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METAL INSTRUMENTAL  |  STUDIO

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Metalhit
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1986 Not Of This Earth
1987 Surfing With The Alie...
1992 The Extremist
2015 Shockwave Supernova
2018 What Happens Next
2020 Shapeshifting
2022 The Elephants Of Mars
 

- Style : Alain AimÉ, Yossi Sassi , Lost Symphony
- Membre : Michael Schenker, Squares, Asia
- Style + Membre : G3, Steve Vai
 

 Site Officiel De Joe Satriani (1937)

Joe SATRIANI - The Extremist (1992)
Par POSSOPO le 1er Octobre 2003          Consultée 14068 fois

Celui qui nous avait ébloui en 1986 avec un "Not Of This Earth" novateur, conquis en 1987 avec un "Surfing With The Alien" qui achevait de nous prouver que les albums de guitare ne consistaient pas forcément en une simple branlette technique (excusez le terme), et surpris en 1989 en s’essayant au chant et à des sonorités quelque peu différentes sur "Flying In A Blue Dream" nous revient en 1992 avec un "The Extremist" qui porte on ne peut plus mal son nom.

Joe Satriani caresse avec ce disque l’auditeur peu revêche dans le sens du poil. Notre six-cordiste flatte les radios américaines en proposant une sauce qui s’avère manquer dangereusement d’épices.

Aucun cliché n’est évité sur cette galette appelée à terminer sa vie comme frisbee sur nos plages l’été prochain.
Cela commence on ne peut plus mal avec une pochette typique "guitar hero aux cheveux soignés au petrol han maltraitant son manche d’Ibanez avec ventilateur sur position maximale soufflant de face". Après insertion du compact sur ma chaîne haute fidélité, les mauvaises surprises continuent.

Le titre d’ouverture "Friends" est certes assez convivial et sympathique mais manque cruellement de mordant. Ça coule tout seul, sans jamais déborder, c’est propre et lisse.
Suit un "The extremist" mou du genou (mais qu’est-ce que c’est que ce titre ?), qui débute un peu comme un "Satch Boogie" qui aurait oublié de passer la seconde et qui fait appel à un harmonica qu’on aurait préféré voir resté au fond du grenier.
"War" s’en sort un peu mieux et se montre relativement efficace et prenant.
Arrive alors "Cryin’" gonflé au chamalow et à la guimauve, exemple parfait de la ballade nulle.
"Rubina’s Blue Sky Happiness" sonne comme "Mon nom est personne" d’Ennio Morricone et sera lui aussi sauvé du désastre tout comme l’arpège de "Tears In The Rain (auquel on préférera tout de même le magnifique baroque de "Time Machine" jugé trop peu commercial pour The Extremist, sic!).
"Summer Song" et "Motorcycle Driver" le bien-nommé, font partie de ces génériques possibles d’auto-moto, appréciés par certains mais dont le manque d’originalité est indiscutable.
Si l’impression est un peu meilleure à l’écoute de "Why", le poussif "New Blues" achève de nous faire regretter notre achat.

La production est elle aussi une déception. Ce côté "paf dans ta face" me dérange un peu, et si mes détracteurs diront que pour une fois, la batterie sonne correctement, je leur répondrai que vu ce qu’elle a à nous offrir (c’est-à-dire grosso modo rien du tout), elle aurait mieux fait de se faire plus discrète.

Évidemment, le brun aux cheveux qui frisouillent manie toujours aussi bien son instrument et sait nous gratifier de quelques plans que chercheront à repiquer les guitaristes amateurs du monde entier mais cela est scandaleusement insuffisant.

Voilà un disque qui traînera peut-être quelques mois sur les tableaux de bords de camionneurs sympas, puis quelques autres mois au rayon occasions des disquaires mais qui terminera sa vie au pilon car il est… comment dit-on déjà ? Ah oui, raté.

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- Joe Satriani (guitare, basse, banjo, claviers, harmonica)
- Matt Bissonette (basse)
- Gregg Bissonette (batterie)
- Paulinho Da Costa (percussions)
- Andy Johns (orgue)
- Brett Tugle (orgue)
- Doug Wimbish (basse)
- Phil Ashley (claviers)
- Simon Phillips (batterie, tambourin)
- Bongo Bob Smith (batterie électrique, percussion)
- Jeff Campitelli (cymbales)


1. Friends
2. The Extremist
3. War
4. Cryin'
5. Rubina's Blue Sky Hapiness
6. Summer Song
7. Tears In The Rain
8. Why
9. Motorcycle Driver
10. New Blues



             



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