La première écoute est donc assez rebutante, on trouve « The West Pole » joli, dans le plus pur style de THE GATHERING, mais avec « quelque chose en moins ». Puis, au fil des écoutes, ce petit quelque chose se dévoile, nous enchante, avant de nous posséder totalement. Et voilà, l'album passe en boucle, on l'adore.

Soyons clairs, on n'atteint pas le Nirvana, « Souvenirs », « Home » et surtout « How To Measure A Planet ? » se situent un cran au-dessus. « The West Pole » n'est pas le meilleur album de THE GATHERING, juste un excellent THE GATHERING. Ce qui le place d'emblée parmi les meilleures sorties de l'année. Dissipez vos craintes, le groupe a survécu et nous fera encore longtemps frissonner de plaisir.

Après un « Souvenirs » expérimental, un « Home » mélancolique, « The West Pole » est l'album de l'épure. Tout y est fragile, délicat, vaporeux, dans un style oscillant entre pop et rock. Silje Wergeland possède une voix cristalline et est plutôt bien épaulée par deux invitées, Anne van den Hoogen et Marcela Bovio (STREAM OF PASSION) et c'est avec plaisir que l'on retrouve le jeu subtil des frères Rutten, de Marjolein Kooijman et de Frank Boeijen. On notera d'ailleurs que le clavier est encore plus discret et éthéré qu'auparavant, pourtant essentiel, et que les lignes de basse insufflent aux chansons un groove aussi délicieux qu'omniprésent. De nouveaux classiques font leur apparition, à l'image du superbement dynamique « A Constant Run », de l'onirique « The West Pole » ou de l'atmosphérique « Capital Of Nowhere », au final très post rock.

Osons jeter un pavé dans la mare : ce « The West Pole » est supérieur au « Air » d'AGUA DE ANNIQUE. THE GATHERING a donc réussi le tour de force de s'affranchir de son ancienne égérie tout en nous offrant un album sublime de bout en bout. Franchement, que demande le peuple ? Une tournée ? J'ai hâte !

Note : 4,5/5.

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   NEBEL

 
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- Silje Wergeland (chant)
- Hans Rutten (batterie)
- René Rutten (guitare)
- Frank Boeijen (claviers)
- Marjolein Kooijman (basse)


1. When Trust Becomes Sound'
2. Treasure
3. All You Are
4. The West Pole
5. No Bird Call
6. Capital Of Nowhere
7. You Promised Me A Symphony
8. Pale Traces
9. No One Spoke
10. A Constant Run



             



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