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THRASH METAL  |  E.P

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Lexique thrash metal
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1983 Show No Mercy
1984 Hell Awaits
1986 Reign In Blood
1988 South Of Heaven
1990 Seasons In The Abyss
1994 Divine Intervention
1996 Undisputed Attitude
1998 Diabolus In Musica
2001 God Hates Us All
2006 Christ Illusion
2009 World Painted Blood
2015 Repentless
 

- Style : Machine Head, Alkoholizer, Holy Moses, Enforced, Exhorder, Evile, Demiricous, Harlott, No Return, Kristendom, Metallica, Sadus
- Membre : Suicidal Tendencies, Grip Inc.
- Style + Membre : The Big 4 , Exodus, Forbidden, The Unholy Alliance , Kerry King

SLAYER - Haunting The Chapel (1984)
Par BIONIC2802 le 28 Novembre 2009          Consultée 10117 fois

Bien meilleur son - sans être fabuleux non plus, c’est dire la qualité instrumentale qui nous a obligée à nous foutre, toutes et tous, de la forme pour se délecter du fond ! - que l’album fondateur précédent du mythe, ce E.P. quatre titres va consolider la légende déjà en marche après seulement cette fameuse première pierre à l’édifice ronronnant au doux nom de "Show No Mercy" sorti un an plus tôt… que nous pouvons qualifié d’album historique, d’ailleurs ! Pour les plus mordus d’entre-nous, sachez qu’une ré-édition datant de 2004 (et toujours en vigueur actuellement) vous permettra de cumuler sur un même album le mythique "Live Undead" et le "Haunting The Chapel" dont il est question dans cette chronique.

Dans la même veine que "Show No Mercy" pour les deux premiers titres et évolution non négligeable pour les suivants qui se découvrent, relativement j’en conviens, plus lents et en même temps plus travaillés voire complexes tout en continuant son exploration ténébreuse des plus sombres qui soient. "Haunting The Chapel" se veut plus déterminant dans la course folle de l’agression sonore et de qualité afin d’asseoir une notoriété indiscutable dans le genre.

En effet, tout amateur de SLAYER se doit de savoir ce que nous ressentons à l’écoute d’un putain d’excellentissime morceau culte qu’est "Chemical Warfare" - qui devient pour le coup, l’emblème de la patte « slayerienne » sans plus aucune connotation référentielle à divers groupes. SLAYER vient de trouver son créneau personnel toujours copié et jamais égalé encore de nos jours ! Que dire alors de son frère de sang qu’est cet impétueux "Captor of Sin" si ce n’est la fascinante ligne mélodique qui nous envoie valdinguer contre le mur si nous n’y prenons garde tant son efficacité est redoutable. Dois-je en rajouter ?
A eux deux seulement, SLAYER confirme son style et pénètre de re-chef son répertoire devenu classique pour notre plus grand bien. Ses deux morceaux d’anthologie revivent à chacune de leurs prestations partout dans le monde. SLAYER n’oublie jamais de les jouer encore et encore aux confins d’un épuisement qui n’arrivera sans doute jamais plus… Ou alors, faut que les musiciens meurent une bonne fois pour toutes !

Les guitare sonnent crûment et confèrent à cet enregistrement une ambiance malsaine et calculée aux riffs prêts. Pas de débordement ; que de la qualité de précision (chirurgicale diront d’aucun). En tout cas, le savoir-faire se décuple et la machine est en route vers son intransigeance visuelle et auditive qui ne peuvent plus servir de prétexte à maldonne. SLAYER fait du SLAYER et rien d’autre !

Le titre éponyme se veut plus tortueux que les deux bombardiers cités ci-dessus. Il en découle un « je-ne-sais-quoi » de sulfureux qui m’amène à penser que SLAYER est plus que puissant : il sait aussi nous transporter en terre inconnue. Souterraine et obscure, la composition semble vicieuse au point d’en être dérangeant à la première écoute. Ce savoir-faire, SLAYER va le cultiver à ne plus savoir où donner de la tête en maîtrisant la vélocité des rythmiques et le malsain des textes et ambiances générales propres aux malades mentaux et autres psychopathes sataniques (voire religieux, c’est pas incompatible !) qui semblent vouloir animer notre petite Terre bien proprette en apparence. Là où nous bloquons plus, ce sera sur la vision plus ambiguë, voulue et assumée par le groupe, sur un thème délicat que celui de l’Holocauste et d’un certain angle de vue abordé sur les guerres et autres formes de terrorisme…

Quant au petit dernier, Madame, l’intro ressemble furieusement à "Hit The Light" de « vous-savez-qui » mais qui se distingue directement après par un style plus criard et haineux que leurs petits camarades de Frisco. "Aggressive Perfector" est en fait le premier morceau enregistré par SLAYER sur la compilation "Metal Blade III" et qui les a fait découvrir au monde du Metal. Le célèbre critique Brian Slagel fut subjugué au point tel qu’il mis tout en œuvre pour faire collaborer son label (Metal Blade Records, donc) au groupe californien afin d’offrir la possibilité à SLAYER de se payer le luxe d’enfanter son premier album !

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   (3 chroniques)



- Tom Araya (chant, basse)
- Kerry King (guitare)
- Jeff Hanneman (guitare)
- Dave Lombardo (batterie)


1. Chemical Warfare
2. Captor Of Sin
3. Haunting The Chapel
4. Aggressive Perfector



             



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