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DEATH METAL  |  STUDIO

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1998 5 The Sound Of Perseverance

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2001 Live In La: Death And Raw

VHS/DVD/BLURAYS

1998 Live In Eindhoven
 

- Style : Eternal Gray, Crypta, Gorefest, Cancer, Burden Of Grief, Necrowretch, Sinners Bleed, Gruesome, Horrendous, Control Denied, Morbid Angel, Insidious Disease, No Return
- Membre : Autopsy, Dark Angel, Cynic, Nattravnen, Obituary, Soen, Zimmers Hole, Tenet, Monstrosity, Iced Earth, Testament, Strapping Young Lad, Illwill
- Style + Membre : Sadus, Massacre, Chuck Schuldiner

DEATH - The Sound Of Perseverance (1998)
Par MOX le 3 Janvier 2003          Consultée 29938 fois

Grande carrière que celle de Death, outre les ultimes Symbolic et autres Human, le combo américain sort son dernier album, The Sound of Perseverance.. Titre qui paraît au final bien évocateur, une fois qu'on a bien écouté l'ensemble.

Death représente une légende dans le death-metal, toujours plus innovateur et surprenant, on peut dire qu'ici le groupe nous propose une sorte d'apothéose de leur style, le but final de ce qu'ils voulaient développer.
Tiré par les cheveux. C'est la première chose qu'on se dit une fois qu'on a fini d'écouter et après une petite dizaine d'écoute on se dit: complexe. Cet album représente les intentions de Death poussées à leurs extrêmes: ultra-complexe et jamais linéaire.

Premièrement Chuck a une voix plus typée black, ce qui, en plus de la pochette et du livret, annonce bien un style assez noir. Le rendu est très travaillé. Deuxièmement, le groupe use et abuse de tous ces styles de guitares différents et de tous ces sons, que ce soit pour les solos ou pour le reste des compos: parfois lourdes ou agressives ("Spirit Crusher") ou même résonantes ("Story to Tell"). Le son qui en découle est également assez sombre. mais comme je l'ai dit plus haut l'essentiel de cette critique repose sur le fait que tout est très compliqué. Les morceaux ne sont pas linéaires, presque trop peu. Death se complait dans le fait de changer de rythme, d'alterner breaks et contre-breaks ("Scavenger of Human Sorrow") au moment où l'on s'y attends le moins. Chaque compo est triturée jusqu'à la moëlle, les riffs qui en plus d'être techniques ("Story to Tell") sont tantôt tournoyants, typiques d'un death bien gras, tantôt mélancoliques (l'intro de "Bite the Pain").

Mais c'est surtout leurs changements: on passe ainsi aisément d'un un death lourd à des passages rapides, le rythme se retrouve souvent crescendo. C'est un gigantesque fouillis de musiques que nous propose Death, des solos impromptus, des montées en puissance; le tout très glauque et difficilement assimilable. C'est bien cet aspect complexe et invraisemblable que l'on pourra reprocher à cet album. Car à côté c'est majestueux. Toujours aussi technique, les solos s'enchaînent chacun bien différencié par rapport aux précédents. Plusieurs s'enchainent même dans un seul morceau: techniques, variés et émouvants ils placent définitivement Chuck au rang des grands guitaristes de death. La basse est très présente, tantôt placée en intro tantôt contrastant avec la lourdeur de la guitare dans certains passages ("Flesh and the Power it Holds").

Et puis cet album contient de véritables bombes comme "Spirit Crusher" tout en montée de rapidité ou encore "Flesh and the Power it Holds" paradoxalement plutôt linéaire comparé à la longueur du morceau. Et puis surtout "Voice of the Soul", absolument magnifique, mélange subtil de guitare acoustique à rythmique très latine et de guitare électrique. Un morceau instrumental mélancolique et prouvant le génie de Chuck. Oui c'est donc bien une chanson belle à pleurer, même pour un groupe de death. Pour terminer, Death nous offre une reprise de Painkiller. Bon ça vaut ce que ça vaut il faut juste apprécier la voix de Shuldiner. Eternel problème de la reprise calquée sur le groupe original ou se démarquant énormément.

Malgré le fait que cet album soit le plus travaillé que Death ait jamais enregistré, il reste difficilement compréhensible et un peu déroutant pour les fans de la première heure. Il reste néanmoins excellent, et Death peut alors se targuer d'avoir terminé sa carrière sur quelque chose de bien. Tout le monde ne peut malheureusement en dire autant.

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   (6 chroniques)



- Chuck Schuldiner (guitare, chant)
- Shannon Hamm (guitare)
- Scott Clendenin (basse)
- Richard Christy (batterie)


1. Scavenger Of Human Sorrow
2. Bite The Pain
3. Spirit Crusher
4. Story To Tell
5. Flesh And The Power It Holds
6. Voice Of The Soul
7. To Forgive Is To Suffer
8. A Moment Of Clarity
9. Painkiller



             



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