Le principal intérêt de ce live, c'est la performance de Chester. Ce type a un pouvoir magique particulier: il sue d'une aisselle. C'est vraiment fascinant de voir la tache qui auréole sa chemise partir d'un côté, gagner peu à peu en ampleur, telle la nuit jetant son voile d'ombre sur le monde, jusqu'à la transformer en pur torchon dégoulinant, sans aucune parcelle, aucun pouce de tissu sec. Voilà qui donne corps à l'expression "mouiller sa chemise" et c'est un joli euphémisme. Impressionnant.
Hors de toute polémique, j'aime assez bien son chant, un joli truc sucré en "clair" contrebalancé par des attaques plus brutales assez puissantes ; j'apprécie ce type de contraste. Après, on se rend compte qu'on a vite fait le tour du concert: plaisant quelques écoutes, puis la lassitude survient et tout paraît bien monotone. Sous le vernis... pas grand chose. Et après, la galette prend la poussière sur une étagère pendant de longues années et semble vouée à y rester pour quelques siècles encore.
Reste ce pouvoir magique incroyable à rendre Spiderman jaloux (mutation génétique, abus de drogue?).