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SONIC SYNDICATE - We Rule The Night (2010)
Par DARK MORUE le 13 Août 2013          Consultée 3156 fois

Et nous voici donc en direct de "On est pas Gruikés", l'émission qui taille gratuitement des gens désespérés qui ont rien demandé, présenté par Gontrand Luthier et animé par ses deux fidèles compagnons, les pertinents et indulgents critiques aussi objectifs que chevronnés, Éric Hitler et Émile Louis !
Et ce soir nous accueillons les valeureux artistes, les intègres, les beaux, les géniaux, les superstars montantes, les...


Gontrand : Bon euh merci la voix off mais stop là. Déjà que je sers à rien dans cette émission, tu vas pas en plus me piquer le peu de boulot qu'il me reste, hein ?

Oui maître. Continuez de nous émerveiller de votre voix si belle et si douce.

Gontrand : Voilà, c'est ça que j'aime entendre. On enchaîne donc.
Mesdames et messieurs, faites un grand bruit pour nos invités exclusifs, ceux dont les dernières œuvres sont tellement éblouissantes qu'aucun autre plateau de télévision n'est à la hauteur de leur charisme, les grands et estimés SONIC SYNDICATE !

Le chanteur chauve Nathan débarque en roulant les mécaniques, tout comme la bassiste Karin qui déboule pratiquement nue, sans rien pour cacher sa grossesse avancée. Le reste du groupe est aux abonnés absents, mais au fond on s'en fout, on a de quoi faire avec ces deux-là. Éric et Émile les fixent avec des airs de vautours, tandis que Nathan prend place en tentant de remettre sa mèche d'aplomb avant de se souvenir qu'il n'a pas de cheveux. Il prend alors la parole avec un accent texan forcé à couper au gode-ceinture.

Nathan : Mewci à tout le mound pouw l'accueil ! Cha nous faiw vwaiment tlé plaisil d'êtw...

Éric : Non arrête tout de suite ça c'est insoutenable. Pas la peine de faire genre tu viens des USA pour faire branché, t'es suédois comme tout le monde. Alors parle normalement parce que c'est aussi atroce à entendre ici qu'à lire pour les lecteurs d'un certain webzine.

Nathan : Ahem vous m'en voyez confus. Toutes mes excuses, concentrons nous sur l'essentiel et parlons de l'actualité du groupe. Car SONIC SYNDICATE est toujours bien vivant, malgré les pertes subies, par ces traîtres ne supportant pas que la musique que l'on réalise soit aussi accessible et couronnée de succès, la réussite de notre dernier opus en témoignant ! Merci encore à tous ceux qui nous ont aidé à traverser cette période difficile, l'expérience...

Émile : Nan mais euh, désolé de te couper dans ton élan mais tout ça on s'en bat les steaks. T'as vu à quelle émission t'es invité ? Ce qu'on veut savoir, c'est pourquoi votre dernier album c'est autant de la merde. Moi ça m'étonne pas que les seuls membres valables du groupe soient partis après former THE UNGUIDED, pour sortir un album assez mauvais mais au moins ancré dans le style du groupe auparavant, à savoir du sous-IN FLAMES tubesque et crétin. Là où votre dernier album donne dans la soupe infâme qui ne réussit même pas à tenir le faible cahier des charges exigé par Virgin 17. Parce que bon, dire que SONIC SYNDICATE est devenu commercial, c'est un euphémisme et personne y croit au début vu d'où on part...

Nathan est abasourdi, devient tout rouge et semble chercher ses mots. Tout le reste est souriant. Même Karin qui affiche un sourire niais.

Éric : Bon je vais prendre la parole puisque personne d'autre le fait. "We Rule The Night" est une catastrophe, mais ça tout le monde le sait. Savoir que le honteux "Turn It Up" en est de loin le meilleur morceau en dit très long, vu que c'est le seul qui dispose d'un refrain dont on se souvient, bien que le reste soit absolument à vomir et je parle même pas du clip qui tente de cacher la misère sous tout plein de gros boobs.

Nathan : Mais tout le monde aime les gros boobs ! Personne peut refuser ça quoi !

Gontrand : Effectivement, vu le crash que vous vous êtes payés, y'a bien besoin de sacrés airbags ! [RIRES]

C'est bien Gontrand, un jour t’arrivera à être drôle, vu le mal que tu te donnes, ça serait vraiment dommage. On se retrouve dans 30 min pour ta prochaine intervention constructive.

