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THRASH METAL  |  LIVE

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Lexique thrash metal
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1983 Show No Mercy
1984 Hell Awaits
1986 Reign In Blood
1988 South Of Heaven
1990 Seasons In The Abyss
1994 Divine Intervention
1996 Undisputed Attitude
1998 Diabolus In Musica
2001 God Hates Us All
2006 Christ Illusion
2009 World Painted Blood
2015 Repentless
 

- Style : Machine Head, Harlott, Enforced, Holy Moses, Sadus, Alkoholizer, Razgate, Exhorder, Kristendom, Evile, Demiricous, No Return, Metallica
- Membre : Grip Inc., Suicidal Tendencies
- Style + Membre : Kerry King, Exodus, Forbidden, The Unholy Alliance , The Big 4

SLAYER - Live Undead (1984)
Par FENRYL le 7 Mars 2012          Consultée 9968 fois

Si on sait bien compter, même en utilisant ses petits doigts tout boudinés, on peut aisément se rendre compte que SLAYER, en 1985, n'est pas à la tête d'une discographie démentielle : un LP et un EP. Point barre.
Alors, effectivement, voir se pointer un live ne saurait pas surprendre grand monde dans le monde du Metal presque underground encore à cette époque pour nos natifs de SF.

Pourtant, nous ne sommes que 2 ans après l'apparition sur la scène Thrash du combo. C'est donc un passages test, la scène étant la zone d'expression par excellence pour SLAYER, qui y fait déjà plus que ses preuves !
A l'époque, ce "Live Undead" était à lui seul la définition de "minimaliste" : en nous servant un simple "7 titres", SLAYER se foutait quand même (un peu beaucoup) de notre tronche.
Heureusement, le monde du business a eu la bonne idée de rééditer cet opus enrichi de l'opus "Haunting The Chapel" quelques temps plus tard, version qui va nous intéresser ici (étant donné que c'est celle que j'ai achetée !!).

Ce pseudo concert donc (rumeur du fake qui perdure... pas prouvé, jamais démenti : prise de son en studio et réactions "live" placées par la suite... ??) enchaine 7 morceaux de bravoure d'un SLAYER qui ne ménage pas ses efforts. Une nouvelle contradiction ici encore (Tom et sa bande n'en sont plus à ça près !) quand on sait que la fainéantise est le pêché mignon de nos américains depuis pas mal d'années désormais...

Parlons de ce qui fâche tout d'abord car c'est flagrant : la production minimaliste, roots et hésitante qui dessert la galette. C'est bien simple, on a l'impression que le groupe joue dans la salle des fêtes municipale d'une commune paumée, tant la présence du public est audible. Les "Slayeuuuuuur" ou "Evooool" fusent dans tous les sens, parmi les 20 spectateurs qui semblent assister à la prestation !
A titre perso, et bien que grand fan du genre pourtant, l'artwork est foutrement kitch et cheap à mon goût. On frise l'amateurisme une fois encore. Je le précise souvent mais il s'agit de notre premier "regard" sur un album et je suis convaincu que nombre d'entre nous achetons (avons acheté) des galettes juste "parce que la pochette me branchait bien"... Si on applique cela ici, c'est un peu raté...

Pour le reste, il est difficile de prendre le groupe en défaut. La setlist est démoniaque, la prestation ébouriffante. Les riffs giclent littéralement dans tous le sens. Les soli s'enchainent à une vitesse ahurissante. Le duo King/Hanneman n'a déjà plus rien à prouver (même si les fausses notes à la pelle sont là pour nous rappeler que le groupe n'a sans doute pas du retoucher tant que cela ses bandes de prises son !).
La voix de Tom est claire, ciselée. Il assène ses textes avec une sacrée dose de férocité, se barrant dans des aiguës qui nous font actuellement regretter ce bon vieux temps.
Lombardo, de son côté, est l'immense batteur qu'il ne cessera d'être : un type appliqué à sa tâche, capable de nous servir une section rythmique de toute beauté.
C'est bien simple : SLAYER est en grande forme. Tout le monde est appliqué à sa tâche et ne laisse pas le doute plané sur ce que l'avenir va leur réserver !
La setlist à proprement parler est géniale. On ne va pas s'éterniser sur sa description puisqu'il s'agit de ce que le groupe a pondu de plus bandant depuis ses débuts. C'est crade, c'est méchant, c'est SLAYER !

Au moment de faire son choix en terme d'achat ou de sélection, on est en droit de se demander si ce "Live Undead" est :
- Essentiel ? Certainement pas, car cette dream team a depuis livré un tel monument dans le genre, une telle référence absolue et définitive ("Decade Of Aggression" pour les ignares) que la comparaison rend fatalement cette galette presque ridicule et kitch !!
- Dispensable ? Pas nécessairement si vous investissez dans la version décrite ici (autrement, vous êtes un collectionneur).

On est ici en possession d'un produit estampillé "futur maître du Thrash en devenir", à posséder pour tout fan qui se respecte un temps soit peu.

Fucking SLAYER.

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   (3 chroniques)



- Tom Araya (chant, basse)
- Kerry King (guitare)
- Jeff Hanneman (guitare)
- Dave Lombardo (batterie)


1. Black Magic
2. Die By The Sword
3. Captor Of Sin
4. The Anitchrist
5. Evil Has No Boundaries
6. Show No Mercy
7. Aggressive Perfector



             



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