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Symphony X
The Damnation Game
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le 26 Janvier 2021 par THORPEDO


J'aime beaucoup SYMPHONY X et cet album est très certainement le vrai départ de ce super groupe. En effet, l'arrivée de l'incroyable Russell Allen, combinée au talent de Michael Romeo (et de Michael Pinnella qui composait beaucoup sur les premiers disques) va définitivement lancer la machine.
Et quelle machine !
Un chanteur hors du commun, dans le Top 3 du Metal Prog (pour ne pas dire dans le Top 1 !), des virtuoses à la guitare et aux claviers et une section rythmique d'enfer, ma préférée du groupe, je préférais Thomas Miller à l'actuel Mike LePond, je dois bien le dire et le sensationnel Jason Rullo et on obtient là un groupe à part.

Pour autant, ce premier "vrai" album de SYMPHONY X est loin d'être parfait, y a du bon et du moins bon et on est encore loin du chef-d'oeuvre qui suivra un an plus tard, à savoir "The Divine Wings Of Tragedy", quelle claque à l'époque !
Je retiens avant tout la trilogie initiale et notamment la sublimissime "The Edge Of Forever" ainsi que le morceau qui clôture l'album, "A Winter's Dream", le reste étant largement en-dessous selon moi.

Ce n'est pas grave, cela reste un album fondateur d'un groupe important à mes yeux, ça vaut bien un petit commentaire! 3/5.

PS : SYMPHONY X n'a pu tourner qu'après la sortie de "Twilight In Olympus" en 1998. J'avais eu la chance d'assister à leur concert, un de leur tous premiers donc, dans une petite salle - le Jas'Rod pour ne pas la nommer - aux alentours de Marseille. Résultat, c'était déjà dantesque, tant ce groupe est excellent en concert et les mecs étaient si contents de tourner enfin qu'on avait pu passer une bonne heure à plaisanter avec eux après le concert. Un très bon souvenir.

le 07 Juillet 2008 par MYLORDANGUS


The Damnation Game, le deuxième album de Symphony X donc. Sorti en 1995, c'est aussi le premier à me marquer, de part la présence de Russel Allen, qui va transcender la musique de Symphony X.

Ce qui marque tout de suite, c'est le style musical pratiqué ici. Dès les premières notes du disque, on ressent bien le caractère prog du disque avec, en option une marque très neoclassique. La musique reste assez sombre et plutôt intimiste. En effet, on est loin d'un prog à la Dream Theater, très démonstratif, ici, la musique y est plus ambiancée. Cela est fortement du à une production qui ne met en valeur aucun instrument, parfois on peut avoir l'impression d'avoir une musique en sourdine, mais heureusement la plupart du temps cela ne dérange pas, et ça renforce même l'aspect sombre et étrange. Et même si les riffs metal ne manquent pas (« Savage Curtains », « Dressed To Kill »,...), la musique ne possède pas toujours la puissance du heavy metal, privilégiant le caractère énigmatique.

Ainsi, « Whispers » est un morceau mid-tempo, proche de la ballade, mais avec un air hypnotique qui revient en boucle. Pareil pour « A Winter’s Dream, Prelude », une compo planante. Les paroles travaillées, la pochette curieuse ne font que renforcer cette impression d’un univers insondable... Cependant, il m'arrive de trouver cette apparence un peu froide et pas toujours immergeante.

Oublions cela, parlons maintenant technique. Car sur ce disque, il est question de technique. Mais jamais outrancière (ou presque), elle sert plutôt bien la musique, comme sur l'intro de Secrets, tout en retenue, un superbe passage. Michael Romeo est certainement celui qui donne l'aspect le plus metal à Symphony X, ses riffs n'oublient pas d'envoyer la purée quand il le faut. La batterie aussi, en alternant entre rythmes efficaces à la double ou plus techniques et syncopées. Russel Allen est totalement à l'aise, et varie habilement son registre. Ainsi, il rend le refrain de « Dressed To Kill » dément et carrément power metal par une voix aggressive, mais parvient à nous envoûter sur la part I de « A Winter’s Dream, Prelude ». Les solos de grattes sont très inspirés par Malmsteen et son sweeping, c'est dire le niveau. Le clavier répond parfois, mais tient essentiellement un rôle d'accompagnement, certainement ce qui la musique si étrange, mais mélodieuse et douce. La basse remplit son boulot sans fioritures.

