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Infectious Grooves
The Plague That Makes Your Booty Move
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le 28 Décembre 2023 par BLUEMASK


En 1991, SUICIDAL TENDENCIES est en état de grâce, déjà depuis deux albums et va bientôt sortir un nouveau chef d'oeuvre. Dans quelques temps, Muir va prendre le melon, devenir encore plus parano, jaloux, croire que toutes les idées sont bonnes, mais pour l'instant, tout lui sourit et il a envie d'essayer. Aidé de son nouveau compère Trujillo, INFECTIOUS GROOVES se veut donc une parenthèse joueuse et fusion, une version détendue et funky de ST.
Il y a trois titres exceptionnels qui surnagent clairement, "Therapy" avec Ozzy sur le refrain, vrai tube fun et dansant, "Infectious Grooves", implacable fusion Funk-Rap-Thrash, et "Do The Sinister", hymne Dance-Metal, mais aussi une série de titres peut être moins immédiats mais éminemment sympas, "Stop Funk'n With My Head", le Ska-Thrash "Monster Skank", "Infecto Groovalistic", notamment. L'attention baisse quand même le temps d'un "I'm Gonna Be My King", qui ressemble trop à du ST un peu faiblard, et d'un "Back To The People", funkerie trop longue, un peu chiante. De même, si les interludes ancrent le disque dans une atmosphère décontractée, l'excès est l'ennemi du bien.
Cela reste un sacré bon disque-ovni, que ce meta-groupe n'égalera jamais. Le suivant sera encore plus fun, mais moins consistant, et sur le troisième, le groupe coulera, comme le reste de la carrière de Muir.

le 23 Septembre 2018 par PILGRIMWEN

Album de référence pour les amateurs de Fusion/Crossover. On dirait un SUICIDAL TENDENCIES décomplexé et (parfois) barré. Fin 80s-début 90s, c'est comme si certains musiciens issus de la scène Hard Rock et Metal avaient décidé de faire sauter le verrou du "conventionnalisme" et de s'engouffrer dans la brèche. Ce disque est un bel exemple de promenade en dehors des sentiers battus !

le 01 Octobre 2009 par HAWKMOON


A cette époque, nombreux étaient ceux qui ne juraient que sur les RED HOT CHILI PEPPERS. Quelques autres parlaient avec révérence de cet album. Alors que j'avais du mal à accrocher aux Red Hot, j'ai tout de suite été séduit par cet album qui sait être funky sans se défaire de l'esprit metal qui l'anime. A cette époque, tout semblait sourire à Mike Muir et à ses complices.

Près de 20 ans plus tard, le constat d'échec n'en est que plus difficile à digérer. Mais que ça n'empêche personne de se jeter sur cet album, ça reste frais, ça reste bon et ça donne toujours autant la pêche.

le 15 Novembre 2008 par SISCO


Et une bonne claque dans la face ! Je ne sais pas comment est né cette idée des INFECTIOUS GROOVES mais en 1991 il y avait beaucoup de groupes super techniques, des additions de musiciens type Mr BIG et en fait c'était, à mes yeux, surtout des groupes de poseurs, avides de reconnaissance médiatique. Mike Muir et son génie chicano, Robert Trujillo, avaient une autre approche : défoncer les murs du métal avec une basse funky alors totalement innovante. Résultat, du Suicidal débridé, ce "Therapy" qui s'incruste grâce à la magie d'Ozzy et le timbre si particulier de Muir. Attention parfois la basse devient presque indigeste tellement il y en a à tous les étages, tellement elle est mise en avant au mix mais c'est du pur feeling. Prenez "Infecto groovalistic" et essayez de trouver un bassiste aussi malin, qui fait aussi bien tourner le groove. C'est quand on écoute cet album que l'on se dit que Trujillo, chez METALLICA, joue... avec un seul doigt ! Attention côté guitares, ça ne dort pas non plus, ce n'est pas le genre de la maison, on retrouve d'ailleurs Phil Kettner de LAAZ ROCKIT. Cela ressemble à une grosse fête d'anniversaire, un bœuf parfaitement maitrisé avec quelques grosses bourrinades au passage ("I'm gonna be my king"). Bref ça se lâche et ça fait du bien en 91, époque charnière. A posséder pour dire à ses copains de bureau que " oui les metallos sont des putains de musiciens ".

le 14 Décembre 2007 par ERWIN


16 ans déjà qu'Ozzy parrainnait nos joyeux gars de Venice beach sur la vidéo de "therapy" . Mike Muir , sans doute le plus grand frontman du métal s'était bien éclaté sur cet album qui contient en particulier le monstrueux "do the sinister" dont les prises live sont réellement apocalyptiques, un morceau d'anthologie.
Roberto est bien sur à l'origine de ce projet, et sa basse vrombit comme jamais tout le long du skeud.
Un instant de pure déconnade, et quel souvenir pour tous ceux qui auront vu Infectious en première partie de ST. Mike est vraiment exceptionnel.













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