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Ayreon
The Theory Of Everything
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le 20 Février 2024 par CRUCHOT


Je l'ai réécouté hier, quelle merveille ce disque !
Les mélodies sont magnifiques, l'histoire est passionnante et plutôt facile à suivre, tous les chanteurs et chanteuses sans exception sont brillants dans leur interprétation, et malgré la longueur de l'oeuvre, on ne s'ennuie jamais.
Effectivement il n'y a pas de chansons à proprement parler, mais plutôt une succession de scénettes avec des dialogues, des émotions, de la tension dramatique etc. Et une fin douloureuse bien que sujette à interprétation.
On est à la croisée des chemins entre une comédie musicale, une pièce de théâtre voire un opéra, le tout sublimé par la créativité encore bien vivace d'Arjen Lucassen.
Le dernier très grand album d'AYREON et clairement un des meilleurs du maestro, toute période confondue.

le 10 Octobre 2018 par LOUVOIR


On a le droit de changer d'avis ? Parce que je relisais mon dernier commentaire sur cet album et il se trouve qu'entre temps, j'en suis devenu fan. Alors que se passe-t-il ? C'est l'âge ? On devient fan de prog passé trente ans ?

Peu importe, je voulais rendre justice à ce "The Theory Of Everything". Avec une équipe réduite, le chef d'orchestre Arjen Lucassen parvient à nous délivrer un album de Rock Progressif fantastique qui tranche nettement entre deux livraisons plus Heavy. Et s'il a mis du temps à me séduire, je suis finalement charmé par ces mélodies celtiques, ces ritournelles de claviers tellement reconnaissables, cette guitare sèche apaisante... Et ces voix ! Quelles voix !

En effet, avec AYREON, j'ai l'impression que les chanteurs et chanteuses se surpassent. C'est notamment le cas de Tommy Karevik sur cet album. Autant je le trouve à la limite de l'insipidité avec KAMELOT, autant ici il interprête avec justesse et sensibilité son rôle de prodige incompris. Même chose pour Christina Scabbia.
Écouter un album d'AYREON, c'est aussi toujours l'occasion de découvrir de nouveaux chanteurs inconnus (de moi en tout cas) et toujours excellents. Sur cet album, c'est John Wetton qui m'aura particulièrement impressionné par sa voix grave et profonde.
Et j'ai toujours une sympathie particulière pour Marco Hietala et sa voix reconnaissable entre toutes, toujours excellent dans son registre.

On a vraiment l'impression d'écouter une longue pièce musicale sans interruption, sans que l'ennui ne survienne, et c'est sans doute un coup de génie. On passe tout en douceur d'une phase à l'autre, et le temps semble s'accélérer tellement on est pris par la musique et par l'histoire racontée.

Une grande ré-évaluation à la hausse donc, c'est un grand 5/5 pour cet album !

le 29 Avril 2017 par LOUVOIR


Qu'il est décevant cet album ! Voilà à peu près ma réaction après l'écoute répétée de ce disque.
En effet, après l'excellent album au titre binaire, on pouvait croire AYREON intouchable. Cet album était tout simplement parfait. Un impeccable équilibre entre Prog, Metal, Electro (voire Indus) et Folk. Il faisait en plus suite au non moins excellent "The Human Equation", d'où un enthousiasme ébahi lors de sa découverte et un plaisir intact encore aujourd'hui à l'écouter.

Mais avec "The Theory Of Everything", AYREON se perd une nouvelle fois dans ses méandres progressifs qui me rebutent tant. Si le tour de force sur les deux précédents albums avait été d'arriver à plaire même aux allergiques au Prog comme moi, force est de constater que cet album est plutôt destiné aux fans du genre.
Du coup je suis un peu exclu de la fête en malgré quelques belles mélodies de-ci de-là qui viennent m'asticoter. Les fans de Prog apprécieront peut-être, mais ce n'est pas ma tasse de thé.

le 25 Février 2014 par SERAPHIN LAMPION


Très belle analyse, Ramon !
Je suis entièrement d'accord avec toi, cet album est superbe, plein de richesses qui se révèlent au fil des écoutes.
Maintenant jette-toi sur "01011001", tu ne le regretteras pas !

le 25 Février 2014 par RAMON


En voilà une de bonne surprise en 2013, surtout pour un ignorant comme moi, dans le sens où je n'avais jamais, mais alors jamais entendu parlé du projet AYREON auparavant.
Mais bon, la musique de maintenant, hein... OK, ça date d'il y a vingt balais ce truc (AYREON), tout de même... À cette époque j'étais plus jeune et ouvert d'esprit, curieux en un mot. En 1995, ma période Prog est derrière moi, vive les Keupons et les prods indé, MARILLION j'ai déjà donné (tiens Fish est présent sur un des albums !), YES et GENESIS aussi, de JETHRO TULL je ne réécoute que les deux premiers disques très Blues, KING CRIMSON n'est pas ou plus ma priorité et ASIA c'est de la soupe (déjà) has been, donc je ne risquais pas de découvrir cette chose.

