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ROCK PROGRESSIF  |  STUDIO

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- Style + Membre : Neal Morse
 

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SPOCK'S BEARD - Octane (2005)
Par METAL le 1er Mars 2005          Consultée 5290 fois

Déjà le huitième album pour Spock’s Beard et mine de rien, le groupe fête cette année ses 10 ans de carrière.
Octane est donc après Feel Euphoria, le deuxième album de ce que l’on appellera dans un premier temps la période "Post Neal Morse" et en effet il saute au oreilles que le groupe n’est plus tout à fait le même.

Léger retour en arrière avec [Feel Euphoria], qui je le rappelle, marquait le début d’une nouvelle aventure musicale pour les quatre rescapés du groupe après le départ de "Père" Neal "alléluia" Morse.
La moitié de l’album, explorait de nouveaux horizons plus Rock et direct, tandis que la deuxième moitié restait assez ancrée dans le Spock’s Beard old school.
L’ensemble, bien qu’ayant reçu un bon accueil, n’avait pas complètement fait l’unanimité et la nouvelle identité du groupe restait encore une interrogation pour les anciens fans du groupe, habitués au Rock prog aux fortes sonorités 70’ .

Qu’en est-il de cette nouvelle mouture 2005 ?
Et bien tandis que Neal Morse (malgré le très bon "One") commence à sérieusement tourner en rond, Spock’s Beard avec Nick D’Virgilio aux commandes, prend son envol et nous pond avec OCTANE un album de toute beauté en reprenant les choses là où ils les avaient laissées sur Feel Euphoria mais avec cette fois-ci, aucun compromis sur le passé du groupe.

Nous retrouvons en début d’album [A Flash Before My Eyes], formé de plusieurs sous-parties qui sont en fait les sept premiers titres de l’album, racontant l’histoire d’un homme qui juste avant de se faire percuter par un camion, se remémore plusieurs moments clefs de sa vie.
En sommes, A Flash Before My Eyes reprend l’expression : voir sa vie défiler devant ses yeux.

Il est a noter cependant, qu’à l’exception de "The Ballet Of The Impact" et "Of The Beauty Of It All" qui sont complémentaires, les cinq autres titres qui forme le concept de [A Flash Before My Eyes], peuvent être pris indépendamment et reste compréhensible, même mis en dehors du contexte de l’histoire.

Pour être complet sur [A Flash Before My Eyes], il est à noter que le CD Bonus disponible dans la désormais obligatoire et pas si limitée "Limited Edition", contient entre autres (on y reviendra) trois morceaux très courts qui sont en fait des passages non retenus pour la version finale de l'album :
- "Someday i’ll Be Found" est en effet un duo violons / violoncelles qui fut remplacé par le clavier de Ryo Okumoto sur le morceau "I Wouldn't Let It Go"
- "I Was Never Lost", toujours issu du même morceau, rassemble des chœurs qui reprennent le thème principal de la chanson.
- "Paint Me a Picture" pour finir, est une transition alternative entre les deux premiers titres de l’album.

Le résultat de l'album se veut bien plus direct et Rock n’Roll que par le passé.
Un titre comme "Surfing Down The Avalanche" est même l’un des plus puissants jamais écrit par le groupe et "As Long As We Ride" résume à lui seul la force du groupe : Une guitare tout en touché mais qui sais aussi se montrer virevoltante et une rythmique Basse / Batterie omniprésente et surtout d’un très haut niveau.(l’importance de Dave Meros dans le groupe se doit d’être souligné une fois encore).
Autre changement de taille, l’orgue Hammond de Ryo Okumoto, se fait plus discret et apporte plus de profondeur aux compos à l’inverse des envolées épiques d’antan et Alan Morse en profite ainsi pour s’exprimer d’avantage et c’est tant mieux vu le résultat.

