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Michael SCHENKER - Built To Destroy [msg] (1983)
Par JEFF KANJI le 16 Février 2017          Consultée 4446 fois

Les tensions sont palpables au sein du MSG. Le management reprend son influence sur Michael Schenker qui replonge dans l'alcool et y ajoute la cocaïne. Et le nouveau venu aux claviers, Andy Nye, compositeur qui bossera notamment pour TEN YEARS AFTER, Roger DALTREY ou encore Stéph de Monac' va en profiter pour glisser ses cartouches. Gary Barden, pas rancunier, retrouve sa place peu après le premier concert de promotion de "Assault Attack" à l'issue duquel Graham Bonnet est viré, et termine la tournée sans sourciller. Son retour au festival de Reading, à la dernière minute est acclamé par les fans. Il demeurera à jamais LE chanteur de MSG, l'emblématique frontman qui a été le plus présent lors de l'âge d'or du groupe.

Il faut dire que le jeune vocaliste vit avec MSG un rêve éveillé, lui qui fut repéré par le plus grand des hasards via une démo de son groupe FRAZER NASH non loin des bureaux de Chrysalis, le label de Michael Schenker, qui, saisi par le vibrato du jeune Barden, demanda à la rencontrer. Il faut dire que Gary a pris de l'assurance et lorsqu'il revient au sein de MSG, il vient de collaborer avec Gary Moore sur son "Corridors Of Power" et a même enregistré "Don't Take Me For A Loser" avant que le célèbre balafré ne décide au final de chanter ses chansons lui-même.

MSG est alors au sommet de sa popularité et Michael Schenker perçu comme un dieu vivant au sein de la communauté guitaristique ; la majeure partie des bretteurs des années 80 ainsi que les shredders de la fin de la décennie lui voueront un culte. Si au sein de l'effectif ça commence sérieusement à foutre le camp, Michael Schenker possède toujours, lorsqu'il s'acoquine avec Gary Barden, cette alchimie, qui a permis d'accoucher des "Cry of The Nations" et autres "Attack Of The Mad Axeman". Et il va encore en être question d'alchimie cette fois-ci, même si l'arrivée d'un claviériste qui compose va entraîner le MSG sur des terres moins orthodoxes, dans la direction qui semble émerger aux US, à savoir un Hard Rock classieux, lissé et Popisant qui séduit Michael Schenker. Ce sera encore plus évident avec les albums de MCAULEY SCHENKER GROUP.

Ici on est encore dans le Hard Rock classique caractéristique des premiers opus de la bande. La différence notable tient dans le fait que cette orientation vers le marché US va faire de "Built To Destroy" un album assez curieux, puisqu'en cherchant toujours à intégrer un chanteur plus séduisant pour le marché ricain, Derek St Holmes (Ted NUGENT) va se retrouver en studio pour enregistrer une autre version de "I'm Gonna Make You Mine" et aura le temps de mettre en boîte les couplets "Still Love That Little Devil" avant que le groupe ne parvienne à mener son projet à bien avec Gary Barden.

Ainsi deux mix de cet album existent, et le second, spécialement destiné au marché US présente une tracklist à l'ordre bouleversé, le titre "Rock Will Never Die" qui donnera son nom à l'album live sorti en 1984 se voyant même renommé "Walk The Stage". Alors quelles sont les différences notables ? Elles sont marginales, à l'exception du chant de Derek St Holmes sur les titres cités qui de fait ont un feeling plus ricain effectivement. La production d'origine est dans la droite lignée de ce que propose MSG depuis le départ, un Hard classieux mais rugueux où le son de guitare sublime des compositions parfois surprenantes à l'image de "Systems Failing" et ses empilements d'harmonies que n'aurait pas renié un Brian May. La version US propose un mix plus travaillé, plus puissant aussi, avec une stéréo plus ouverte et dont la batterie profite allègrement. En outre, l'influence d'Andy Nye est prégnante dans cette version US qui met les claviers bien plus en avant (à l'image du mix US du "Here I Go Again" de WHITESNAKE) et pas nécessairement pour le pire, le claviériste anglais ayant un goût très sûr et ses sons étant bien travaillés ; ils ne sont pas responsables du côté désuet que peut représenter un disque comme "Built To Destroy". D'ailleurs Michael Schenker disait lui-même préférer cette version, et je ne peux qu'être d'accord, même si le fait de se retrouver avec un autre chanteur sur le premier titre de la galette est assez perturbant.

"Built To Destroy" est un disque pénalisé par un contexte toujours tangent mais l'écriture reste de bon niveau même si on n'atteint pas l'excellence de l'album précédent. En outre, si des titres se distinguent ("Systems Failing", "Red Sky", "The Dogs Of War" ou l'instrumental "Captain Nemo", dans lequel Le Schenk' est une nouvelle fois éblouissant), cet album n'a rien d'un chef d'œuvre, à l'image de ce "Rock Will Never Die" qui n'a pas la classe d'un "Lost Horizons" malgré son développement qui se veut épique et sa version "Walk The Stage" bien plus efficace. Un bon petit disque typique de la première moitié des eighties, la fin programmée aussi du MSG qui le nez dans la blanche splittera peu de temps après.

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   JEFF KANJI

 
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- Michael Schenker (guitare)
- Gary Barden (chant)
- Chris Glen (basse)
- Andy Nye (claviers)
- Ted Mckenna (batterie)


1. Rock My Nights Away
2. I'm Gonna Make You Mine
3. The Dogs Of War
4. Systems Failing
5. Captain Nemo
6. Still Love That Little Devil
7. Red Sky
8. Time Waits (for No One)
9. Rock Will Never Die



             



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