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METAL GOTHIQUE  |  STUDIO

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Metalhit
Lexique metal gothique
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ALBUMS STUDIO

1991 1 Shadows Of The Past
1993 North From Here
1995 Amok
1996 Down
1998 1 Frozen
2000 1 Crimson
2002 The Cold White Light
2005 1 The Funeral Album

ALBUMS LIVE

2006 Buried Alive

COMPILATIONS

2009 Dead Leaves
 

- Style : Entwine, Sinamore, Toc / Throne Of Chaos, Lullacry, Charon, Amorphis, Empire Drowns, Paimon, To/die/for, The Night Eternal
- Membre : Poisonblack, Impaled Nazarene, Kursk, The Black League
 

 Myspace (755)
 Site Officiel (710)

SENTENCED - Crimson (2000)
Par POSSOPO le 12 Juillet 2009          Consultée 5706 fois

C'est amusant comme chacun peut se faire une idée très différente de la brochette d'albums de Rock/metal gothique délivrée par SENTENCED, de "Down" à son dernier soupir. Machin est fan de "Frozen" et trouve "The Cold White Light" un peu mièvre, bidule ne jure que par "The Funeral Album", chose écoute en boucle "Crimson" en se lassant de ses partenaires de discographie. C'est justement "Crimson" qui nous intéresse aujourd'hui. Et selon moi, c'est avec "Crimson" que l'existence de SENTENCED se termine.

Reprenons depuis le début, le graphe est simple à comprendre. De 1991 à 1993, la mutation death, du très générique pas trop nul ou quasi-génie teinté de heavy. 1995, transition historique qui signe le passage de relais entre un death mélodique qui ne dit pas son nom (allez voir ce que je peux dire d'"Amok" pour comprendre la supercherie de Göteborg) et du metal gothique encore musclé. Puis vient la chute des ordonnées. 1996, 1998, 2000, 2002, 2005. De plus en plus simple, de plus en plus Rock, de moins en moins metal. "Frozen" caresse déjà plus souvent les filles que "Down" qui préfère encore leur rentrer dedans appendice bétonné. "Crimson" leur écrit carrément des poèmes.

Et quand bien même je ne suis absolument pas tatoué, je bois du houblon uniquement pour me rendre sociable, mon poil n'est jamais tombé plus bas que le haut de la nuque, ce régime Slim Fast me déplaît fortement. A chaque nouvelle sortie, le potard de gain des amplis de Miika Tenkula et Sami Lopakka se tournent d'un dixième de cran vers la gauche. A chaque nouvelle sortie, la batterie perd quelques grammes. Dans la continuité logique de cette politique sonore, l'écriture commence à privilégier les accords gratouillés et les arpèges cristallins remplacent des riffs de plus en plus discrets. Ça palmute encore dur mais on voit bien la déco en trompe-l'oeil. Et j'allais oublier, Ville Laihiala visite moins souvent le tréfonds de sa gorge.

A quelques détails près, on reconnaît l'histoire de tas d'autres combos, PARADISE LOST étant peut-être le plus proche musicalement. Et PARADISE LOST s'est noyé, le bain qui l'a vu coulé s'appelait "Believe In Nothing". Et SENTENCED surnage toujours entouré de pleurs et de pétales de roses (rouges mais quand même). Pourquoi ? Parce que SENTENCED était moins connu que son illustre prédécesseur, parce que bien que réputé, il partait de moins haut et a donc chuté moins profond. Parce que SENTENCED a fait tout ça dans le calme et a opéré sa mutation d'un pas plus léger. Parce que SENTENCED a conservé un chagrin que l'autre a préféré gommer pour le remplacer par une pilule de pop passant moins bien par le gosier d'un metalleux qu'une tablette de gothique. Parce que SENTENCED n'a jamais perdu sa capacité d'écriture.

Et c'est bien là, l'essentiel. Même la ballade folk radio "No More Beating As One" connaît du sentiment. Et on a beau maugréer et penser très fort que c'est de la musique pour fillettes écrite par des poètes de bac à sable, on écoute et on coule une demi-larme.

Enfin, un disque, c'est long. De nos jours rarement moins de quarante minutes, souvent plus d'une heure. Et en 2000, SENTENCED ne tient pas la distance. Et même l'esprit critique ramolli par de premières antiennes efficaces, on commence à s'emmerder ferme au bout d'une demi-heure d'écoute (peut-être juste après le plutôt réussi "Killing Me Killing You", forcément pendant l'infecte "River"). Je dis on, j'aurais du utiliser la première personne, je viens de péter mon introduction, à chacun son SENTENCED. Bon bah tant pis, je m'arrêterai là-dessus.

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   (2 chroniques)



- Ville Laihiala (chant)
- Miika Tenkula (guitare)
- Sami Lopakka (guitare)
- Vesa Ranta (batterie)
- Sami Kukkohovi (basse)


1. Bleed In My Arms
2. Home In Despair
3. Fragile
4. No More Beating As One
5. Broken
6. Killing Me Killing You
7. Dead Moon Rising
8. The River
9. One More Day
10. With Bitterness And Joy
11. My Slowing Heart



             



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