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IMPUREZA - La Caìda De Tonatiuh (2017)
Par MEFISTO le 7 Avril 2018          Consultée 1261 fois

Hey, Mef', tu savais qu'IMPUREZA avait sorti un nouvel album ?, me lance T-Ray sur le chat Facebook ultra secret des chroniqueurs de Nightfall. Façon de me dire, « Magne-toi, pépère, ça manque de Death flamenco sur NIME…»

Eh ouais, il y en a au moins un qui a retenu quelque chose de ma chro du premier album des Orléanais d'IMPUREZA, "La Iglesia Del Odio". Ah, lui et notre cher Metalomane. Je vous laisse lire son commentaire ensoleillé.

"La prudence de Tonathiu", Dieu du Soleil chez Aztèques. Oui, c'est lui que vous voyez sans doute sur la chaude pochette dorée, à moins que ce soit un guerrier lui rendant hommage avec une danse traditionnelle et passionnée post-sacrifice ? Allez savoir. On s'en fout un peu, on a des préoccupations plus sérieuses…

Car faut dire que du Brutal Death injecté de musique flamenco et de fretless, joué par des Français et non des bronzés andalous, ça ne court par les rues de pierres. Alors quand on aime le gros Death qui tache et que la culture hispanique nous en décroche une demi-molle de temps à autres, il est normal de tirer l'oreille sur ce qu'IMPUREZA a à offrir au parallélépipède monde métallique. Bon, bon… Si IMPUREZA joue du Death flamenco, j'ai le droit d'employer des mots complètement hors-sujet et absurdes.

Car mes chers Nimiens drogués aux chroniques de vos serviteurs préférés, il y a une riche dose d'absurdité dans la musique de ces Frenchies. Et cette remarque est positive. Le Metal est le style le plus ouvert et de loin, le plus hétéroclite et celui qui devrait le moins souffrir des généralités des imbéciles et incultes de ce monde. Alors quand on entend Death et flamenco dans la même phrase et qu'on est métalleux, on hausse les épaules en se disant : « Heu… WTF… […] Ah et puis merde, pourquoi pas ? . Et vous auriez raison de ne pas miser sur ce "whynot", car "La Caída De Tonatiuh" est un disque des plus dépaysants, en droite lignée de son prédécesseur, qui a eu la chance de subir toutes les railleries des puristes. Fini les comparaisons archi boiteuses avec GIPSY KINGS et genoux qui claquent dans les comics. Ce sont des cas-ta-gne-ttes.

Sept ans plus tard, le Metal et IMPUREZA ont évolué chacun dans leur cocon et le résultat est que "La Caída De Tonatiuh" sera probablement plus apprécié et respecté. C'est déjà une victoire, car le contenant est foutrement intimidant.

Quant au contenu…

Un chroniqueur doit souvent laisser ses émotions de côté quand le doute le submerge. On ne doit pas noter un groupe en fonction des facteurs originalité et audace, mais surtout sur sa performance et le ressenti face à l'œuvre. Et bien qu'IMPUREZA soit surprenant à plus d'un égard, quand nos oreilles se sont habituées aux inflexions flamenco, ont écouté les instrumentales torrides quelques fois et assimilé les chants/chœurs homériques sensés nous projeter dans une autre époque, on se rend compte que les Français sont avant tout un groupe de Death Brutal normal. En fait, on se concentre sur la musique, les riffs, les rythmiques, la créativité dans la structure et la compo, bref, on oublie l'influence première du quintette. Sinon, c'est que du pipeau.

Et c'est là que le glas résonne, cruel et vibrant de vérité subjective : IMPUREZA, lorsqu'il est dépourvu de ses artifices aztèques, est une brute qui se fond dans la masse. Certes, il varie les tempos, s'assure de pouvoir inclure le maximum de sèche possible dans ce brouhaha pour rappeler sans cesse qu'il est le Dieu Soleil, mais cette pilule de GHB passe ardemment chez les initiés. Il faut plus que des blastbeats, des hurlements consommés et des gratteux possédés par le démon pour nous déjouer. Surtout qu'à moyen terme, on pourra trouver que tant de violence couplée à des riffs flamenco est bizarre et abusif…

Mon impression après de multiples 50 minutes d'IMPUREZA en 2018 est que le groupe est peut-être trop marginal et quelconque (holà, l'antithèse !) pour s'emparer de la pôle dans son sous-genre. Comme disent les reines de beauté devant une robe à 5000 $ : « Sympa, sans plus ». Putain, je me sens comme un vrai salaud d'écrire cela, compte tenu de l'effort déployé, mais c'est par pur souci de transparence. Et c'est ce que vous exigez de vos serviteurs préférés, n'est-ce pas ?

Alors mon conseil : tentez seulement de ne pas vous égarer dans ce dédale mexicano-français et tout ira bien. Je ne vous promets pas d'écoutes successives par contre, "La Caída De Tonatiuh" est un vrai foutoir. Marquant, oui. Remarquant, non.

Note : 2,5/5.

Podium : pas envie. (©OSS 117) Hum… la pièce-titre est vachement intéressante quand même.

Indice de violence : 3,5/5 en raison du clash des cultures.

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- Lionelito (guitare)
- Guillermo (batterie)
- Florian Saillard (basse)
- Esteban Martin (chant)
- Olivier Hanoulle (guitare)


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