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2004 Superlove
2007 Three At Last

DROP-O-RAMA - Three At Last (2007)
Par POWERSYLV le 1er Janvier 2008          Consultée 4164 fois

Voici le troisième album du groupe français DROP-O-RAMA, groupe aussi prometteur que son nom est étrange. Après un second album Superlove sorti en 2004 dont vous pourrez retrouver la chronique sur le site (voilà pourquoi je ne vais pas vous refaire l'historique du groupe), voici la suite, Three At Last. Un titre qui laisse présager - tout comme la durée qui le sépare de son prédécesseur - que le groupe a pris le temps de peaufiner son oeuvre afin d'offrir un disque original et varié à ses ouailles et à d'éventuels futurs afficionados.

L'écoute de ce Three At Last nous montre que DROP-O-RAMA est toujours aussi éclectique dans sa démarche et qu'il est arrivé à brasser ses nombreuses influences (pour la part issues de la rock music des années 80 : MOTLEY CRUE, BILLY IDOL, KISS, U2 ...) pour régurgiter un plat de résistance à la saveur unique. Difficile aussi dans le monde du rock de sortir un skeud 100% original ... mais sans aller jusque-là (quel groupe peut aujourd'hui se vanter de pondre un truc jamais entendu ?), il faut bien avouer que la recette DROP-O-RAMA n'exhale pas un certain fumet pas désagréable sacrebleu. Et après tout, prendre du plaisir à écouter une bonne dizaine de morceaux, ce n'est pas ça l'important ? 12 titres, 12 cartouches pour tirer droit au but (mais non, rien à voir avec l'O.M.). Nul doute que dans cette échantillon vous allez trouviez au moins quelques titres qui feront votre bonheur. Allez, on se lance ?

"Half Past Drunk" est d'emblée un des hymnes du groupe, placé dans la position stratégique d'ouvreur d'album : dynamique, entraînant, bien ficelé, ce titre évoque par sa fraîcheur et son ambiance "hard années 80" le BON JOVI de la première époque (celui de "Runaway") avec des choeurs un peu punks sur les bords un peu, sur le refrain surtout. Pas évident de résister à cette jolie entrée en matière qui nous pousse vers la suite. "Hero" sera peut-être un peu plus difficile à digérer pour les plus poilus d'entre nous : relents années 80 encore, mais là plus orientées vers la pop voire la new-wave par ses sonorités feutrées et une ambiance légèrement "dance floor" (que l'on retrouve un peu sur le refrain de "Visions In Black And White" un peu plus loin) : la basse d'Herve Sommering ronronne est y est pour beaucoup, la guitare de Raphaël Hautefort se fond dans le décor et j'en profite pour évoquer à mon tour la voix d'Olivier Campana qui effectivement (et je confirme le bien de la chronique précédente) colle en toute circonstance à la musique du groupe. Le timbre du chanteur me fait penser tour-à-tour à Joe Eliott, Ronnie Atkins, un petit côté erraillé à la Mike Tramp (la ballade "Porcelain Girl") ... sans être une imitation de ces 3 monstres. le style de timbre chaud, velouté et un peu acidulé mais qui sait se montrer dynamique quand il faut. D'ailleurs des titres plus "balaises" comme "Bewildered", "Don’t Kill Your Idols" ou "Pink Is For Girls" et son refrain percutant le démontrent : nous revenons ici en paysage AOR/FM avec des guitares bien carrées et des choeurs. Les soli de guitares sont efficaces sans tomber dans la démonstration pompeuse. Il y a aussi les indispensables ballades émotionnelles "Electric Light" et surtout la jolie "Porcelain Girl" avec son piano. Les refrains se collent au fond du cortex ("Not That Long Ago", "Don’t Kill Your Idols") et font qu'à l'écoute suivante, on en ressent déjà des réminiscences. Un gros plus.

Les titres sont donc assez immédiats, tout comme pouvaient l'être à l'époque ceux des MOTLEY CRUE, POISON, PRETTY MAIDS ou EUROPE. La musique est un cycle immuable, un éternel recommencement et le monde du hard rock / heavy metal tout comme celui de la rock music en général ne fait pas exception. Ajoutez à celà une production soignée, quelques petits effets plus modernes (samples, claviers, voix technoide sur "Head Rolls" et "Angel And Devil" - un titre du premier album Nothing Changes remis au goût du jour -, programmation) et vous obtenez un skeud assez encourageant, de bonne tenue et très sympathique à écouter pour peu que l'on aime les bonnes mélodies et un travail fort honnête sur les compositions. DROP-O-RAMA est désormais signé chez Why Not (distribution Nocturne). Décidément notre hexagone n'est pas en manque de talents, à nous de les encourager. Ci-dessous le MySpace pour vous faire une idée.

MySpace :
http://www.myspace.com/droporama2006

DROP-O-RAMA sur la toile :
http://www.droporama.com

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   POWERSYLV

 
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- Olivier Campana (chant)
- Raphaël Hautefort (guitare)
- Hervé Sommering (basse)
- Antoine De Montremy (batterie)


1. Half Past Drunk
2. Hero
3. Bewildered
4. Not Htat Long Ago
5. Electric Light
6. Don't Kill Your Idols
7. Head Rolls
8. Visions In Black And White
9. Pink Is For Girls
10. Porcelain Girl
11. Angel And Devil Revisited
12. Saints



             



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