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BLACK METAL  |  STUDIO

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EMPEROR - Anthems To The Welkin At Dusk (1997)
Par POSSOPO le 5 Février 2004          Consultée 30497 fois

Bow down to the mighty EMPEROR! C'est en ces termes peu modestes que Candlelight nous annonçaient la sortie du troisième album (le premier étant le cultissime Wrath Of The Tyrant) des rois (euh, les empereurs pardon) consacrés du Black Metal. Après l'énorme succès critique et populaire de In The Nightside Eclipse, cette galette était attendue avec impatience et angoisse. Le mouvement black était alors médiatiquement à son apogée et beaucoup pouvaient craindre un virage commercial ou encore une resucée de leur précédent opus.
Les séquelles de chefs d'œuvre étant souvent d'une fadeur pire qu'un mauvais yaourt sans sucre (attention, il y a aussi des bons yaourts natures mais ceci est une autre histoire), mon respect pour le groupe n'en sort que grandi à l'écoute de cette merveille. Ni le séjour sous les barreaux de Samoth, ni le départ de Faust du poste de batteur (pour cause d'emprisonnement, décidément…) n'auront affaibli ce groupe à l'immense talent.

Pour bien planter le décor, je précise qu' EMPEROR évolue dans un style fort éloigné de Cradle Of Borgir (tout le monde ne sera pas d'accord avec ce qui n'est qu'une opinion). Certes, l'auditeur retrouvera les claviers symphoniques (au fait, quelqu'un pourrait me dire en quoi un clavier peut être qualifié de symphonique ?!) et la voix typiquement black (et encore, Ihsahn a un timbre bien plus sombre que Dani, qui possède lui un registre plus vaste) mais du point de vue du climat, EMPEROR est bien plus proche d'un DARKTHRONE.

Pourtant, ce qui fait la particularité des petits génies de Télémark est la quasi-unanimité qu'ils suscitent chez l'auditoire black. A mon avis, la principale raison en est l'incroyable aspect épique et mélodique des compositions, aspect qui parvient à cohabiter avec une forte odeur de soufre également présente chez de nombreux représentants du true Black Metal (c'est pas Bibi qui a inventé le terme et Bibi est d'accord, ce terme, il est débile). Sur cet opus, EMPEROR devient encore plus mélodique. La production va de pair, celle-ci est plus claire, plus léchée (pour parler canin). Au niveau des vocaux, Ihsahn varie les intonations, passant du classique raclement black à un chant typiquement viking. La musique elle-même est plus riche, plus épique, les images d'églises en flammes se mêlent à celles de drakkars brisant les vagues (d'accord, un drakkar ne devait pas briser beaucoup de vagues vu son fond plat mais franchement, tout le monde s'en moque).

Il est incontestable que cet album est plus accessible, moins âpre que le précédent. Je voudrais tout de même rassurer les défenseurs du black le plus orthodoxe, nos deux compères ont conservé ce côté malsain seyant à tous les groupes de trooooo (à prononcer comme sa grand-mère qui a perdu son larynx au franprix).
Commencant par une parfaite intro composée par le défunt Euronymous et s'achevant avec un calme et splendide The Wanderer, ce disque n'est pas loin d'atteindre la perfection et pourrait permettre aux supporters de Cradle et Dimmu de commencer leur périple vers des contrées un peu plus sombres.

J'ouvrirai une parenthèse en disant que la réédition propose une version aux claviers du classique Inno A Satana, qui nous fait penser à une mauvaise bande originale de jeu vidéo (ghost n' goblins par exemple pour les nostalgiques). Si l'idée est intéressante, le résultat, s'il a pour avantage de mettre la composition à nu et de nous démontrer le talent d'écriture du duo, est cependant moyen du fait de la médiocrité des sons du synthétiseur.

Voilà peut-être l'album de black ultime car le seul à rallier toutes les chapelles, je n'ai jamais entendu quelqu'un cracher dessus. D'ailleurs, le groupe s'est assez mal remis de cet accouchement puisqu'il pondra deux ans plus tard un IX Equilibrium fort décevant. Vous ne vous tromperez pas en dépensant vos dinars dans cet achat (et c'est un radin qui vous parle).

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   (5 chroniques)



- Ihsahn (chant, guitare, claviers)
- Samoth (guitare)
- Trym (batterie)
- Alver (basse)


1. Al Svartr (the Oath)
2. Ye Entrancemperium
3. Thus Spake The Night Spirit
4. Ensorcelled By Khaos
5. The Loss And Curse Of Reverence
6. The Acclamation Of Bonds
7. With Strength I Burn
8. The Wanderer
9. In Longing Spirit



             



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