J'ai trouvé cet album bien meilleur que les 3 précédents du groupe, qui semblait s'essouffler.
Pourtant, après une bonne introduction et un très bon riff (début de "Tower of Lies"), le premier quart d'heure de l'album peine à convaincre, trop quelconque, avec des refrains peu inspirés je trouve.
Par contre à partir de "When Truth Hurts", l'album décolle et ne redescendra plus.
Les ballades sont toujours bourrées de feeling, comme souvent avec ARP, et l'apport du violoncelle est un plus très appréciable!
Les titres heavy sont portés par d'excellents riffs, mention spéciale à "Touching Heaven". Les refrains sont solides, et la guitare lead touche son but.
A ce sujet, je trouve cet album très bien joué de la part d'Axel, les soli de guitare ne s'éternisent pas comme par le passé, ils sont justes et efficaces, toujours pertinents. Johnny Gioeli sublime toujours autant la musique par sa voix, et si j'avais un peu peur que Bobby Rondinelli n'assure pas autant que Mike Terrana, j'ai vite été rassuré, la rythmique est parfaite.
Je conseille fortement l'achat de la version limitée digipack avec 2 titres bonus :
- "Opus #6", un instrumental assez typé heavy et pas néoclassique comme je l'imaginais, de très bonne facture sans être transcendant ;
- "Way To Mandalay", reprise de BLACKMORE'S NIGHT, qui est LE meilleur morceau du disque, pour peu que vous l'ayez. L'interprétation est époustouflante et malgré la guitare solo sur 4 bonnes minutes, ça n'est jamais longuet, mais toujours juste. Un grand hommage au maître!
Au final, un album assez classique du groupe avec une guitare lead plus efficace, quelques touches de nouveauté (le violoncelle sur plusieurs morceaux, les sonorités orientalisantes du titre éponyme), et une inspiration au rendez-vous. Que demander de plus?