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SYMPHONY X - Underworld (2015)
Par FREDOUILLE le 21 Février 2018          Consultée 5311 fois

Nul doute que si je m’y étais attelé dans les délais impartis, cet album de SYMPHONY X aurait indiscutablement terminé en sélection du site. Pourquoi ? Parce que "Underworld", le neuvième opus des Américains, est tout simplement phénoménal et sans aucune contestation possible une grosse tuerie. Et bien évidemment il est très au-dessus qualitativement d’un "Iconoclast", un poil virulent, pas mauvais du tout certes, mais pas vraiment transcendant non plus pour du SYMPHONY X, le groupe américain nous ayant habitués à bien mieux par le passé et notamment sur "The Divine Wings Of Tragedy", et "V" deux albums bien plus progressifs d'ailleurs.

Basé sur la Divine Comédie de Dante et plus particulièrement sur la première des trois parties à savoir "L’Enfer De Dante", "Underworld" apparaît en tout cas bien plus varié et accessible que son prédécesseur. "Iconoclast" ressemblait à un blockhaus avec des compositions un tantinet tarabiscotées, presque indigestes par moments et dont on ne retenait finalement pas grand-chose. SYMPHONY X, qui a enregistré "Underworld" dans son propre studio (The Dungeon) avec la collaboration de Jens Bogren pour l'ingénierie du son (et le résultat est éminemment probant), a revu quelque peu sa copie et nous délivre donc un album beaucoup plus aéré avec un retour à quelques plans Prog (le très solide "Legend" et sur lequel Pinella déroule tranquille), quelques passages plus légers ("To Hell And Back") et à de très belles mélodies qui plairont probablement aux fans de la première heure genre donc "The Divine Wings Of Tragedy" ou à "V". Je pense pour le coup à des compositions telles que "Charon" avec un travail tout bonnement exceptionnel de la part de Michael Romeo (les soli du maestro y sont vraiment faramineux avec des avalanches de notes plus que jouissives), à "Without You" sorte de ballade qui apporte là un peu d'accalmie avec ses quelques notes acoustiques et sur lequel l'expression émotionnelle des vocaux de Russell Allen est palpable (le refrain est vraiment chouette !) ou à la superbe "Swan Song" probablement la composition la plus progressive de l’album (nous ne sommes pas loin de l’esprit de l’époque "Divine Wings Of Tragedy" avec ce piano rappelant sensiblement "The Accolade") agrémentée d’un pont absolument divin (Russell y est magistral) et d'un refrain tout bonnement sublime là aussi. On soulignera aussi le titre très varié et posé qu'est "To Hell And Back", plutôt musclé dans l’ensemble et un peu plus démonstratif (bonjour le tricotage de manche ! Idem pour les claviers) que les autres compositions de l'opus et doté là encore d’un break soudain et au final carrément jouissif.

À côté de cela, SYMPHONY X envoie toujours du lourd avec un riffing la plupart du temps explosif. Les guitares y sont affutées comme rarement. Lourdes et agressives, elles vous agrippent pour ne plus jamais vous lâcher et servent des compositions toujours cohérentes, puissantes qui vont cette fois-ci à l’essentiel (contrairement donc à celles de "Iconoclast"), plus directes donc (la majorité d’entre elles durent entre cinq et sept minutes, il n’y a guère que "To Hell And Back" qui est un peu plus longue – plus de 9 minutes) à l’image de ce premier titre (et premier single) "Nevermore" (précédé d’une magnifique introduction symphonique, "Overture", grandiose avec chœurs lyriques latins et tout le toutim digne d'une bande son de film), plutôt thrashy sur les bords aux riffs syncopés et avec des passages rythmiques absolument ébouriffants, mais non dénué de mélodies (les lignes de chant de Russell Allen apportent beaucoup pour le coup) et de soli absolument effarants, Romeo y étant techniquement monstrueux (est-il encore besoin de le rappeler ?).

Dans le même registre soit en mode Power on mentionnera aussi le titre éponyme "Underworld" plutôt dense, ou encore ce virulent "Kiss Of Fire" absolument dantesque, blasts à l'appui, riffing des plus efficaces avec des arrangements de toute beauté (chœurs, ligne de claviers qui donne du relief à l'ensemble... Quel final mes aïeux !), et la basse de Mike LePond qui explose tout. Une tuerie sans nom ! Autant de titres qui mettent en avant toute la versatilité et le talent de Russell Allen qui passe tour à tour et avec une certaine aisance de vocaux clairs à vocaux lourds et agressifs.

SYMPHONY X aura donc mis quatre années pour nous sortir le tant attendu successeur du décevant "Iconoclast". L'attente en valait vraiment la peine tant les Américains nous émerveillent véritablement sur "Underworld" en multipliant qui plus est les coups d'éclat sur presque chacune des compositions. Un break par-ci, un break par-là, des passages techniques complètement décoiffants pour ne pas dire ahurissants à l'image du tonitruant "Run With The Devil". Bref, les compositions sont magnifiquement ficelées, condensées, accrocheuses, très souvent mélodiques et loin des tarabiscotages rencontrés sur l'album précédent. La force de frappe s'en retrouve ici décuplée, le pouvoir d'accroche multiplié. Sans trop me tromper et compte tenu de la qualité ici proposée, "Underworld" s'avère être indiscutablement un des meilleurs albums de SYMPHONY X (dans le Top 3) et certainement un des meilleurs albums de l'année 2015. SYMPHONY X est grand, très grand !

Morceaux préférés : "Nevermore", "Charon", "Kiss Of Fire", "Swan Song".

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   FREDOUILLE

 
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- Russell Allen (chant)
- Michael Romeo (guitare)
- Michael Pinella (claviers)
- Mike Lepond (basse)
- Jason Rullo (batterie)


1. Overture
2. Nevermore
3. Underworld
4. Without You
5. Kiss Of Fire
6. Charon
7. To Hell And Back
8. In My Darkest Hour
9. Run With The Devil
10. Swan Song
11. Legend



             



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