Éric : Stop vous battre et laissez moi finir.
Alors je disais... C'est un avis totalement personnel hein, mais c'est pas possible de pas être d'accord avec moi vu que je suis très cultivé et expérimenté. Et donc, votre album, c'est quand même une sacré blague. Déjà tous les morceaux sont semblables et passent tous à côté : on doit retenir deux refrains au bout de 5 écoutes, ce qui est dommage quand le groupe que l'on écoute semble incapable de faire autre chose que tenter d'être catchy. En plus ça se permet d'être incroyablement mou, de démarrer par deux titres catastrophiques (hurler des paroles aussi puériles que celles de "Revolution Baby" c'est assez triste, ç'aurait déjà été ringard et inoffensif dans les années 80) et surtout de se rater sur absolument tous les plans.
L'aspect Pop guimauve est foiré parce que les titres ne sont pas catchy du tout. Ils essaient, mais ils y arrivent pas, ça arrive à être linéaire tout en partant dans tous les sens. Le Metal on en parle même pas, j'ai jamais entendu une disto aussi gentille qui attend le 5ème titre pour tenter d'envoyer un riff, sans succès bien entendu. Et le chant hurlé, on oublie carrément qu'il est présent, il fait quasi rien d'autre que doubler des lignes claires.
Et le pire dans tout ça c'est bien toi, Nathan. Je chante pareil quand je tente d'imiter Lady Gaga avec des couilles tout en étant en train de pousser très fort un étron solide à en devenir douloureux. Forcer un chant clair djeunz à ce point c'est assez dingue, j'ai limite jamais entendu pire auparavant. Karin, quelque chose à rajouter ?

Karin : J'aime les bites.

Émile : Et c'est hélas le plus gros argument de vente du groupe à l'heure actuelle.

Karin : J'aime les bites.

Nathan : Ahem... Vous l'excuserez, depuis les photos promo et le tournage du clip elle sait plus rien dire d'autre. Les aléas de la vie de star...
Mais sinon je vous trouve gratuitement méchants. Vous n'avez clairement pas écouté l'album en entier, votre jugement est faussé et aucunement objectif, et c'est parce que c'est un genre que vous n'appréciez pas ! C'est ce genre de journalisme qui tue la culture, vous taillez les artistes et bloquez leur carrière, c'est une attitude cupide et honteuse. Essayez de sortir un album pour voir !

Éric : Bon, j'avoue, on pourrait sauver "Leave Me Alone" et "Break Of Day", qui relancent un peu l'album sur sa fin. Le problème, c'est que le chanteur est toujours le même. Donc c'est toujours insupportable. Et si je sortais un album, ce serait du Post-Slam Noise avec des beats Hardteck, du coup ça serait pas ton genre non plus, mais au moins ça resterait intègre et aucune grosse major voudra de moi. Signe de qualité évident.

Gontrand : Donc ça veut dire que tu nous enverrais dans les oreilles un colis de GRAND CORPS MALADE rempli de bites ? [APPLAUDISSEMENTS]

Sérieux c'est de pire en pire... Je crois qu'il va falloir couper court à la discussion, cette émission devient juste bonne à faire du Survivaure dans un Donjon aux reflets acides...

Gontrand : Alors Mesdames et Messieurs, c'était SONIC SYNDICATE ! Faites du bruit pour Nathan et Karin, ces artistes incompris qui nous reviendront bientôt avec leur nouvel album prévu pour 2016, "Bring The Party Tonight Bitch Fucking Suck My Dick Lol #YOLO #SWAGG" !!!
Et on accueille donc désormais notre nouvel invité, les SPICE GIRLS qui font leur grand retour avec un nouveau single exclusif en duo avec SKRILLEX et un featuring de Joey DeMaio !

Karin : J'aime les bites.

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- Nathan James Biggs (miaulements insoutenables)
- Richard Sjunnesson (hurlements lointains)
- Roger Sjunnesson (guitare)
- Robin Sjunnesson (guitare)
- Karin Axelsson (boobs)
- John Bengtsson (batterie)


1. Beauty And The Freak
2. Revolution Baby
3. Turn It Up
4. My Own Life
5. Burn This City
6. Black And Blue
7. Miles Apart
8. Plans Are For People
9. Leave Me Alone
10. Break Of Day
11. We Rule The Night



             



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