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1982 1 Hear Nothing, See Nothing, ...
2016 End Of Days
 

1980 Realities Of War
  Fight Back
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1981 Why
  Never Again
1982 Hear Nothing, See Not...
  State Violence State Con...
1984 Never Again
1986 Grave New World
1991 Massacre Divine
1993 Shootin Up The World
2002 Discharge
2003 War Is Hell
2006 Beginning Of The End
2008 Disensitise
2011 Propaganda Feeds
2016 End Of Days
 

- Style : Disfear
 

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DISCHARGE - End Of Days (2016)
Par CHAPOUK le 23 Octobre 2016          Consultée 1964 fois

En Avril 2016, pour moi, il y a eu deux événements majeurs : la sortie de "The End Of Days" de DISCHARGE et celle de l'éponyme de RENAUD.

Et une chose est sûre maintenant, c'est que s'il y en a un qui a abandonné les pavés pour nous confesser qu'il embrasse les flics, j'en connais d'autres qui continuent de leur cogner sur la tronche à grands coups de six cordes !

Vous allez me dire : "Mais Chapouk ! T'as pété un plomb ? Tu compares juste l'incomparable là !"
Et je vous répondrai : "Je t'emmerde"
Ahem… Non… Je développerai un peu plus quand même : "Je t'emmerde, car …"
Non, non plus… En fait, je répondrai plutôt : "Oui totalement, je compare l'incomparable, c'était un peu de provoc gratuite pour donner un esprit Punk à la chronique (on parle de DISCHARGE ici, merde !). Mais c'est pas totalement incohérent non plus ce que je dis ! une pluie de bouquets Interflora tombe miraculeusement du ciel sur la chroniqueuse qui jubile . Quand on prend RENAUD jeune c'était "le chanteur énervant" qui se révoltait contre tout et tous (je vous renvoie "Où C'est Qu'J'ai Mis Mon Flingue" ou "Hexagone") et qui était un brin anar' sur les bords.
En fait je voulais juste faire une (grossière) comparaison entre le RENAUD jeune anar' qui a vieilli et que la société a finalement eu et les mecs de DISCHARGE eux aussi anar' (convaincus), qui ont aussi vieilli, mais qui n'ont jamais changé de discours."

Et ceci étant dit je vous ai ainsi résumé l'album !

Et là, vous allez me dire : "Mais putain, c'est quoi cette chronique foutage de gueule ?"
Ce à quoi je répondrai : "Je fais ce que je veux, prout !"
Bon et vu que vous allez commencer à me regarder méchamment et que je suis pas bien épaisse, je me calmerai un peu et je vous placerai le fameux "Roh ça va ! Je rigole…" qui me donnera droit à l'immunité (comme le totem de Koh-Lanta, oui) et qui me permettra de préparer rapido mes arguments :
"Bon ok, j'exagère un peu… Mais c'est juste pour faire passer l'idée que cet album est dans la droite lignée de ce qu'est DISCHARGE depuis ses débuts : un pavé bien noir de plus balancé à la gueule du monde entier… Et ce même après 8 ans de silence.

On s'en rend compte dès "New World Order", qui soit dit en passant est la seule piste atteignant les 3 minutes, avec son poum-tchak effréné, ses riffs incisifs et Rock'N'Roll en même temps et son chant éructé. Cette dynamique, le groupe va la garder pour toutes ses compos et va nous pondre quelques bandes-son pour les manifs anti-loi travail (c'était dans le contexte lors de la sortie de l'album) : "Raped And Pillaged", "False Flag Entertainment" dont le refrain se reprend à gorge déployée, le single "Hatebomb" ou encore "The Terror Alert".

Concrètement la messe est dite dès le départ, mais rien de nouveau sous le soleil pour autant DISCHARGE reste DISCHARGE un point c'est tout.

Alors on peut nuancer un peu tout ça en spécifiant que la prod beaucoup plus Metal donne quelques accents SLAYERiens voire parfois MOTÖRHEADiens à certains riffs, ce qui surprend un peu par rapport à celle du dernier album mais qui reste très agréable quand même.
On peut aussi dire que le line-up a encore bougé : Salut Rat ! Bonjour JJ Janiak, au chant ! Et avec Proper à la batterie on a les BROKEN BONES au complet qui jouent dans DISCHARGE (puisque les frangins Roberts en font également partie), c'est rigolo non ? Non ? Bon, tant pis… Enfin, du coup on comprend mieux pourquoi le chant de JJ Janiak est positionné pile-poil sur la frontière Punk/Metal, contrairement à celui de Rat qui était résolument plus Punk.

Et au final, le résultat on l'a sous les yeux, ou plutôt dans les oreilles : une galette sans réelle surprise mais efficace et qui défile plus vite que l'intro d'un album de DREAM THEATER ! Roh ça va ! Je rigole… regard furtif lancé aux fans de DREAM THEATER qui grognent un peu.

En tout cas RENAUD début Avril il nous martelait qu'il avait toujours la banane, DISCHARGE, eux, ils nous le prouvaient !"

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   CHAPOUK

 
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- Jj Janiak (chant)
- Bones (guitare)
- Tezz (guitare)
- Rainy (basse)
- Proper (batterie)


1. New World Order
2. Raped And Pillaged
3. End Of Days
4. The Broken Law
5. False Flag Entertainment
6. Meet Your Maker
7. Hatebomb
8. It Can’t Happen Here
9. Infected
10. Killing Yourself To Live
11. Looking At Pictures Of Genocide
12. Hung Drawn And Quartered
13. Population Control
14. The Teror Alert
15. Accessories By Molotov



             



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