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2011 Here And Now
 

- Style : Trucker Diablo, Staind, Asking Alexandria, Shinedown

NICKELBACK - Feed The Machine (2017)
Par METALINGUS le 9 Août 2017          Consultée 4677 fois

L'air de rien, le mouvement Post-Grunge est en perte de vitesse ces dernières années. Les plus gros ténors du mouvement ont depuis longtemps affiché le drapeau blanc. Certains groupes ont fait des comebacks le temps d'un album (CREED), d'autres sont dans un état de cryogénisation avec option "possibilité de retour" si l'envie leur en prend (STAIND et SILVERCHAIR en tête de liste). Seule une poignée de courageux continue contre vents et marées malgré les années et l’usure. Parmi ceux-ci, GODSMACK assomme la compétition à coup de marteau bien mérité, SEETHER expérimente quelques sonorités Pop tout en restant un brin malsain. Puis, il y a le cas NICKELBACK : LE groupe le plus détesté du mouvement et certainement de la planète musique. Plusieurs voient en leur musique une répétition infinie d'un seul même titre. Quand ce n'est pas Mark Zuckerberg qui se fout de leur gueule sur "Facebook", c'est Corey Taylor qui attaque personnellement Chad Kroeger en pleine entrevue. Bien sûr, avec plusieurs dizaines de millions d'albums vendus, les principaux intéressés doivent essuyer leurs larmes avec des billets de 20 dollars, ou tout simplement se boucher les oreilles avec les trophées amassés au courant de leur carrière.

Toujours est-il qu'en 2017, contrairement à plusieurs de leurs compatriotes évoluant dans la même ligue, NICKELACK est encore bien vivant et est prêt à nous délivrer une nouvelle cuvée de leur Post-Grunge habituel. Bien sûr, après l'immonde mais expérimental "No Fixed Address", on aurait pu croire que les Canadiens avaient de nouveau changé de style. Mais non, ils sont de retour avec la même sauce un peu tiède. "Feed The Machine" lance donc les hostilités avec la chanson-titre d'une durée plutôt inhabituelle de 5 minutes, la plus longue de l'album. Ce mid-tempo un peu mou n'a rien pour vraiment remplacer/concurrencé les anciens morceaux d'ouverture délicieux comme "Something In Your Mouth" ou "This Means War". "Coin For The Ferryman" arrive dans la plus simple tradition du groupe : c'est Rock, c'est Pop, c'est vite passé.

"Song On Fire", première balade de l’album, n'a peut-être pas la belle sensibilité de "Lullaby" ni la nostalgie de "Photograph", mais, en ce qui me concerne, est la première petite réussite de l'album. Le catchy et Western "Must Be Nice" débarque ensuite et, encore une fois, on peu de nouveau parler de semi-réussite : le titre fait bien dodeliner de la tête, mais l'auto-pompage n'est pas loin. Bien sûr, certaines langues diront que ça fait longtemps que NICKELBACK s'autoplagie. Dans le cas qui nous intéresse, le morceau pourrait être un succès si je n'avais pas écouté les albums antérieurs du groupe. Toujours dans la catégorie "mention honorable", on retrouve la Power-balade "After The Rain" avec une superbe ligne de chant et un refrain qui marque (un peu) les esprits. Bizarrement, les Canadiens semblent bien s'en tirer lorsqu'ils montrent leur côté fleur bleue, mais rate les morceaux plus Heavy. Pour ce qui est du milieu de la galette, pas besoin d'être médecin pour détecter à partir de la lune le ventre mou de l'album. Comme c'est toujours l'habitude avec NICKELBACK, rien n'est foncièrement mauvais, mais on peut sentir le réchauffé à des kilomètres à la ronde. Seule l'acoustique "The Betrayal (Act 1)" clôt l'album de belle façon, sans toutefois dépasser les attentes. Je conseillerai donc d'arrêter l'écoute après "After The Rain", ce qui équivaut à dire que seulement la moitié de l'album est vraiment digne de mention, et encore.

Le problème avec "Feed The Machine" est le même que sur les précédents : les Canadiens envoient du réchauffé à grands coups de belles lignes de chant accompagnées de guitares tantôt acoustiques, tantôt électriques en se croisant les doigts pour que personne ne s’aperçoive de rien. Le résultat se comptera fort probablement en millions d'albums vendus, en radiodiffusion et en tournées fort populaires. Les détracteurs continueront de se moquer du groupe, les analystes également. Rien ne change chez NICKELBACK, et donc logiquement, nos réactions aussi.

Titre préféré : "After The Rain".

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   METALINGUS

 
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- Chad Kroeger (chant, guitare)
- Ryan Peake (guitare)
- Mike Kroeger (basse)
- Daniel Adair (batterie)


1. Feed The Machine
2. Coin For The Ferryman
3. Song On Fire
4. Must Be Nice
5. After The Rain
6. For The River
7. Home
8. The Betrayal (act Iii)
9. Silent Majority
10. Every Time We're Together
11. The Betrayal (act I)



             



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