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POST-GRUNGE  |  STUDIO

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2011 Here And Now
 

- Style : Trucker Diablo, Staind, Asking Alexandria, Shinedown

NICKELBACK - Get Rollin' (2022)
Par METALINGUS le 3 Janvier 2023          Consultée 2461 fois

Chroniquer un album de NICKELBACK, c’est un peu comme écouter leur album : c’est extrêmement redondant, on y parle toujours de la même chose, et on finit vite par s’emmerder. Je m’excuse donc à l’avance pour cet écrit, car je sais très bien que je ne serais aucunement à la hauteur de vos attentes, amis lecteurs, mais aussi de mes illustres supérieurs. Même ma copine semble me regarder d’un air réprobateur.

C’est que les Canadiens n’aident pas les choses en faisant toujours la même bouse, le même recyclage musical. Il a été prouvé à maintes reprises que les gars étaient l’un des groupes les plus détestés. Chad Kroeger et ses amis n’aident pas leur cause. Pourquoi ? Simplement parce qu’ils ont été d’un opportunisme flagrant en surfant sur la vague Post-Grunge, mais aussi parce que leur musique est d’une simplicité évidente. L’espace libéré par la séparation des groupes Grunge a laissé place à un mouvement utilisant les mêmes sonorités, mais en plus "politiquement corrects". Pour couronner le tout, il y a le timbre de voix de "Chady" qui a tendance à taper sur les nerfs.

Que dire aussi de leur prestation scénique qui est totalement aseptisée : leur look est quelconque (le quatuor pourrait être tout aussi bien des agents de bord), ils jouent en pilotage automatique et semblent plus ou moins apprécier la scène. En d’autres termes, les gars de NICKELBACK jouent de la musique, mais pourraient être aussi bien en train de passer le balai chez le dépanneur du coin : leur non verbal serait le même.

Et "Get Rollin’" dans tout ça ? J’aimerais dire qu’il s’agit d’une nouvelle pierre ajoutée à leur édifice plus ou moins "chambranle", mais il n’en est rien. Ce serait donner trop d’importance à quelque chose qui en a trop peu. On passe un moment correct, la musique n’est pas pour autant mauvaise. Les mauvais tics vocaux du leader ressortent rapidement (sa marque de fabrique diront certains), alors que des refrains trop répétés auront tendance à nous mettre sur le bouton irritation ("Vegas Bomb", "Steel Still Rusts").

Des morceaux plus "couillus" viendront faire leurs apparitions par moments ("San Quentin") pour disparaître par la suite. Les "Hits" sont souvent trop évidents pour être vraiment appréciés, comme si les gars forçaient trop la note. Seul "Tidal Wave" semble ne pas trop sentir la facilité. Encore là, c’est du revu et de l’archiconnu chez le père de tous les détestés du monde.

NICKELBACK fait partie d’un mouvement qui n’était déjà pas évident à apprécier, car poussé par le vide laissé par le Grunge en facilitant la musique de Seattle. En plus d’accepter l’approche, les Canadiens ont pleinement épousé le concept de musique facile. Un album de plus est le résultat de leur travail en studio. NICKELBACK sort son dixième album en carrière sans tambour ni trompette. Le style et l’évolution du groupe ne changent pas d’un iota et je me dis que j’ai (encore) perdu mon temps à écouter une galette que je ne réécouterai sans doute jamais plus dans ma vie. Soupir !

Morceau préféré : "Tidal Wave".

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   (2 chroniques)



- Chad Kroeger (chant, guitare)
- Ryan Peake (guitare)
- Mike Kroeger (basse)
- Daniel Adair (batterie)


1. San Quentin
2. Skinny Little Missy
3. Those Days
4. High Time
5. Vegas Bomb
6. Tidal Wave
7. Does Heaven Even Know You're Missing?
8. Steel Still Rusts
9. Horizon
10. Standing In The Dark
11. Just One More



             



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