Toutefois, l’album est assez dur a digérer dans un premier temps.
En effet des titres assez pop comme "There Was A Time", "Climbing Up That Hill" côtoient des compos bien plus progressives et beardiennes comme "The Ballet Of The Impact" (et son intro magistral) "Of The Beauty Of It All", "The Planets Hum" et l’instrumental "Nwc" qui côtoient à leurs tour des morceaux plus calmes et émotionnels "I Wouldnt Let It Go", "She Is Everything" ainsi que la trop classique et "cucul" ballade piano / violon "Watching the Tide".
Là réside peut-être le point faible de l’album, car à trop mélanger les genres, il en devient difficile d’en apprécier l’ensemble de façon homogène.

Pour en revenir à l’édition limitée tout en restant sur le thème du mélange des genres, force est de constater que les cinq autres titres Bonus ne ressemble en rien à l'album mais que comble du sadisme, sont tout aussi excellents et que trois d’entre eux aurait largement mérités leurs place sur la galette officielle.

- "When She's Gone" en effet est même l’un de mes titres favoris avec sa rythmique bien lourde et un riff simple mais efficace, repris vers la fin en duo avec l’orgue Hammond de Ryo.
- "Fallow me to sleep" quant-à elle ressemble a un mix entre U2 et depeche Mode et prouve une nouvelle fois que le groupe ne se donne aucune limite et ne compte pas resté l’esclave d’un style musical unique.
- "Game Face", titre co-écrit par Nick et Ryo, est l’un des titres les plus étranges du groupe. Il est même assez atypique et se singularise par un chant assez spécial, des claviers étranges et des rythmes surprenants (enfin vous voyez quoi …) Malheureusement il est peut être un poil trop long et s’essouffle un peu vers la fin.
- "Broken Promise Land" quand à elle, souffre peut être de parties une peu brouillones mais comporte des guitares trés affutées (ouais, ca veut rien dire), tandis que les claviers, par moment, nous rappelle fortement DEEP PURPLE.
Et pour terminer, je doit avouer que l’intro me fait penser à SilverChair avec le titre "Slave" (Freak Show)
- "Listening to The Sky" Le dernier titre Bonus écrit par Ryo Okumoto, est quand à lui un instrumental qui fait légèrement penser à "From the Messenger", titre également instrumental et également Bonus de [Feel Euphoria] qui me rappelle d’ailleurs de ne pas acheter les albums solos de Ryo Okumoto sans les avoir écoutés d’abord (Bref c’est sympa, bien foutu mais terriblement chiant).

Si Spock’s Beard parvient aujourd’hui à se défaire de l’image envahissante de son ancien mentor, il le doit en grande partie à Nick D’Virgilio qui fait preuve d’une maîtrise assez impressionnante tant sur sa batterie que derrière le micro.
Artiste caméléon tout comme un certain N.Morse, "Captain Nick" devient l’âme du renouveau chez Sp’B et même si les trois autres membres du groupe prennent également du galon, il ne fait aucun doute que le batteur / chanteur / guitariste (en concert) du groupe a repris les rennes et saura l’amener tout droit vers un avenir rayonnant.

LET’S ROCK !!!

Album classique : 4/5
Limited Edition : 5/5

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- Nick D’virgilio (chant – batterie – guitare)
- Alan Morse (guitare, chœurs)
- Dave Meros (basse, chœurs)
- Ryo Okumoto (claviers - chœurs)


1. The Ballet Of The Impact
2. I Wouldn't Let It Go
3. Surfing Down The Avalanche
4. She Is Everything
5. Climbing Up That Hill
6. Letting Go
7. Of The Beauty Of It All
8. Nwc
9. There Was A Time
10. The Planet's Hum
11. Watching The Tide
12. As Long As We Ride

1. When She's Gone
2. Follow Me To Sleep
3. Game Face
4. Broken Promise Land
5. Listening To The Sky
6. Someday I'll Be Found
7. I Was Never Lost
8. Paint Me A Picture
9. The Formulation Of Octane (vidéo)



             



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