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THRASH METAL  |  STUDIO

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SEPULTURA - Chaos A.d. (1993)
Par JULIEN le 12 Octobre 2003          Consultée 33902 fois

"Beneath The Remains" et "Arise" avaient révélé au monde du Metal le talent de SEPULTURA, énorme espoir en provenance d'un pays discret fort peu pourvu en formations d'envergure internationale. "Chaos A.D." allait tout simplement extraire le groupe des parages "Slayeriens" qu'il avait tendance à hanter, pour le propulser au rang d'entité propre et tout bonnement incontournable du Thrash et du Metal en général. Rien que ça ?

Que s'est-il donc passé pour expliquer et justifier une telle ascension ? À vrai dire, il s'agissait de plusieurs éléments qui, accolés, ont contribué à renforcer SEPULTURA d'une force telle que son appétit dévorant de reconnaissance en avaient brûlé quelques étapes. De fait, on parle ici d'un Thrash bien plus direct que par le passé, émondé des articulations stéréotypées d'un style par définition assez restrictif… Aptitudes de compositions soupesant ses effets et maturité affirmée.

De son Thrash brutal et alambiqué, SEPULTURA n'a conservé que les plus virulentes des rythmiques, l'ossature dynamique, les riffs qui pilonnent et l'ambiance guillerette d'une salle de torture poisseuse de sang et de sueur. Pour le reste, le quatuor brésilien s'était enfin décidé à laisser un peu plus de place à leurs.... roots ! Certes, on n'était pas encore au niveau du disque du même nom, chef d'œuvre s'il en est, mais tout de même, on avait plaisir à constater l'apport heureux de percussions et d'un certain esprit tribal (l'acoustique "Kaiowas" joue même à fond cette carte et abat une combinaison gagnante qui sera retrouvé sur "Roots").

Du coup, SEPULTURA sublimait l'essence de son Thrash en la mettant au service d'une ambition nouvelle. Le résultat ? Une redoutable machine à broyer les colonnes vertébrales à grands coups de rythmiques d'une rare violence, qui scellaient le mariage entre la force de frappe du Thrash ("Propaganda", le court et radical "Biotech Is Godzilla") et une âme regardant par delà les barrières du style, qu'elle s'apprête à faire voler en éclat en amenant à la musique une inclination incisive, contagieuse dans son expression remuante. L'incroyable triade qui ouvre ce disque ("Refuse/Resist", "Territory" et "Slave New World", pierres angulaires des 90s) représente d'ailleurs la plus belle attestation du génie du groupe brésilien, qui parvient à mettre bas une musique d'une intensité phénoménale, rapide mais pas seulement, d'une fibre nerveuse et bondissante hors norme.

Artisan majeur de cette redéfinition du son de SEPULTURA, le monstrueux Igor Cavalera et sa frappe percutante, qui claque comme jamais, tient les rênes d'une assise rythmique imparable (complétée par la basse bien Metallique de Paulo Jr) qui insuffle au groupe cet aspect tribal inimitable et porteur d'une possession des sens. Quant aux guitares nucléaires de Max Cavalera et d'Andreas Kisser, elles n'ont pas oublié de bander leurs muscles et de distribuer les rythmiques casse-machoires jusqu'à plus soif.

Mais "Chaos A.D." n'en reste pas là : par delà son incomparable efficacité, SEPULTURA parvient ici à développer une telle impression de guerre urbaine, un tel malaise, qu'il en finit par s'approprier la notion de glauque. Qu'on considère la voix de Max, qui sourd de colère et de révolte, ou bien les solos de Kisser, d'une incroyable morbidité, sans oublier les titres envahis d'ambiances malsaines que sont "Nomad", "We Who Are Not As Others" ou le terrible "Amen", et on prendra pleinement conscience du degré d'aboutissement et d'approfondissement ténébreux dont SEPULTURA s'est fait fort sur ce disque.

Comment conclure cette chronique, sinon en affirmant qu'avec "Chaos A.D." SEPULTURA a simplement mis un pied dans la légende et s'est enfin débarrassé de son étiquette de SLAYER brésilien (injuste de toute façon), pour s'élever au rang d’incontournable du Metal. En tout cas, rare sont les œuvres qui portent aussi bien leur nom : Chaos vous disiez ? Je l'aurais parié !

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- Max Cavalera (chant, guitare)
- Andreas Kisser (guitare)
- Paulo Jr. (basse)
- Igor Cavalera (batterie)


1. Refuse/resist
2. Territory
3. Slave New World
4. Amen
5. Kaiowas
6. Propaganda
7. Biotech Is Godzilla
8. Nomad
9. We Who Are Not As Others
10. Manifest
11. The Hunt
12. Clenched Fist
13. Chaos B.c. (bonus Track)
14. Kaiowas [tribal Jam] (bonus Track)
15. Territory [live] (bonus Track)
16. Amen/inner Self [live] (bonus Track)



             



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