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DOMAIN - Stardawn (2006)
Par BAST le 23 Février 2007          Consultée 4853 fois

DOMAIN a connu à peu de choses près le même parcours que le culte CRIMSON GLORY, à ceci près que le premier n’a pas gouté au même succès que le second. Toutes deux formations des années 80, elles ont cessé dans les années 90 abruptement leur activité tandis que la flamme du heavy metal chancelait et montrait des signes d’extinction imminente.
Puis, contre toute attente, alors qu’un nouveau souffle lui redonnait vigueur (le souffle d’un marteau ?), elles se sont prises à croire de nouveau en leurs chances, misant cette fois ci tout ou presque sur le marché européen au détriment du marché américain sur lequel le revival true metal n’avait su avoir de prise.

DOMAIN est en fait le second nom adopté par les allemands réunis en 1987 sous le patronyme de KINGDOM. Le changement fut opéré après la sortie du premier album, « Lost In The City ». Pour entériner cette mutation et faciliter la tâche des archivistes du metal, DOMAIN décida un an plus tard de le rééditer sous son nouveau nom et avec un titre flambant neuf : « Our Kingdom ». Quelques opus plus tard, la fin de la première époque de DOMAIN fut cristallisée par la sortie, en 1991, de « Crack In The Wall ».

La seconde époque, quant à elle, démarra dix ans plus tard, avec « One Million Lightyears From Home », passé pour le moins inaperçu. Ca n’est qu’à compter de sa signature avec LMP (RHAPSODY, ANGRA, MAGIC KINGDOM), en 2005, que la formation teutonne refit de nouveau parler d’elle.

Si j’évoquais plus haut CRIMSON GLORY, c’est que la carrière des deux formations révèlent d’autres accointances que celles liées à leur évolution chaotique. Car le style pratiqué aujourd’hui dénote aussi des ressemblances. Groupe à la base power metal, DOMAIN aime à greffer sur ses morceaux des passages proches du progressif. Le long « Shadowhall » , décliné sous formes de chapitres, en est le meilleur exemple. Pour dresser en traits grossiers un portrait de DOMAIN, ou pourrait finalement le comparer à un MOB RULES (le mariage heavy et AOR, les mélodies aériennes) au chant plus couillu et encore plus dopé aux albums de MALMSTEEN.

Cette 8ème production de DOMAIN, présentée du reste comme l’album du 20ème anniversaire, dispose du charme nécessaire à entraîner de nombreux amateurs dans son sillage. Le sens de la mélodie des allemands est juste, les idées proposées riches et la variété des compositions assureront une découverte régulière et à chaque fois source de plaisir.

« All In The Name Of Fire » et ses lignes de chant épiques, le superbe hymne « Temple Of The Earth », le catchy « Don´t Pay The Ferryman » ou encore le très très (trop ?) long final « Shadowhall » constituent à mon sens les meilleurs moments.
Et l’arrivée de Chitral Somapala, ex-vocaliste d’Avalon, aussi impressionnant que séduisant, n’est pas pour rien dans la qualité de ces compos, tout comme la virtuosité d’Axel Ritt qui nous sert un festival de soli alambiqués.

DOMAIN est un groupe vraiment prenant. Sa longévité lui confère une capacité à puiser au sein aussi bien des années 80 que de la nouvelle scène européenne. Et il transpire des compositions un sérieux « indéridable ». C’est du reste peut-être bien le point faible de la formation teutonne. A part « Temple Of The Earth » et « Shadowhall », il règne par moments un certain manque de fantaisie. C’est comme si la rigueur allemande avait refusé de s’accorder un peu de laisser-aller, çà ou là. Chez les DOMAIN, on ne rigole pas toujours avec le heavy metal ! Pour autant, le préjudice n’a rien d’éliminatoire puisque localisé. Et puis du long de ses 25 minutes, les surprises proposées par « Shadowhall » compensent largement.

Non, vraiment, DOMAIN constitue bien mieux qu’un come-back opportuniste, car les allemands disposent d’atouts que les petits jeunots peuvent lui envier. Un bien bon album, riche autant que varié et qui promet de nombreuses heures d’écoute souvent captivantes.

Note : 3,5 / 5

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- Carsten Schulz (chant)
- Axel Ritt (guitare)
- Erdmann Lange (claviers)
- Steven Wussow (basse)
- Stefan Köllner (batterie)


1. All In The Name Of Fire
2. Temple Of The Earth
3. Don´t Pay The Ferryman
4. I Ain´t No Hero
5. Headfirst Into Disaster
6. Stardawn
7. Crystal Stone Island (warparth Pt. Ii)
8. Help Me Through The Storm
- shadowhall
9. Chapter I – Gathering Of The Damned
10. Chapter Ii – Under The Bloodmoon
11. Chapter Iii – Open The Gates
12. Chapter Iv – Shadowhall
13. Chapter V – Vampire´s Ball
14. Chapter Vi – Hell Dimension
15. Chapter Vii – Love Under Ice



             



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