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SPEED METAL  |  E.P

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HELLOWEEN - Helloween (1985)
Par POSSOPO le 7 Février 2007          Consultée 20838 fois

Inutile de jouer les puristes, les titres qui forment cette première réalisation du géant teuton sont et resteront longtemps, avant qu'une nouvelle réédition vienne remettre les choses à leur place d'origine, les cinq premiers titres de l'album "Walls Of Jericho". Intelligente intention que d'avoir voulu étoffer le premier album d'HELLOWEEN d'un EP grandiose. Curieuse idée que de placer ce EP en début de disque. Evidemment, la logique chronologique est infaillible, l'éponyme "HELLOWEEN" est postérieur de six mois à "Walls Of Jericho". Mais beaucoup, et je m'inclus dans le nombre, se seront trompés sur un premier album tout de même un peu moins thrash que ce courte durée qui campe à plusieurs lieues du célébrissime dyptique "Keeper Of The Seven Keys". Et quand la pochette n'indique nullement la présence du disque objet de cette chronique, l'erreur devient naturelle. Ajoutons à cela l'année de cette réédition, 1987. Il y a bien longtemps et si peu après la sortie officielle des deux galettes d'origine. Confusion totale dont il y avait lieu de parler avant d'évoquer à proprement parler le cas "HELLOWEEN", opus révolutionnaire car acte de naissance d'un nouveau genre musical.

En 1985, le heavy metal est grand, IRON MAIDEN est même gigantesque. La tournée "Live After Death" consacre un début de carrière prodigieux à tous les égards.
En 1985, JUDAS PRIEST peut se vanter d'avoir accouché par deux fois de bébés devenus instantanément énormes, "Screaming For Vengeance" et "Defenders Of The Faith", deux galettes trempées dans l'acier le plus pur des années 80.
En 1985, METALLICA grossit. L'effet "Ride The Lightning" commence à prendre de l'ampleur et le groupe affiche les plus gros scores de popularité de l'underground extrême.
En 1985, le metal s'accélère grâce au thrash récemment né des cerveaux en fusion des membres du groupe cité juste au-dessus et de quelques autres qu'absolument tout le monde connaît.
En 1985, de jeunes Allemands décident de tenter une expérience Frankensteinienne, ou comment, à partir de débris de tous les monuments tout juste listés, composer une bête hybride et unique, dotés des plus grands pouvoirs de chacun des artistes qui auront participé, bien malgré eux, à sa création.

"HELLOWEEN" est finalement né d'une idée toute simple, donc géniale. Reprendre le sens de la mélodie et le caractère épique des mammouths du heavy metal et mélanger cette première potion à la hargne, à la vitesse et à la ciselure des riffs du thrash le plus pertinent. Tout le monde sait aujourd'hui ce qu'il est advenu de cette nouvelle mixture, à laquelle l'additif symphonique a depuis été incorporé.

L'importance historique de cet EP n'est sujette à aucun débat, la paternité de Kai Hansen sur tout un genre musical indiscutable. Kai Hansen l'omnipotent, compositeur de tous les morceaux (parfois aidé par son acolyte guitariste Michael Weikath), Kai Hansen chanteur et prince de l'instrument qui gouverne le disque (non, Pierre, il ne s'agit pas de la batterie). "HELLOWEEN" n'est encore pourtant qu'un brouillon, il n'est ni très bien produit, ni parfait quand à la mise en place instrumentale. Les vocalises du futur monsieur GAMMA RAY ne sont pas exemptes de tout reproche, une certaine impression de bordel général prédomine tout au long de l'écoute de l'ouvrage, la maîtrise du volant ne suffit pas à redouter des excès de vitesse flirtant avec le risque d'accident, les accalmies rythmiques sont encore timides…Mais cela suffit. Les refrains sont déjà là, le disque sue tout autant le talent que l'envie des vertes années. C'est bien assez pour le rendre indispensable…et de toute manière incontournable puisqu'on ne le trouve, chez les disquaires même les plus compétents, que fusionné à "Walls Of Jericho".

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- Kai Hansen (chant, guitare)
- Michael Weikath (guitare)
- Markus Grosskopf (basse)
- Ingo Schwichtenberg (batterie)


1. Starlight
2. Murderer
3. Warrior
4. Victim Of Fate
5. Cry For Freedom



             



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