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THRASH METAL  |  STUDIO

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1987 None Shall Defy

INFERNÄL MÄJESTY - None Shall Defy (1987)
Par CANARD WC le 2 Septembre 2016          Consultée 1560 fois

Je ne sais plus dans laquelle de mes chroniques faméliques je vous causais de mon fantasme d’un Thrash qui puiserait ses racines dans l’univers des zombies, mais il me semble que je vous ai déjà fait le coup. C’est pas beau de vieillir. Toujours est-il que si mon truc de Thrash-Roméro n’existe pas, pas mal de groupes ont su de tout temps distiller de si de là des petites références et qu’on a même dans l’ensemble pas mal de titres dont l’ambiance générale tend largement vers l’horrifique alors laissez-moi rêver dans mon coin, y a pas de mal à se faire plaisir tout seul.

Évidemment l’art musical n’a rien à voir avec le Cinéma au mieux s’imbrique-t-il de loin en loin, je sais bien tout cela. Sauf que là, plus d’art, on parle de Metal et de Zombies, on parle donc de secondaire et d’univers parallèles. « De toute façon, ton truc existe, même que c’est les MISFITS qui font ça, même qu’on appelle ça de l’Horror Punk dans les milieux autorisés, pauvre con » me direz-vous, je vous trouve pas très poli. Et j’en profite pour vous pousser du bout des palmes ce joli album de Thrash qui, s’il n’est pas d’inspiration à 100 % zombiesque, sent quand même le faisandé, use d’une imagerie ravissante et porte même en son sein un titre répondant au doux nom de "Night of the Living Dead" donc pauvres cons, vous-même.

Sa Majesté Infernale qu’elle s’appelle et son album "None Shall Defy" rentre pile poil pubien dans la catégorie des gentilles petites gâteries oubliées au fond du placard. Date de péremption : 1987. Belle année, un millésime mésestimé qu’il est d’être calé entre deux monstres du genre (1986 et 1988, les deux plus belles années fastes du Metal). Pas tout jeune, mais ça ne nous dérange pas nous autres amateurs de zombies et autres cadavres exquis. INFERNÄL MÄJESTY donne donc dans le Thrash gentiment « Evil » : voix rauque, riff grondant, tempo tabassant et certains pourraient voir dans ce fatras d’antan des prémices de quelque chose de vaguement Black. Le débat est passionnant, je sais, je me contenterais de parler d’un Thrash « Hellawaitsien » soit une belle description, valorisante et contextuelle. Dès lors, si vous eusses kiffé ce SLAYER-là, alors il y a de fortes chances que vous aimassiez assez cet album (académie française, me voilà).

Pour ceux qui n’ont jamais écouté de leur vie "Hell Awaits", je les enjoindrais sobrement d’aller pourrir en enfer comme de juste, se faire dépecer par de maléfiques démons rigolards. Et pour préciser un peu ma pensée et sortir de cette mono référence, il faut sans doute aller chercher du côté de SADUS, de NUCLEAR ASSAULT et sans doute d’un brin de DARK ANGEL pour les autres similitudes plus ou moins évidentes. Et si vous ne connaissez toujours pas "Hell Awaits", ni SADUS, ni NUCLEAR ASSAULT et que vous pensez que DARK ANGEL est le titre d’une série américaine avec Jessica Alba, faut pas rester ici, barrez-vous et ne revenez plus jamais (sauf si vous avez le numéro de portable de la petite poulette en question, c’est pour un copain).

INFERNÄL MÄJESTY est inquiétant comme il se doit quand on parle de ce Thrash-là des années 80, lancinant aussi et réjouissant. Réjouissant parce que ça riffe et inquiétant façon « Grand-Guignol » avec sa recherche d’ambiances et lancinant enfin (faut tout expliquer ici) car le groupe s’articule beaucoup autour de passages mid-tempo qui lui permet derrière de trancher dans le lard avec des accélérations, des breaks et des hurlements de désespérés de la vie. Dix gros titres au compteur (avec les deux bonus), menu plutôt copieux pour l’époque, de la qualité presque partout et une production très correcte. Rien de bien neuf sous le soleil de Satan donc, sauf peut-être pour les quelques lecteurs dans les parages désireux d’élargir leur connaissance es Thrash moisi. L’intérêt de ce "None Shall Defy" réside principalement dans sa sincérité typique, faisant de l’album un véritable Carbone 14 de ce qui se pratiquait il y a maintenant trente ans dans un genre alors en plein essor, de nos jours complètement rincé (pour ne pas dire essoré à grande vitesse).


Thrash de trente ans d’âge, vénérable donc, et qui nous faire dire que oh la la la comme le temps passe vite, c’est fou. Mais heureusement que je suis là pour figer un peu les choses, vous faire rebouffer un peu de ce Metal antique en toc (Thrash Obsessionnel Compulsif) et je remercie en toute dernière ligne droite mon ami LOLO (comme qui dirait STRALAUPITEK) qui m’a obligé à vous ressortir cette chose en guise de gage.

Note : 3/5.

Morceau préféré : "Night of the Living Dead" (forcément).

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   CANARD WC

 
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- Chris Bailey (chant)
- Steve Terror (guitare)
- Rick Nemes (batterie)
- Kenny Hallman (guitare)
- Psycopath (basse)


1. Overlord
2. R.i.p.
3. Night Of The Living Dead
4. S.o.s.
5. None Shall Defy
6. Skeletons In The Closet
7. Anthology Of Death
8. Path Of The Psycho
9. Into The Unknown (bonus)
10. Hell On Earth (bonus)



             



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