Le temps passe et voici venu le temps de l'inévitable retour aux fondamentaux, les magazines de Hard offrent toujours l'asile aux artistes Prog et puis il y a aussi des sites internet bien foutus.
Et là, on croit découvrir un truc relativement moderne et on s'aperçoit que non, pas du tout et qu'il est possible de rester réactionnaire sans frissonner de honte.
La musique c'était mieux AVANT.
DONC.
Car au fond, ce qu'on entend tout du long de cette œuvre c'est une musique totalement ancrée dans les 70's, et liftée dans les 80's.

Décrire cette double galette s'avère être un exercice aussi complexe que la garniture qu'elle contient, on passe d'une ambiance, d'un genre à l'autre, avec ou sans transition, le tout dans un bonheur jamais mis à mal, tant le géant à l'allure débonnaire qui tire les ficelles, s'avère être un musicien aussi compétent qu'inspiré sur l'intégralité de ce que l'on peut qualifier comme étant un Opéra Rock.
On parle d'une œuvre progressive mais on peut y entendre également des réminiscences de "The Wall" des PINK FLOYD voire du "Quadrophenia" des WHO avec le bruit des vagues qui ouvre et referme l'opus.
Je laisse le soin à tout un chacun de trouver les références aux groupes cités plus haut dans ce commentaire en y ajoutant ELP.
On frôle la perfection et surtout, ce n'est jamais chiant, on reste captif d'un bout à l'autre sans jamais se plaindre ni pousser de soupirs, et puis on y revient de temps en temps et le plaisir reste intact.

Sinon, il y a une histoire.
Une fiction, sur la science. Le gars a juste inversé les mots et hop ! le tour était joué. Les personnages, cinq hommes pour deux femmes, on reste dans un univers machiste, sont assez manichéens.
Les hommes sont au mieux ambigus et (quelque peu) égoïstes, au pire avides et (absolument) égoïstes, quand les femmes sont pleines d'une compassion qui (les ?) confine à l'impuissance totale.
La théorie du tout sert de prétexte (une équation qui permettrait de relier les lois de la physiques entre elles, soit un genre d'anneau qui a le pouvoir sur tous les autres, on reste dans le domaine du fantastique en fin de compte) à une vision pessimiste de l'humain, un poil simpliste quand même.
Mais bon, il s'agit d'un Opéra, pas d'un essai et pour qui connaît le genre dans son acceptation classique, on est totalement dans les clous de ce que proposent les livrets en terme de cohérence de l'histoire, soit (un peu) au-dessus de ce que nous assènent 95 pour cent des blockbusters américains sur nos écrans.

Sinon, on peut aussi décerner la mention très bien aux interprètes qui livrent tous des performances vocales inspirées, parfois même émouvantes quand l'action le commande, toujours justes.
Évidemment, je suis très fan de John Wetton, dans le rôle secondaire du psychiatre à l'éthique pour le moins discutable, et d'ailleurs sa voix posée très bas lors de son apparition est juste incroyable.
Je suis également très agréablement surpris par JB Christofferson, toujours dans un registre grave qui donne épaisseur, maturité et autorité naturelle au personnage du maître, quel charisme !
Et puis chez les filles la performance de Cristina Scabbia est époustouflante, dans son rôle de mère aimante comme une Mama italienne on découvre un vrai volcan qui commet toutefois l'étourderie de pas s'apercevoir que son mari drogue leur fils psychotique à son insu, mais bon, elle n'a pas écrit le livret, donc...

Alors maintenant, il me reste à rattraper le temps perdu, car il va de soi que ce disque aiguise l'appétit et donne envie de se délecter du reste de l'œuvre de sieur Lucassen, ce qui promet moult ravissements si on suit les avis, chroniques et autres commentaires ici ou là.
J'ai acheté celui-ci après avoir écouté son ouverture sur le sampler d'un magazine, mais aussi parce que l'Artwork soigné m'avait tapé dans l'œil ; quelqu'un qui sait mettre les petits plats dans les grands a tout de même de grandes chances de vous servir autre chose que de la merde, et en l'occurrence cette Théorie se vérifie parfaitement avec cet album.













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