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Sodom
Agent Orange
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le 12 Octobre 2023 par HEAVY METAL KID


J’ai voulu écouter du DEATH ANGEL. Une envie, comme ça, de découvrir ce groupe moins âgé que moi. L’écoute de leur "Act III", il y a un quart de siècle, ne m’avait pas marqué pour un roupie. Sur une clef USB, pour la route, j'ai quand même sélectionné celui-ci, et un plus récent, pour me faire une véritable idée de ce groupe, tranquillou au volant. Derrière, j’avais remis ce bon vieux SODOM que je connais, mais pas aussi bien que son prédécesseur.

Merci SODOM ! Merci de m’avoir extirpé de l’ennui et de me balancer à la gueule un Thrash Metal digne de ce nom ! La différence de niveau de défonçage de tympans était flagrante. Et je vais arrêter de parler de DEATH ANGEL, ainsi que d’en écouter, tout en me gardant bien d’en faire une chronique peu flatteuse.

Qui ne connaît pas cet album de SODOM se rendra vite compte, à sa première écoute, qu’on a là du Thrash de compétition. Le premier titre, éponyme (et notons bien l’utilisation correcte de ce mot, trop souvent employé dans un sens aussi erroné que pompeux), est un modèle du genre, en plus sophistiqué quand même. Du génie, vraiment, cette chanson est géniale, et pas juste super. Le reste du disque maintiendra un niveau relevé, mais on évitera de parler pour autant de chef d'œuvre. Le groupe réussit à varier les rythmes et les plaisirs ("Remember The Fallen" ne dénote aucunement) sans pour autant éviter quelques moments de monotonie voire d'effets de répétition ("Exhibition Bout" et "Baptism Of Fire" provoquent quelques légères réminiscences de "Persecution Mania"...).

le 11 Septembre 2023 par BLUEMASK


Le Thrash c'est aussi une question de classe naturelle, et clairement SODOM ne l'a pas. SODOM est bourrin, leurs artworks sont dégueulasses, leur obsession pour la guerre en version gros bras est laide et limitée. Et pourtant sur ce disque et d'ailleurs uniquement sur ce disque, il y a un truc en plus, un heureux accident de parcours.
Bien sûr, il reste ces morceaux typiques bas du front et linéaires ("Incest", "Baptism Of Fire" par exemple), mais le porridge est aéré par quelques éléments vraiment sympathiques. Dans l'ordre, un titre d'ouverture éponyme foutrement bien construit et ravageur, du niveau d'un bon KREATOR, pour rester dans la teutonne rie. Ensuite, une bizarrerie, ce long break mid-tempo qui occupe une bonne partie de "Tired & Red" jusque là classiquement bourrin, avec ce riff groovy et ces interventions lead quasi mélancoliques, plus-Metallica-tu-meurs. Et ensuite encore un "Remenber The Fallen" mid-tempo assez élégant, un superbe solo travaillé sur "Exhibition Bout", une attaque Punk hymnique avec "Ausgebombt" et une reprise Rock sympatoche en fin de disque.

Au final donc, un bon album, comme quoi tout arrive !

le 28 Avril 2022 par NARCHOST


Comment faire suite au superbe "Persecution Mania" ? SODOM ne fait pas mieux mais ne fait pas moins bien non plus (enfin dans une certaine mesure).

Pour commencer, isolons les véritables bombes de cet album : elles sont au nombre de 4 en ce qui me concerne. Le titre éponyme reste un classique de chez classique un hit. "Tired And Red" avec son break sorti de nulle part et surtout le riff qui s'en suit qui est un cas d'école de headbang. "Remember The Fallen" qui possède un des plus beaux riffs du groupe. Enfin on trouve "Baptism Of Fire" où les cervicales en prennent pour leur grade.

Cependant, des morceaux comme "Magic Dragon" ou encore "Exhibition Bout" sont plus quelconques et font office de "remplissage". La reprise de TANK est anecdotique (je zappe).

Pour finir, un mot sur la production que je trouve parfaite ! le SON des guitares est joussif ! J'adore ce son bien sec et tranchant (comme "Master..." de vous savez-qui). Un régal auditif !

Un poil moins bien que l'album précédent mais ça reste une valeur sûre du Thrash allemand de l'époque !

le 07 Juin 2020 par MEGIDDO


Connaissant SODOM depuis leur premier EP de 1984, "Agent Orange" est le album du combo germanique que j'ai acheté en format CD. Après l'excellent "Persecution Mania" , "Agent Orange" atteint un niveau supérieur qu'ils ne connaîtrons plus par la suite. Le son est énorme, clair, puissant.
J'ai lu qu'Angelripper s'était imprégné du magazine mensuel NAM qui paraissait à l'époque et qui décrivait très bien ce conflit à l'aide de photos et d'article très bien documentés. Clairement Pro-USA mais l'ensemble valait largement le coup. Je l'achetais au fil des parutions aussi et ai encore toute la collection reliée. La pochette de l'album est très influencée par un dessin d'un chapitre sur ces mitrailleuses appelées mini-guns installées sur les cotés des avions ratissant la jungle. Ils feront des dégâts considérables.
Une petite parenthèse au sujet de l' Agent Orange : pour connaitre un peu le milieu des produits phytosanitaires, il faut savoir que toute l'industrie du secteur du jardin amateur a été crée en partie pendant la deuxième partie des années 70 pour justement écouler sur le marché tous ces stocks de produits initialement conçus pour atteindre des objectifs militaires. Pas étonnant de constater le nombre de maladies du crabe qui a pu se développer chez les agriculteurs et jardiniers amateurs adeptes des rosiers sans pucerons. Leurs jardins étaient beaux , les clichés de radiologie un peu moins. Peu importe pour nos amis de l'industrie produisant ces poisons , il fallait récupérer l'argent immobilisé dans ces stocks dormants à tout prix, y compris celui de la santé publique, les labos de la pharmacologie prenant le relais, une aubaine pour la vente d'autre molécules.
Bref, une sacré saloperie.
Back to the topic, comme très bien décrit dans la chronique, le break de "Tired And Red" est un des meilleurs que j'ai jamais écouté. Très fan aussi de TANK , la reprise de "Don't Walk Away" est réussie et donne un dernier coup de pied au cul pour clôturer l' album.
Celle de "Turn Your head Around" sur "Better Off Dead" est encore meilleure mais l'opus est déjà moins bon , Blackfire ayant quitté le navire.

le 12 Mars 2020 par ZEPEKENIO


en 1989, le Thrash Metal commençait à battre de l'aile menacé par l'éclosion d'un Death Metal aux dents longues.

Mais SODOM, c'est de l'allemand, c'est du solide et pas question de se laisser impressionner par une concurrence juvénile.

"Agent Orange" met les choses en clair : ça blague pas ici, c'est la guerre.

"Tired And Red" (avec son pont acoustique délicieux), l'énorme "Magic Dragon" (quelle intro !), le redoutable titre éponyme, "Baptism Of Fire" mitraillent sévère et achèvent vos conduits auditifs à coup de napalm.

Excellent disque avec une production enfin à la hauteur.

4 étoiles et pas 5 à cause des poussifs "Remember The Fallen" et "Don't Walk Away".













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