Recherche avancée       Liste groupes



      
DEATH MÉLODIQUE  |  STUDIO

L' auteur
Acheter Cet Album
 

 

- Style : In Flames, Arch Enemy
- Membre : Evergrey, Gus.g, At The Gates, Septicflesh, Ozzy Osbourne, Firewind, Dream Evil, Mystic Prophecy, Night Crowned
- Style + Membre : Carnal Forge

NIGHTRAGE - Abyss Rising (2022)
Par FENRYL le 31 Décembre 2024          Consultée 211 fois

Le temps faisant son œuvre, je me rends compte que les supports d’écoute changent, reviennent, arrivent… J’ai assisté à la fin du vinyle puis des K7 audio, à l’arrivée du CD, au retour du vinyle (je tente de résister pour ne pas replonger à ce niveau, je tiens bon mais dès que j’arriverai à mettre la main sur celui de "Swallowed by the Ocean's Tide" de SULPHUR AEON je vais inévitablement succomber).
Durant cette grande période de mon adolescence et vie estudiantine, je me suis ruiné dans les CD. Parmi les formats qui me faisaient encore plus mal au porte-monnaie, c’est bien de double CD qui évidemment m’empêchait de me nourrir et de me fringuer dignement au grand dam de mes parents : ils étaient plus chers of course, sans pour autant nous assurer de la logique de l’investissement en terme de rentabilité. Bref, j’en ai voulu à IRON MAIDEN de sortir coup sur coup "A Real Live Dead One" et le "Live At Donington", à SLAYER avec son "Decade of Agression" (même s'il est tout simplement ultime), aux SMASHING PUMPKINS avec leur "Mellon Collie And The Infinite Sadness" et j’en passe tout comme je m’égare…

Mais que vient faire NIGHTRAGE dans cette histoire me direz-vous ?
Et bien "Abyss Rising" est un album studio qui s’inscrit dans la droite lignée de son prédécesseur "Wolf To Man"… mais bien plus au final : le groupe conserve le même line-up, l’artwork lorgne vers la peinture espagnole comme son ainé et la musique est absolument identique.
C’est donc en ce sens que "Abyss Rising" m’a remémoré le principe du double CD : il est sorti certes trois ans après "WTM", les deux galettes auraient pourtant dans un autre temps pu constituer le même et unique album.

Alors bien évidemment, je vais encore une fois radoter. En effet, pas de surprise, Marios et sa bande nous ressortent les mêmes influences et le même style de composition, à la note près, sur treize pistes comprenant un interlude, deux titres instrumentaux ("The Divergent" toujours en mode M. Amott puis l’outro "Silence Of The Darkened Soul"), et le reste comprenant dix morceaux en moyenne tournant autour des 3 minutes 30, 100 % et uniquement Death Mélodique Made in Göteborg.
L’entreprise ne varie pas d’un iota : IN FLAMES par là, AT THE GATES par ici (grosse influence pour le chant de Ronnie encore et toujours), ARCH ENEMY surtout. Marios soigne globalement toujours son riffing, les petits soli qui trainent, la mélodicité de l’ensemble. Et tout cela sans vous/nous dépayser le moins du monde.

Il est ressort un album vraiment homogène mais desservi par une absence flagrante de titres marquants. L’origine de ce constat est évident : une succession de riffs standards et génériques, enchaînés morceau après morceau avec certes professionnalisme et application mais sans grande émotion.
C’est propre, bien produit, carré et plutôt efficace mais au final trop moyen dans l’offre globale, n’apportant pas grand-chose à la discographie de NIGHTRAGE.

"Abyss Rising" est donc plaisant à écouter mais frustrant : comment ne pas s’accorder sur la qualité globale intrinsèque de la galette avec ce côté catchy de chaque instant ? Mais comment en même temps s’enthousiasmer, sans pour autant crier au génie ? NIGHTRAGE nous sert donc un album honnête, indubitablement, mais trop moyen dans l’offre et la proposition. 38 minutes de Death Mélodique épuré mais qui ne déclenche ni enthousiasme ni envie d’y revenir. Le meilleur moyen de stagner en seconde division ? L’échelon supérieur n’a jamais paru aussi proche mais également aussi loin.
Finalement, c’est bien le mode "pilotage automatique" de cet opus qui laissera l’auditeur sur sa faim : il vous faudra qu’une seule écoute pour assimiler toute la proposition de cet album, anticiper les breaks et fredonner rapidement les thèmes.

Un album honnête, sans véritable âme si ce n’est celle du statut "chutes de studio du précédent album" mais qui ne doit pas pour autant être sanctionné plus que de raison.

Note réelle : 2,5/5 faute de mieux.

A lire aussi en DEATH MÉLODIQUE par FENRYL :


BODOM AFTER MIDNIGHT
Paint The Sky With Blood (2021)
Alexi Laiho au sommet...




PARASITE INC.
Time Tears Down (2013)
Premier LP, énorme réussite...


Marquez et partagez




 
   FENRYL

 
  N/A



- Ronnie Nyman (chant)
- Marios Iliopoulos (guitare)
- Magnus Söderman (guitare)
- Francisco Escalona (basse)
- George 'dino' Stamoglou (batterie)


1. Abyss Rising
2. Swallow Me
3. Nauseating Oblivion
4. Dance Of Cerberus
5. Falsifying Life
6. Portal Of Dismay (interlude)
7. Shadows Embrace Me
8. 9th Circle Of Hell
9. The Divergent (instrumental)
10. Cursed By The Gift Of Sight
11. False Gods
12. Pest Ridden Tide
13. Silence Of The Darkened Soul



             



1999 - 2025 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod