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BLACK METAL  |  STUDIO

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2000 1 Grand Declaration Of War
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MAYHEM - Grand Declaration Of War (2000)
Par POSSOPO le 8 Décembre 2003          Consultée 15940 fois

Euronymous mort, il fallut beaucoup de temps à MAYHEM pour trouver la force de sortir du nouveau matériel. Seuls quelques pirates (dont Dawn Of The Black Hearts et sa pochette représentant Dead, mort et défiguré par le coup de fusil qu’il s’est donné sur la tempe) semblaient entretenir la flamme. En 1999,le mini Wolf’s Lair Abyss marquait le retour de la bête mais ce n’est qu’en 2000 qu’elle recommence véritablement à grogner avec A Grand Declaration Of War.

Le nouveau line-up, composé de l’éternel Hellhammer, toujours fidèle malgré ses apparitions au sein de presque tous les combos norvégiens de Black Metal (vous n’avez qu’à lire les crédits des pochettes de vos albums préférés si vous ne me croyez pas), Necrobutcher qui martyrisait déjà quatre grosses cordes sur les premières démos du groupe, Blasphemer, également guitariste d’AURA NOIR et Maniac, dont je reparlerai plus loin, refusent la facilité. Les années ont passé et ces musiciens accomplis savent qu’en ces temps difficiles où répétition et médiocrité semblent être le nouvel adage d’un genre peu innovant, leur salut passe par le changement et l’audace.

Tout commence par le morceau éponyme et son feeling martial qui se situe à des lustres de ce que le groupe nous avait proposé auparavant. Les guitares sont précises et Maniac, hurlant sa haine sur Deathcrush et revenu ici en odeur de sainteté (certainement pas l’expression la plus appropriée pour cette chronique, je vous l’accorde) ne chante pas, il déclame ses paroles dans un murmure lugubre. Le départ d’Attila Csihar rassurera beaucoup de monde, tant ses capacités vocales étaient sujettes à controverse. Dead mort (logique, non?), Maniac semble bien le meilleur vocaliste disponible. La deuxième plage est déconcertante de technicité, surtout dans les premières secondes. Blasphemer est impressionnant de dextérité tandis que Hellhammer affirme sa supériorité sur tous les autres batteurs de black de la création. Maniac adopte un chant clair le faisant passer pour un prêtre récitant ses versets sataniques. A time to die et view from nihil (I et II) confirment cette dimension technique nouvelle.
S’ensuivent alors vingt secondes de silence nous annonçant un total changement stylistique. A bloodsword and a colder sun , sa basse synthétique et sa boîte à rythmes remettent en mémoire les essais electro de BEHERIT. Le Black Metal est ici totalement oublié.
La troisième partie du disque semble vouloir mêler les deux premières. La voix passe par de multiples effets robotiques, les rythmes se font de plus en plus originaux, les moments de silence (ou de quasi-silence) se multiplient (to daimonion part III n’est qu’un blanc sonore de sept secondes). L’expérimentation est de mise.

Les idées se succèdent donc pendant cinquante minutes et l’ensemble souffre d’un palpable manque de cohérence. Mais cela n’est pas grave, MAYHEM progresse, innove (ou tente d’innover) et ne se repose pas sur ses modestes lauriers. Grand bien lui en prend.
Les fanatiques grimés de De Mysteriis Dom Sathanas se sentiront peut-être trahis. Comme d’habitude, les plus ouverts porteront un intérêt à ce qui a tout d’un renouveau, les autres se contenteront de crier leur incompréhension et repartiront écouter Deathcrush et les vieux DARKTHRONE.

A grand Declaration Of War n’est ni décevant ni exceptionnel, il représente simplement un nouveau départ très prometteur pour un groupe considéré il n’y a pas encore si longtemps mort et enterré.

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   (2 chroniques)



- Maniac (vocaux)
- Blasphemer (guitare)
- Necrobutcher (basse)
- Hellhammer (batterie)


1. Part Ii
2. Grand Declaration Of War
3. In The Lies Where Upon You Lay
4. Time To Die
5. View From Nihil
6. Principle
7. Bloodsword And A Colder Sun
8. Crystalized Pain In Deconstruction
9. Completion In Science Of Agony
10. To Daimonion



             



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