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METAL INDUS AVANT-GARDE  |  STUDIO

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2020 2 Hunter Gatherer
2023 3 Dance Devil Dance
 

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AVATAR - Dance Devil Dance (2023)
Par FENRYL le 15 Mars 2023          Consultée 2359 fois

Il y a quelques mois, le Hellfest reprenait ENFIN vie et me permettait d’utiliser mon pass 4 jours si chèrement obtenu à l’époque (sic) pour retrouver une troisième fois METALLICA en live… mais également des groupes fétiches vus plusieurs fois et découvrir soit des nouveautés inconnues mais également des groupes chroniqués mais jamais observés en live.
Les Suédois d’AVATAR faisaient partie de ce dernier groupe… Inutile de vous dire que j’en attendais énormément, moi qui les suis depuis 2007 maintenant !
Douche froide : leur prestation, pourtant captée et diffusée par Arte Concert depuis a tourné au naufrage : son pourri, prestation indigente, sentiment d’une scène beaucoup trop grande pour eux, … Mon plus gros coup de gueule du fest, c’est vous dire !
Un adage explique que lorsque l’on tombe du vélo/du cheval, il faut vite remonter en selle pour réagir. AVATAR semble avoir voulu mettre en pratique celui-ci…
Leur discographie a de quoi faire rougir bon nombre de combos : les freaks ont déjà pondu 8 L.P et ils sont déjà de retour.

AVATAR ne change pas son mode opératoire : un espèce de capharnaüm musical pour le commun des mortels, une habitude pour les initiés !
Vous terminerez l’album avec un "Train" lorgnant vers FAITH NO MORE et le projet de Nergal ME AND THAT MAN (Nick Cave) par exemple en voulant crooner, tout en retrouvant des plans Death Mélo, Indus, du Groove Metal et j’en passe… pour mieux vous parlez de l’OVNI "Gotta Wanna Riot" qui s’ouvre comme un titre des BEACH BOYS !! Oui, oui, vous aviez bien lu. On pourrait hurler au scandale mais on aurait tort : l’exercice est assez plaisant, sans crier au génie non plus, mais le fun est palpable. Un titre qui semble tout droit destiné à faire mouche sur scène avec le concours du public à mon avis.
Un peu de Pop que pratique IN FLAMES avec "The Dirt I’m Buried In" pourra contenter certains, ou navrer le reste !
"Dance Devil Dance" ouvre ainsi le bal sans grande surprise : ce timbre de riffs guitare désormais typique du groupe, l’alternance chant Death de Johannes avec voix claire mais avec ici un refrain qui frôle l’hystérie dans les aiguës ! Un poil pénible je dois bien vous l’avouer… avec un p’tit break lorgnant vers METALLICA période "Load/Reload" (non, vous ne rêvez pas! La basse claque joliment). Le constat sera le même pour le moins bon avec "Do You Feel In Control?", d’un pathétique classicisme.

Mais globalement, la mayonnaise ne prend pas réellement…
La faute à Eckerström qui grossit le trait et force encore et encore son chant guignolesque : quel dommage de retrouver ce timbre clownesque ridicule sur le refrain de "On The Beach" !
C’est vraiment dommage car sur "Valley Of Disease" qui lorgne clairement vers LAMB OF GOD (comme "Clouds Dipped In Chrome"), c’est bien le refrain catchy et entrainant qui fonctionne : cette mélodie qui fait mouche, comme le groupe sait (si) bien le faire.

Les soli sont parfois intéressants et ouvrent des perspectives intéressantes : "Clouds Dipped In Chrome", "Hazmat Suit" avec ce final un poil Speed Melo proche d’un HELLOWEEN ! Même l’insupportable "On The Beach" nous gratifie d’un excellent travail du duo de gratteux – la seule réussite de ce titre pénible.
Mon coup de cœur demeure le duo avec Lzzy Hale (HALESTORM) : "Violence No Matter What", qui porte bien son nom et qui fait mouche. Les deux chanteurs se complètent à merveille et balancent un hymne rageur et puissant. J’ai adoré.

"Dance Devil Dance" risque de diviser sans pour autant contenter…
Objectivement, rien n’est mauvais ou véritablement raté mais l’ensemble apparaît trop "facile".
AVATAR, avec cet opus, apparaît moins innovant, moins novateur, moins original que par le passé… Cela devait bien finir par arriver.
Pas totalement convaincu mais incapable de sanctionner plus que de raison, je maintiens que cet album est trop moyen pour espérer autre chose que cette note finale, porté par une pochette peu inspirée comme trop souvent et des paroles niaisouilles.

41 minutes d’AVATAR pour leur meilleur et leur pire travers…

Note réelle : 2,5/5, arrondie à l'inférieure car je n’aime pas les clowns tristes.

Top : "Violence No Matter What", "Train", "Dance Devil Dance", "Gotta Wanna Riot".

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- Johannes Eckerström (chant, claviers)
- Jonas Jarlsby (guitare)
- Tim Öhrström (guitare)
- Henrik Sandelin (basse)
- John Alfredsson (batterie)


1. Dance Devil Dance
2. Chimp Mosh Pit
3. Valley Of Disease
4. On The Beach
5. Do You Feel In Control?
6. Gotta Wanna Riot
7. The Dirt I’m Buried In
8. Clouds Dipped In Chrome
9. Hazmat Suit
10. Train
11. Violence No Matter What (featuring Lzzy Hale)



             



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