Cet album est avant tout une gifle : une gifle puisqu'il renie toutes formes d'ambiance, de son, de contexte des albums précédents. Une gifle car c'est un disque en roue libre : le père Glenn joue au petit chimiste avec la belle sélection de machines et boites à sons reçues à Noël.
Problème : n'est pas Trent Reznor ou Jourgensen qui veut, et l'apprentissage précipité et bancal des sonorités indus de la part de Danzig est raté. Le résultat est une accumulation de mauvaises idées et de gestes non maîtrisés et l'auditeur est partagé entre gêne et dégoût.
En comparaison, "Kill Fuck Die" de W.A.S.P. est, certes bancal car arrivé sans crier gare, fardé de ses atours indus, mais était d'un niveau de compos intéressant (sans être un chef d'oeuvre). Ici, "BlackAcidEvil" est juste sans inspiration et l'on cherche les moments auxquels se raccrocher.
Un album qui, non seulement est une gifle, mais est -surtout- une bonne séance de malaise.