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HARD ROCK  |  LIVE

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1984 We Want Moore
1987 Wild Frontier
1995 Blues For Greeny
2001 Back To The Blues
2006 One Night In Dublin
 

- Style : Rory Gallagher, Jeff Beck, Smith/kotzen, Tyler Bryant & The Shakedown, Inglorious
- Membre : Wishbone Ash, Gogmagog, Trapeze, Axel Rudi Pell, Black Country Communion, Deep Purple, Glenn Hughes, Snakecharmer, Uriah Heep
- Style + Membre : Michael Schenker, Rainbow, Wild Horses, Bbm, G-force, Victory, Ufo, Thin Lizzy
 

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Gary MOORE - We Want Moore! (1984)
Par LATIMUS le 16 Juin 2007          Consultée 10227 fois

En 1984, Gary MOORE est très loin d'être un débutant. Rappelons que ce guitariste irlandais d’origine a déjà œuvré dans le groupe de Blues Rock musclé SKID ROW (rien à voir avec le combo américain du même nom), COLOSSEUM II (Jazz Rock, avec le batteur Jon Hiseman), G-FORCE et autres collaborations avec Greg LAKE. Sans oublier, bien sûr, plusieurs aller-retours au sein de THIN LIZZY. Disons qu’une certaine forme d’instabilité a jusqu’à présent empêché le bonhomme de se poser durablement au sein d’un groupe ou d’un style.

Mais en 1982, Gary décide de se fixer et de monter "son" groupe (à peu près stable), avec notamment Ian Paice (ex-DEEP PURPLE, à l’époque) à la batterie. Désormais, il sortira des disques tout simplement sous son nom, comme "Corridors Of Power" en 1982 et "Victims Of The Future" en 1983.
Enregistré en 1984 lors d’une méga-tournée autour de la planète (les micros étaient posés à Detroit, Tokyo, Glasgow et Londres), ce Live explosif fait donc suite à "Victims Of The Future", l’un des albums les plus Heavy de Gary MOORE. Et là, ça chauffe ! Sur "We Want Moore!", Gary est absolument intenable, Fender Stratocaster en pogne !

Car si dans les années 90, le guitariste est reconnaissable à son gros son Gibson Les Paul (la marque sortira d'ailleurs une Les Paul "Gary Moore signature model", même que c'est vrai d'abord puisque j'ai un copain qui l'a achetée !), bien gras et bien épais, à l’époque de "We Want Moore!", Gary était un fervent adepte de la Stratocaster. Un instrument qui se caractérise par un son plus fin, plus aigu et plus ciselé que celui de la Les Paul, mais tout aussi agressif. Le son typique d’un certain Yngwie « Zigouigoui » Malmsteen, qui percera d’ailleurs quelques mois plus tard... Sur We Want Moore !, vous avez droit au Gary MOORE le plus Hard, le plus agressif, le plus rapide qui soit, avec des riffs bien méchants et des solos à donner le tournis. Descentes de manche à 300 à l’heure et triple salto arrière de rigueur. Quelle énergie ! Gary enchaîne les notes avec une facilité déconcertante. On est loin des tempos plus pépères de sa période Blues post 90s...

Les trois premiers titres, enregistrés à Detroit (avec le regretté Bobby Chouinard à la batterie) sont tout simplement tuants : "Murder In The Skies", la reprise à rallonge des YARDBIRDS "Shapes Of Things", "Victims Of The Future" sont constellés de riffs titanesques et de solos magnifiques de maîtrise.
Ensuite, "Cold Hearted" calme un peu le jeu, même si un solo de guitare (sans le groupe derrière) atomique conclut le morceau avec brio. "So Far Away", un titre qui fait indéniablement penser à du Jeff BECK période "There And Back", constitue une sorte d’intermède instrumental reposant, même si légèrement incongru sur un album live.
Quant à "Back On The Streets", "Don’t Take Me For A Loser" ou encore "Rockin’ And Rollin’", ce sont des titres plus courts et plus Rock'N'Roll, mais toujours avec des parties de guitare survoltées.

Reste le cas "Empty Rooms"... Cette ballade, pas forcément désagréable au départ, devient carrément indigeste au fil des écoutes, avec ses relents FM, ses claviers dégoulinants et ses paroles simplistes, même si les solos de guitare, encore une fois réussis, sauvent la mise.
Car côté guitare, Gary Moore assure. Et s'il ne chante pas toujours de manière absolument irréprochable (bien que sa voix rappelle parfois... Glenn Hughes !), il donne tout ce qu’il a.
"We Want Moore!" permet à Gary Moore de monter en puissance et de rejoindre la sphère des plus grands guitar-heroes des années 80, aux côtés de Michael Schenker ou encore d’Eddie Van Halen. La période Hard Rock de l’Irlandais se prolongera jusque à la fin des années 80, avec des albums comme "Run For Cover", "Wild Frontier" et "After The War", avant un surprenant virage Blues, puis un retour à une certaine versatilité ces dernières années. Quoi qu’il en soit, quel guitariste !

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   (3 chroniques)



- Gary Moore (guitare, chant)
- Neil Carter (claviers, guitare, chant)
- Craig Gruber (basse)
- Ian Paice (batterie)
- Bobby Chouinard (batterie)


1. Murder In The Skies
2. Shapes Of Things
3. Victims Of The Future
4. Cold Hearted
5. End Of The World
6. Back On The Streets
7. So Far Away
8. Empty Rooms
9. Don't Take Me For A Loser
10. Rockin' And Rollin'



             



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