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DARKTHRONE - Sardonic Wrath (2004)
Par POSSOPO le 20 Juillet 2006          Consultée 7786 fois

J’ai du recevoir ce cd promo à peu près au moment de la sortie du disque. Il m’a très aimablement été donné par un camarade chroniqueur peu fan de crudités black. Mais bon, au moment où je commence à écrire cette chronique, nous sommes fin février 2006 et il est plus que probable que les premiers lecteurs ne posent leurs yeux sur celle-ci qu’au début de l’été. Un certain manque d’empressement m’a donc fait repousser l’étude de Sardonic Wrath. Oui, cet album est tout de même paru le 6 septembre 2004. Manque d’empressement du à la nature de la musique de DARKTHRONE, et à la mienne…de nature. A la mienne car je me lasse vite des combos qui tournent depuis des années sur les mêmes schémas et sur des acquis, aussi volumineux soient-ils. A celle de la musique de DARKTHRONE car…je viens de l’expliquer. Mais oui, j’ai écouté Soulside Journey et son death metal proprement exécuté, l’immonde Goatlord et tout récemment Too Old, Too Cold, premier ep de l’histoire du duo, destiné à ébranler un peu le monde des médias avant la sortie toute prochaine (je rappelle aux parkinsoniens que je débute la rédaction de ce texte fin février) de The Cult Is Alive, qui pourrait bien confirmer ce changement de cap black n’roll qui apporte un soupçon de renouveau dans un univers gouverné par l’orthodoxie la plus conservatrice.

Mais enfin, en 2004, l’animal est encore loin d’effectuer la deuxième mue de son histoire (après son passage du death au black en 1991). Les derniers disques (Ravishing Grimness et Plaguewielder en tête) se fendaient bien d’une production que l’on dira différente, les paroles de Total Death n’étaient pas l’œuvre de Fenriz mais de Garm, maître à penser d’ULVER, Nocturno Culto, Ihsahn et d’autres, la voix du même Fenriz était incroyablement poussée en avant sur Panzerfaust, il fallait tout de même un sacré goût du détail pour voir une véritable évolution de style chez nos deux amis. Et si j’ai apprécié Hate Them car j’avais en leur temps sagement boudé les sorties des précédentes galettes et que j’avais probablement besoin, par souci de nostalgie, d’une petite dose de Gogues Sombres, cette dernière n’a probablement pas encore évacué mon corps car les premières écoutes de Sardonic Wrath se font sans envie. Alors pourquoi l’écouter et le chroniquer? Hmm, parce que!

Afin de m’assurer que la subjectivité de mes impressions reste dans le domaine de l’acceptable, je m’empresse de chercher sur internet des avis sur la galette. Je me rends compte assez vite que celle-ci n’est que très rarement affublée de termes tenant du dithyrambe. Je peux donc sans honte accoucher de mon opinion devant tout le monde.

Linéaire, Sardonic Wrath est linéaire, monolithique. Et si au moins deux essais (les deux derniers) de la triade diabolique A Blaze In The Northern Sky, Under A Funeral Moon, Transilvanian Hunger comportaient une forte dose de répétition (à tel point que j’ai mis énormément de temps avant d’apprécier Under A Funeral Moon), celle-ci concernait la structure, néanmoins souvent admirablement bâtie, de chaque morceau. Alors qu’ici, l’ensemble de l’œuvre ne semble jamais avancer, tout au contraire. Peut-être est-ce du à l’étrange maniement du rythme, qui diminue de façon soporifique et régulière entre Information wants to be syndicated et Alle gegen alle, à la surabondance de tempi moyens qui rend le propos lourd et monocorde, ou plus simplement les riffs réellement saisissants sont-ils trop rares. Il me faut personnellement attendre Hate is the law, avant-dernière plage au pont court et bien pensé, pour sortir de ma torpeur. Torpeur, fruit d’une vraie lassitude devant une carrière très riche en rondelles plastique, conséquence de la faiblesse ou de la banalité du contenu d’un objet dont je ne pourrai que déconseiller l’achat.
Ah tiens, notons que Lrz, clavier de RED HARVEST, a composé l’intro de Sardonic Wrath. Moué, on s’en branle en fait, pas vrai?

En vient le problème de la note. Ce disque n’est plus une nouveauté, il est selon moi inférieur à Hate Them et ne soutient en aucun cas la comparaison avec les premières réalisations black de DARKTHRONE. Deux étoiles suffissent donc amplement à ce qui n’est véritablement qu’un titre de plus dans la discographie d’une formation qui a bien vieilli.

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- Nocturno Culto (guitare, voix, basse)
- Fenriz (batterie)


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