Maintenant qu'on sait que l'instrumentation tient la route, faut voir si les compos sont bonnes. Déjà, elles ne sont pas très alambiquées, six d’elles tournent à une durée moyenne de 5 minutes. Ce qui n'est plutôt pas très long pour du prog. Et tant mieux, car on parvient ainsi à accrocher assez facilement. Parfois quelques longueurs (« The Haunting », « Savage Curtains »), surtout à cause d'un riff un peu trop technique qui ne me touche pas, mais la plupart du temps on s'y retrouve sans problème. Deux compos ressortent particulièrement. « The Edge Of Forever », longue de 8:58, dispose d'un magnifique échange piano/guitare, de solos inspirées et d’un bon refrain. Et « A Winter's Dream », en deux parties. Après une intro sympa avec la belle voix de Russel Allen, mais un peu longuette, la Part II, « Ascension », commence. Un petit solo de Romeo, un couplet et surgit le superbe refrain. Ce morceau donne un aperçu des prochains disques de Symphony X qui continueront dans la même voix, avec un caractère plus épique.

Donc pour ce disque, on assiste à une musique racée, pas forcément évidente, mais qui peut clairement envoûter l’auditeur sensible et pas trop rebuté par un aspect technique. Le metal est bien présent sous la nappe prog à touches neoclassiques. L’ambiance dégagée y est étrange et un peu magique, mais pas toujours touchante. 3,5/5, car j’ai comme l’impression que Symphony X se chauffe pour la suite ; et que je les aime bien, donc je les châtie bien.

le 14 Février 2007 par SAM


Pour moi cet album a comme principal défaut d'avoir été suivi par un monument tel que the Divine Wings of Tragedy, qui lui m'a beaucoup plus marqué (notamment parce que j'ai eu le malheur de posséder ce dernier avant Damnation Game me direz-vous).

Sinon pas grand chose à reprocher à l'album. Line-up superbe, bon équilibre... Il contient quelques classiques sur lesquels des milliers de shredders en herbe ont dû s'arracher les cheveux.

Quant à la critique, j'avoue qu'elle m'a fait sourire, comme elle ferait sourire Michael Romeo, féru de musicologie classique et d'orchestration - parce qu'une sonate de Wagner, ça n'existe pas, il n'a écrit quasiment que pour l'orchestre, et surtout pour des grosses formations philarmoniques avec moult cuivres, percussions, choeurs etc... (Un peu comme la longue intro de the Odyssey sur l'album éponyme quoi !)
...Ah, ça fleure bon les premières chroniques publiées sur NiME !


le 19 Janvier 2007 par KEVIN


Cet album de symphony x est parfait, aucun titre déçoit, un pur régal devant la technique non abusée des musiciens. Etant réfractaire des années 90 en croyant qu'il n'y avait rien de bon, j'ai pris ma claque en écoutant symphony x et Dream Theater. Je crois que je vais me procurer d'autres groupes de metal progressif, ce style est top.

ps: beaucoup de gens disent que le progressif est difficile d'accès et bien pas pour moi, ça rentre immédiatement alors que des groupes comme Europe (notament la chanson "The final countdown" [maitenant je suis à fond sur ce titre]) il me faut plus d'écoutes pour apprécier leur musique.

le 06 Décembre 2006 par IKKI


Quelle merveille cet album. Après un 1er disque moyen, SYMPHONY X se transcende et trouve enfin son rythme de croisière. Déjà, le nouveau chanteur, Russel Allen a une voix magique, puissante et ultra-mélodique. Son apport est considérable pour le groupe. Les compos sont plus maîtrisées, bourrées de feeling, avec des changements de ryhtme constants et intelligents (le superbe "The edge of forever"), des solos magnifiques d'inventivité... C'est simple, il n'y a pratiquement aucun titre faible (seul "Secrets" me paraît en dessous du lot).
Superbe disque tout simplement.













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