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PROGRESSIVE POWER METAL  |  STUDIO

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SECRET SPHERE - Mistress Of The Shadowlight (2000)
Par JEFF KANJI le 25 Mars 2020          Consultée 3928 fois

Fondé en juillet 1997 autour d'Aldo Lonobile, Andrea Burrato et Ramon Messina, SECRET SPHERE se stabilise avec l'arrivée d'un second guitariste en la personne de Paco Gianotti et d'Antonio Agate aux claviers. C'est sous cette forme qu'il enregistre sa première démo "Between Story And Legend" en septembre 1998. Démo que l'on peut désormais retrouver sur la réédition japonaise de "Mistress Of The Shadowlight" distribuée depuis 2005 (et qui possède une pochette assez différente du dessin original de Diego Ferrarin). Le batteur des origines, Cristiano Scagliotti quittera le groupe à ce moment-là pour être rapidement remplacé par Luca Cartasegna, solidifiant un line-up de plus de six ans et de trois albums qui font établir SECRET SPHERE sur la scène.

Reste toujours la difficulté de trouver un label. Et c'est le jeune Elevate Records qui va permettre de lancer la formation aux côtés de ses compatriotes romains de DGM, après l'avoir repéré grâce à "Between Story And Legend". Pris en charge par le producteur entre autres de LABŸRINTH et WHITE SKULL, SECRET SPHERE livre un premier album déjà impressionnant de qualité ! La formation semble jeune certes, et on la voit tour à tour titiller l'héritage d'HELLOWEEN avec pas mal de speederies au menu, le succès de ses compatriotes de RHAPSODY qui occupent 90% de l'espace laissé aux formations transalpines avec des claviers très présents, et symphonisants par endroits. Mais ce qui marque positivement c'est la générosité avec laquelle le sextette s'exprime, sans se fixer trop de limites.

Ainsi, on pourra peut-être se faire surprendre au départ par des structures qui ne suivent que peu le traditionnel et rassurant "couplet/refrain", mais il y a un sens de l'accroche, de la nuance et du riff qui auront tôt fait de vous embarquer dans le voyage. Certes "Mistress Of The Shadowlight" n'est pas parfait car il semble lui manquer un souffle global assurant sa totale cohérence. Le titre le plus représentatif est sans nul doute celui qui donne son nom au groupe ; une progression presque cinématographique de onze minutes, où Power Metal, arrangements symphoniques et vocaux épiques se passent la politesse avec un sens de la maîtrise qui me laisse admiratif. Pourtant, il m'est difficile après coup de rechanter une des mélodies de Ramon Messina (qui se fait encore appeler Roberto), ce qui sera corrigé avec l'art et la manière sur le successeur et chef d'œuvre de 2001 " A Time Never Come".

Il y a de très bons moments sur "Mistress Of The Shadowlight". Un peu tout le long du disque en fait. Des imperfections aussi, mais surtout une naïveté qui transpire de l'interprétation des Italiens plus que de leur écriture, déjà sacrément affûtée, malgré des influences ANGRA un peu visibles. En gros c'est autant une bénédiction qu'une malédiction pour SECRET SPHERE qui se voit immanquablement à l'issue de cet album sommé de faire mieux. Mais il y a un phénomène incroyable qui suffit à donner sa chance à "Mistress Of The Shadowlight" ; il vous fait passer un très très bon moment. Son écoute achevée, je me suis parfois surpris à formuler à haute voix : "qu'est ce que ça fait du bien d'écouter ça !". Donc les gars faites-mieux, mais soyez assurés qu'on sera au rendez-vous la prochaine fois.

SECRET SPHERE ne ratera pas le coche en délivrant un sublime "A Time Never Come" qui lui assurera des accolades diverses dans la presse spécialisée et sur les webzines alors en pleine explosion (Nightfall est cette année-là cité par Hard Rock Mag comme deuxième meilleur site dédié à notre musique et vient de subir le second relooking de sa v2). Mais il ne faut jamais oublier comment tout cela a commencé, et pour SECRET SPHERE c'est avec un très encourageant et frais "Mistress Of The Shadowlight".

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Par JEFF KANJI




 
   JEFF KANJI

 
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   (2 chroniques)



- Luca Cartasegna (batterie)
- Antonio Agate (claviers, piano)
- Andrea Burrato (basse)
- Paolo Gianotti (guitare rythmique)
- Aldo Lonobile (guitare lead & rythmique, acoustique, chœurs)
- Roberto Messina (chant)
- -
- Alessandro Secchi (chœurs)
- Federica De Boni (chœurs)
- Tony Fontò (chœurs)
- Alex Mantiero (chœurs)
- Cristiano Scagliotti (batterie sur 11-15)


1. Dawn Of Time
2. Age Of Wizard
3. Recall Of The Walkyrie
4. On The Wings Of Sun
5. Twilight Of Fairytale
6. White Lion
7. Labyrinth Of Glass
8. Seren
9. Secret Sphere
10. Last Moment Of Eternity
- Between Story And Legend Demo
11. Dragon's Eye
12. Age Of Wizard
13. Gate To Illusion
14. Eternal Breathe
15. Recall Of The Walkyrie



             



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