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1994 Abstrakt Algebra
 

- Membre : Krux, Avatarium
 

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ABSTRAKT ALGEBRA - Abstrakt Algebra (1994)
Par AAARGH le 30 Septembre 2008          Consultée 2186 fois

Suite à la séparation de CANDLEMASS, Leif s’ennuie… C’est par une belle matinée printanière de l’année 1994 en la charmante ville de Stockholm, sous les nuages d’avril (« April clouds », long et majestueux avec des motifs répétitifs dans le ciel mais beau malgré son côté dépouillé et lent en l’absence de vent), que Leif est en train d’aider son neveu âgé de 10 ans à faire un exercice d’algèbre.

Leif essaye de prendre le taureau par les cornes en s’attaquant à la lecture de l’énoncé du problème pour pouvoir déterminer le qui, le quoi, où et le quand ? (« Who, What, Where, When », trop long, incompréhensible car confus et semblant sans lien logique apparent)

Le stylo dans la bouche, en pleine réflexion, il s’aperçoit qu’il porte les stigmates des exercices au brouillon : des tâches d’encres au bout des doigts (« Stigmata » les motifs sont haché et puissants car doublés d’une sorte d’aura comme un chœur)

Il aimerait devenir un homme qui disparaît (« Vanishing man » un processus long et lourd et écrasant à éclairer d’une devise à se répéter) ou n’avoir plus de nom (« Nameless », au rythme de pas décidé et sur de lui, car libéré d’un poids) pour ne pas plus jamais avoir à répondre ce genre de problème d’algèbre ni à avoir à affronter la honte de se dire qu’il n’est pas plus fort qu’un élève de dix ans…

Fichue racine carrée, aussi amère qu’indomptable pour l’esprit de Leif (« Bitter root » qui vient le narguer en se dandinant lentement devant lui avant chanter haut dans sa tête, cet air entêtant, tout en se jetant d’un pied sur l’autre). Une sorte de jeu d’ombres, la réponse est là mais reste insaisissable (« Shadowplay », dynamique et vif).

L’algèbre reste une matière abstraite pour Leif (« Abstrakt Algebra » longue et douce complainte, un peu rageuse ), tout se mélange, sa tête a envie d’exploser comme s’il y avait un train entre ses oreilles mais telle une révélation, comme accompagné du « O fortuna » de Carl Orff, il en fera un disque de tout ça mais cela n’est qu’anecdote !



En résumé : un album très intéressant, riche et varié dans les mid tempos avec une excellente alliance entre la partie instrumentale sobre et la voix de Mats qui porte toute la mélodie des morceaux. Mais qui connaît quelques titres moins bon qui gâche un peu l’ambiance…


Le morceau avec un orgue qui prend toute la place : « April Clouds »
Le morceau que KRUX joue encore : « Shadowplay »
Le morceau à l’intro longue et un peu vrac : « Abstrakt Algebra »
Le morceau à tiroir : « Who What Where When »
Le morceau résumant le mieux la richesse de l’album : »Stigmata »

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- Mats Leven (chant)
- Mike Wead (guitare)
- Simon Johansson (guitare)
- Leif Edling (basse)
- Jejo Perkovic (batterie)


1. Stigmata
2. Shadowplay
3. Nameless
4. Abstrakt Algebra
5. Bitterroot
6. April Clouds
7. Vanishing Man
8. Who What Where When



             



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