Quel hasard, "March Of Progress" tournait justement quand j'ai ouvert Nightfall et vu la chronique. Je vais de ce pas m'acheter un billet de loterie.
Effectivement cet album est un must dans la discographie de THRESHOLD, et pour qui aime le Prog où mélodie et émotion prédominent sur la technique pure. Son équilibre est parfait, étant à mon avis plus accessible que son successeur mais plus abouti / moins Pop que son prédecesseur. La production est incroyable, les claviers sont superbement intégrés et les solos de Karl Groom sont magnifiques. Même si tous les chanteurs ayant oeuvré dans THRESHOLD sont excellents, j'avoue avoir également une préférence pour Damian Wilson, qui livre ici une prestation exceptionelle et gorgée de feeling.
Par contre, mea culpa : j'avoue n'avoir jamais porté beaucoup d'attention aux textes de l'album, ce à quoi cette chronique va remédier.
Ce que j'adore de "March..." est que malgré la longueur apparente des titres l'album défile très rapidement, aidé par la variété de plans et ambiances. Je dois admettre que je préfère actuellement la deuxième partie de l'album, les monstrueux "The Hours", "Coda " et "The Rubicon" en tête, alors que passé la claque qu'est "Ashes" la première partie me semble un tantinet moins mémorable mais quand même d'un niveau exceptionnel.