Eté 1991 : je ne prête qu'une vague attention à la chronique du nouvel opus de DARE, groupe formé 3 ans auparavant par Darren Wharton, l'ancien claviériste de Thin Lizzy, encore sous le choc de l'annulation de la participation de Mötley crüe aux "Monsters of Rock" de Vincennes (avec AcDC et METALLICA en tête d'affiche.) que je venais de lire dans mon magazine de hard mensuel, participation à laquelle je me faisais hélas une joie d'assister.
Quelque jours plus tard le moral est revenu au beau fixe, j'ai boycotté le crue pendant...3 jours, et alors que je déambule dans les allées d'un grand magasin, que-vois-je ? la k7 audio de " blood from stone " le dernier album de DARE. Je l'achète en me rappelant vaguement de la chronique disant que cet album était fait pour plaire aux kids americains et étant moi même fan de hard us je me lance !

Je glisse donc la k7 dans mon auto radio sans vraiment savoir a quoi m'attendre et après une petite intro, je me prend une baffe dans la g*****e car le premier morceau sans être speed est d'une puissance incroyable. Second titre, " we don't need a reason " et re-baffe, mur de guitare sur lequel vient se coudre un solo gigantesque sans oublier le refrain imparable, un véritable petit chef d' oeuvre. Après 2 compos de cette force, on se dit que ça va se calmer et bien...NON car avec " surrender " la guitare de vinny burns (qui poursuivra sa carrière avec TEN) fait encore des merveilles. La suite de l'album calme le tempo avec " chains", qui se joue unplugged dans un 1er temps et électrique ensuite, et la ballade "lies".

La face A étant finie, c'est à la face B de me décoller les tympans (que c'est bon parfois): "live to fight another day", "cry wolf" et "breakout" trois morceaux pur adrénaline qui finissent par me mettre à genoux devant cet album tant il est bon, avant un repos bien mérité avec la ballade 'real love' qui clôt l'album.

'Blood from Stone' est un album aussi grandiose que méconnu, car malgré des compos bétons, l'album et le groupe ne percent pas vraiment, ce qui pousse Darren Wharton à revenir par la suite à des musique plus " douces ".