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2004 This Strange World

HODSON - This Strange World (2004)
Par BEHEMOTH le 18 Septembre 2004          Consultée 2510 fois

Le nom de Paul Hodson ne vous rappellera peut être rien, mais il n’est pas un inconnu dans le petit monde du hard melodique/fm…
En effet, il est le claviériste de Ten, un des leaders de la scène actuelle, mais a également participé aux albums de Hard Rain, et a composé rien de moins que ce qui est considéré comme le meilleur album solo de Bob Catley (Magnum) à ce jour : When Empire's Burn.

C’est donc en toute logique que « This strange world » s’inscrit parfaitement dans la continuité de l’œuvre d’Hodson.
Comprenez un hard très influencé par Ten, évidemment, mais aussi et surtout par Rainbow. Et si on ne l’avait pas remarqué, la reprise de Light in the Black présente sur Rising est là pour nous le faire comprendre une fois pour toutes.

Paul Hodson est donc un fan du grand Ritchie Blackmore, et ça se sent ! En effet, on est en droit de s’attendre à crouler sous une avalanche de clavier, à priori l’instrument du compositeur principal, mais que nenni (tiens, y a encore des gens de nos jours qui disent que nenni ? incroyable non ?) ce sont des riffs de guitare à n’en plus finir que nous assène ce cher Paulo. Enfin, il a quand même laissé ce rôle principalement à Vince O’Regan (guitariste de Pulse) qui se démène tant et si bien qu’on a parfois plus l’impression d’écouter l’album d’un guitar hero que d’un claviériste !!! Ca ne me dérange pas, trop de claviers tue le clavier comme on dit chez moi ! Mais que les amateurs ne s’y trompent pas, les synthés sont tout de même bel et bien présents, plus souvent en nappes de fond certes (donnant un cachet symphonique plutôt appréciable à l’ensemble), mais ils sont là !

Revenons en à l’album en lui-même, et particulièrement aux compos. Pas de doutes, l’ensemble est très travaillé, peaufiné jusque dans les détails les plus infimes, jusqu’à nous donner par moments l’impression de tomber dans le prog. Mais je rassure les réfractaires au genre, c’est tout de même assez rare. D’ailleurs les trois premiers morceaux sont les plus « in your face », très efficaces, les refrains accrocheurs au possible, souvent très proches de Ten, avec la touche « Rainbowienne » supplémentaire qui va bien. Et en fait c’est là que se trouve le problème majeur… Hodson assure également le chant, mais n’est pas Dio qui veut, et souvent on a la forte impression qu’il en fait des tonnes, jusqu’à la limite de la déchirure vocale (ce qui par la même nous déchire les oreilles). Parfois ça passe, parfois ça casse comme on dit chez moi. Si ce cachet un peu agressif s’avère assez agréable globalement, il y a certains moments où on se dit qu’il aurait mieux fait d’engager un autre chanteur ce qui aurait hissé sans problème le projet à une autre dimension.

Passé le début du disque, les compos perdent quelque peu en efficacité et traînent parfois en longueur provoquant une lassitude contrastant avec le fort enthousiasme qu’on a pu ressentir au début de l’écoute.
Peut être est-ce également dû à une musique trop dense, presque fatigante même, n’offrant que peu de moments de répit. Le seul et unique passage nous permettant de souffler se trouve en fin d’album. L’excellent « The Swan » aux forts relents celtiques nous fait regretter de ne pas trouver quelques petites perles de cet acabit tout au long de l’album, pour laisser « respirer » la musique touffue d’Hodson.
Par contre, là ou notre Paulo est intouchable, c’est très certainement sur les intros excellentes et énergiques qui donnent inévitablement envie d’entendre la suite…

Si cet album laisse finalement un goût amer de « peu mieux faire » il restera un très bon substitut à Ten ou aux albums de Bob Catley. Par contre les non-initiés auraient plutôt intérêt à se pencher d’abord sur les albums majeurs de ces deux groupes avant de se tourner vers Hodson.

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- Paul Hodson (chant, guitare, claviers)
- Vince O'regan (guitare)
- Josie Vespa (basse)


1. This Foolish World
2. Jelunda
3. The Calling
4. My Saviour
5. English Rose
6. Shamen Eyes
7. Soulman
8. Light In The Black
9. The Swan



             



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