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DOOM METAL  |  STUDIO

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1993 Serenades
1995 The Silent Enigma
1996 Eternity
  A Vision Of A Dying Embr...
1998 Alternative 4
1999 Judgement
2001 A Fine Day To Exit
2003 A Natural Disaster
2010 We're Here Because We...
2012 Weather Systems
2014 Distant Satellites
2017 The Optimist
 

- Style : Joy Division, On Thorns I Lay, Crippled Black Phoenix, Khemmis, ArÐ, Berlial, Silentium, Opeth, Paradise Lost, Madrigal, Autumn
- Membre : Head Control System, Antimatter, Cradle Of Filth, Hellfest
- Style + Membre : Daniel Cavanagh , My Dying Bride
 

 Site Officiel Français (1919)

ANATHEMA - Serenades (1993)
Par POSSOPO le 16 Septembre 2009          Consultée 8821 fois

"Serenades", un album qui aurait pu monter plus haut encore dans la hiérarchie doom/death si Darren White avait fait plus d'efforts. Toujours plongé dans ses propres entrailles, l'homme peine à décoller et se retrouve ainsi à la traîne de ses partenaires de jeu qui accouchent ici d'un opus très similaire à leur premier EP, à peine plus mature et personnel mais déjà volontaire dans sa volonté de quitter le plancher des vaches ("Scars Of The Old Stream" en tête de gondole)… Le chanteur s'en va vite ramener ses collègues à la réalité de la grotte, attitude infantile qui produit une curieuse impression de décalage sur un opus toujours empreint d'amateurisme, pourtant le plus cohérent, oserais-je dire le meilleur de l'ANATHEMA version barbe chagrine.

Le verdict est tombé, "Serenades" a gagné la course contre "The Silent Enigma" parti comme une bombe et vite essoufflé, faute à quelques titres qui se traînent comme la peste. "Serenades" s'accroche, tient bon sur la distance, remporte la victoire sans véritable panache, grâce à une simple intelligence de course.
Ne nous trompons pas, le meilleur de 1995 dépasse, et de loin, le meilleur de 1993. Mais "Serenades" se vit comme un bloc plus dense et ne possède pas ce statut d'album relais, statut double face comportant les défauts de ses qualités. "Serenades" est un agréable monolithe, le terme sied si bien au genre qu'il représente. Un monolithe gravé avec des outils conçus par d'autres mais utilisés ici avec professionnalisme.

Ouvrons la boîte :

Des riffs typiquement death et ralentis comme il se doit.
Des guitares plaintives dessinées par Gregor MacKintosh et Aaron Aedy et reprises au papier calque avec plus ou moins d'adresse.
Des kilos et des kilos de plomb rythmique.
Une saturation grasse et grise.
Un usage parcimonieux de claviers au relief modeste.

N'oublions pas une idée pêchée chez le CELTIC FROST cru 1987, l'intermède lyrique et mélancolique chanté dans la langue de Molière. 160 secondes presque risibles au vu de l'évidence du plagiat, 2 minutes 40 pourtant sympathiques et qui symbolisent à elles seules le caractère très artisanal de l'ouvrage.
Alors dans cet atelier, Darren White tient finalement sa place, chanteur balourd à la tessiture inutile, simple grommeleur bas de gamme attirant lui aussi une certaine empathie et qui souligne de son manque caractérisé de brillance tous les défauts d'un opus néanmoins recommandable, produit de qualité d'une époque aujourd'hui définitivement révolue et qui a vieilli avec nostalgie (d'où une note plutôt encourageante).

N'oublions pas non plus l'expérimental "Sleepless", ses accents faussement dark wave et son délire multidirectionnel amusant, la marque d'un artiste en phase de maturation.

Oublions par contre le pataploufesque titre de conclusion, "Dreaming: The Romance", pitrerie ambient inexistante à jeter aux orties. Gag révélateur de la direction encore mal définie prise par une troupe qui mettra encore deux albums avant de trouver définitivement sa voie et d'arrêter de suivre celle de ses prédécesseurs d'Albion.
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   (3 chroniques)



- Darren White (chant)
- Vincent Cavanagh (guitare)
- Daniel "danny" Cavanagh (guitare)
- Duncan Patterson (basse, claviers)
- John Douglas (batterie)


1. Lovelorn Rhapsody
2. Sweet Tears
3. J'ai Fait Une Promesse
4. They [will Always] Die
5. Sleepless
6. Sleep In Sanity
7. Scars Of The Old Stream
8. Under A Veil [of Black Lace]
9. Where Shadows Dance
10. Dreaming: The Romance



             



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