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NAPALM DEATH - The Code Is Red… Long Live The Code (2005)
Par POWERSYLV le 27 Mai 2005          Consultée 9223 fois

Que l'on soit amateur ou détracteur du groupe et de sa musique, on ne pourra nier le fait que NAPALM DEATH soit un incontournable de la scène métal extrême depuis de nombreuses années. Dire que ce mastodonte existe depuis 1981, à une époque très riche en matière de chamboulements métalliques. Il aura fallu attendre 1987 (en pleine tourmente death metal) pour voir ce groupe de Birmingham (patrie ô combien célèbre qui aura naître quelques décennies plus tôt les LED ZEPPELIN, BLACK SABBATH et JUDAS PRIEST) accoucher du terrible Scum, et simultanément d'un genre nouveau à la croisée du death et du punk : le grindcore, dont il est le géniteur avec CARCASS. La popularité du groupe n'a cessé de grandir au fil des années, ce dernier n'étant pas réfractaire à quelques évolutions comme l'empreinte plus death metal d'un Harmony Corruption (1990, avec l'arrivée aux grognements de Barney Greenway, ex-BENEDICTION en replacement de Lee Dorian, parti faire du doom avec CATHEDRAL) ou les quelques digressions plus modernes d'un Fear Emptiness Despair (1994).

Oui, 24 ans après sa création et après avoir vu évoluer tant de scènes et de courants musicaux, NAPALM DEATH a acquis ses lettres de noblesse et apparaît aujourd'hui comme une référence. Groupe aux positions politiques aussi radicales que sa musique, combo à l'énergie live sans limite, c'est après une bonne tripotée de disques sortis avec la régularité d'un coucou suisse (l'album tribute Leaders Not Followers : Part II date de l'année dernière) que l'on s'apprête à retrouver cette nouvelle "diatribe" dans les bacs. The Code Is Red ... Long Live The Code est un album censé mettre tout le monde d'accord, mixture parfaite de death/thrash et de punk où la violence urbaine, les attaques commandos aux blast-beats (merci Mr Herrera) et les grognements porcins d'un Barney très en verve font figure de vitrine. Là derrière, des compos rageuses et costaudes n'attendent qu'à être découvertes par vos oreilles expertes. Ca bastonne dans tous les sens dès les premières mesures de "Silence Is Deafening". Les chansons sont de durées raisonnables (dans les 2/4 minutes en moyenne). Des obus comme "Diplomatic Immunity" (1.45) et surtout "Right You Are" (0.52 !) rappellent à nos mémoires les sévices bruitistes des débuts alors que le reste évolue dans un registre death lourd/grind parfois inquiétant ("Pledge Yourself To You") ou vindicatif ("The Code Is Red ... Long Live The Code") où les teintes hardcores ne sont pas très loin. D'ailleurs, les 2 derniers titres sont particuliers puisque NAPALM se fait lourd et inquiétant sur "Morale", et nous livre même une fin très étrange (limite planante) avec "Our Pain Is Their Power". Surprenant. A noter la présence de guests émérites, influences ou amis de longues dates venus honorer l'album de leur présence : Jamey Jasta de HATEBREED ("Instruments Of Persuasion"), Jeff Walker (ex-mentor de CARCASS) sur "Pledge Yourself To You" et enfin une légende de la scène hardcore en la personne de Jello Biaffra (DEAD KENNEDYS). Le gratin du genre quoi, et des personnes de différentes générations.

Personnellement, il est vrai que NAPALM DEATH n'a jamais vraiment rencontré mes faveurs, du moins sur disque. C'est encore le cas ce coup-ci même si les titres sont pourtant plus sympas par rapport à ce à quoi je m'attendais. M'enfin, c'est vrai que depuis Scum ils se sont largement améliorés. La production est d'ailleurs très efficace, elle s'est tenue aux Wales' Foel Studios (HAWKIND, MY BLOODY VALENTINE, PORCUPINE TREE) avec le producteur Russ Russel ... dont le groupe est apparemment satisfait puisqu'il était déjà aux manettes des 2 derniers albums "originaux" du groupe ("Enemy Of Music Business", 2001 et "Order Of The Leech", 2002). Leur death/grind partisan et violent s'apprécie surtout en ce qui me concerne sur scène où l'énergie ne manque pas.

A ce titre, NAPALM DEATH ajoute avec The Code Is Red ... Long Live The Code de nouvelles pièces à un arsenal d'armes de destruction massive déjà fort rempli, et ces bombes en live ne seront pas à retardement. Les amateurs du groupe et/où du style apprécieront cette dernière livraison et applaudiront des 3 mains, nul doute là dessus.

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   (2 chroniques)



- Mark 'barney' Greenway (chant)
- Jesse Pintado (guitare)
- Mitch Harris (guitare)
- Shane Embury (basse)
- Danny Herrera (batterie)


1. Silence Is Deafening
2. Right You Are
3. Diplomatic Immunity
4. The Code Is Red...long Live The Code
5. Climate Controllers
6. Instruments Of Persuasion
7. The Great And The Good
8. Sold Short
9. All Hail The Grey Dawn
10. Vegetative State
11. Pay For The Priviledge Of Breathing
12. Pledge Yourself To You
13. Striding Purposefully Backwards
14. Morale
15. Our Pain Is Their Power



             



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