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2008 The Chainsaw’s Law
 

- Style : Down, Damageplan, Pantera
 

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INFERNOISE - The Chainsaw’s Law (2008)
Par WËN le 15 Mai 2017          Consultée 1149 fois

- "Et PAN ! T’es raide !" Hahaha ! Hey, mec, t’as compris ?! "Et PAN ! T’es raide !" … "PANTERAide, quoi !" : Provided by NiME-gag Darrell. Merci pour lui.

- Ouais, mais alors non, on va s’arrêter là tout de suite, garçon. Treize ans, c’est trop tôt pour rire de ça, alors t’es gentil, tes vannes, tu vas te les carrer bien pépouze au rectum, au chaud avec tes opinions… Et tu vas gentiment attendre qu'une ou deux générations y passent pour les ressortir, les comme ça. Un peu comme la position Le PEN-iste sur le Vél’ d’Hiv’, hein ! Tu vas voir, ça passera tout seul, aussi grosse et conne soit-elle [cette position].

Tout ça pour dire qu'à l'abord du cas INFERNOISE, faire preuve de "finesse" confine au putain de challenge, doublé d'un haut-fait digne des plus folles expériences de Jean-Michel Tentintruc ! Alors, on n’atteint pas non plus le niveau du trolling classe-Goliath qu'a été la nomination de l'Arabie Saoudite à la "Commission Des Droits Des Femmes" de l’ONU, mais grosso-merdo, on tient un truc. Et pour cause, chié dans un rade de la capitale espagnole et bercé à la San Miguel dès le berceau, le beau cas qui se présente là, issu de parents consanguins et sans doute terminé au mazout sur un coin de comptoir jauni n'est, on va le voir, pas là pour broder des paillettes.

Et si en intro on s'est risqué à loler sur le célèbre combo de cassos d’Arlington (PANTERA, quoi), c'est que le parallèle entre INFERNOISE et la bande aux frères Abbott/Anselmo (pardon ? quel bassiste ?) est trop flagrant (pour ne pas dire ahurissant), pour ne pas en tenir compte. Même une moule, scotchée à son rocher, rêvera secrètement d’aller plus loin dans la vie… Ici, l’ambition se limitant à peu près, ivre, à rouler sous une table : car à ce stade toute notion de simple influence, voire d'hommage un peu trop respectueux est amplement éclatée, balayée d'un revers de bite dédaigneux. En effet, ne restent bientôt sur la table, que quatre énoooormes paires de ballz, aux âcres relents de fuel et transpirantes comme des putes à l’église. Forcément, à trop macérer dans les bas-fonds (de slips) madrilènes, on finit par ne plus avoir d'autre loisir que de bricoler des camions volés, de picoler en s'arrachant les morpions… Et de mettre ça en chanson ! *gasp* Car ici, ça ne vole jamais très haut niveau thématiques (cf. "I’m The Motor" - Oui, il y a eu un avant James "I’m The Table" Hetfield), mais on s’en doute, la poésie étant pour les faibles, là n’est pas le propos !

En clone averti, outre ces thèmes, on retrouvera (forcément) les mêmes riffs de bûcherons en mode tronçonneuse-ov-hell ("Hellrider", "The Chainsaw’s Law", "Snakebite") que chez son grand frère texan, le même groove (parfois même davantage DOWN-esque, cf. "Alive Or Dead") et, jamais 2 sans 3, la power-ballade de rigueur ("Rebel On The Way") nous contant la difficulté d’être un rebelle à notre époque. Sans doute, le look cuir/mousse/tâche-devant. Pas facile, courage, les gars ! Bon, j’vais la faire courte sur le chant. Crasseuses et éraillées, les onomatopées de Rown Houland sont sidérantes de similitude avec notre alcoolique pas si anonyme de Phil Anselbeauf. Les saluts nazis et l’apologie du vin blanc en moins, on jurerait avoir affaire au frontman de PANTERA/DOWN (SCOUR maintenant, et j’en passe). Impressionnant !

Passé ces joyeusetés, et bien… On ne retient plus grand-chose, une fois arrivé aux 2/3 d’album. Ça continue à bourriner ses cordes, à bétonner sa partition, à gueuler comme un phacochère (on vous rappelle qu’à l’image du sanglier, celui-ci "grommelle" ou "nasille"). Et… Ayé, me semble qu’on a fait le tour de ce premier (et unique) album de INFERNOISE, car même si le groupe paraît encore en activité, celui-ci n’a guère donné de signe de vie depuis 2008. Du coup, je n’vais pas en écrire des tartines juste pour le plaisir : t’aimes PANTERA, bah, t’aimeras "The Chainsaw’s Law", forcément. Si au contraire les Texans te passent à 20 000 (lieues) sur ta mère… Bah, ça risque de grave te gonfler (surtout si y a plus d’alcool).

Bon soyons franc quand même, musicalement, c’est maîtrisé et ce Groove’N’Roll thrashy dépote sur une bonne moitié des titres. Le temps de 2-3 écoutes, ça défoule, c’est clair. Et puis il reste quand même un atout à ce disque, qu’on n’a pas abordé : c’est la prod’, pas dégueu (*), qui permet pour la première fois de la folle histoire de l’espace de profiter d’un album de PANTERA avec des graves, des aigus et des médiums dans un même mix. En soi, c’est déjà pas mal. Et pour l’humour et la finesse (à l’image du gros glaviot craché à l’intro de "Rituals"), ben, on repassera. Ou pas. Car une fois dessaoulé, pas sûr qu’on y revienne souvent non plus, à ce cas-là.

(*) Produit par Timo Tolkki (de STRATOVARIUS) et masterisé par Mika Jussila (des fameux Finnvox studios), ça se devait de sonner au moins "pas dégueu".

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- Rown Houland (chant)
- Israel Ortiz (guitare)
- Dan Hammer (basse)


1. Hellrider
2. The Chainsaw's Law
3. Alive Or Dead
4. Crossing The Valley Of Dead
5. Ritual
6. Rebel On The Way
7. Snakebite
8. I'm The Motor
9. All My Rage
10. Helltrain Co.



             



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