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Danzig
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le 03 Mars 2023 par BLUEMASK


Avec son précédent album, DANZIG, le groupe, avait atteint un sommet. Sur tout sommet, se pose alors la question de la direction à prendre. Certains suivent la ligne de crête espérant rester aux mêmes altitudes sur le même secteur, d'autres visent un autre sommet quitte à devoir redescendre franchement au début.
Danzig, l'homme, fait un peu des deux, en faisant descendre seulement la pente sommitale à son groupe pour espérer gravir le Pic de L'Erdutemps, pas bien loin.

Niveau emballage, en ces temps post-grunge et préindustriels, Danzig, l'homme, opte pour une production moins Heavy, moins Doom, moins carrée pour un son plus organique, plus rock, plus Punk. A titre personnel, je coche la case 'moins', trouvant la production solennelle et Heavy de "Danzig III", vraiment plus cohérente avec les ambitions gothiques de DANZIG, le groupe.

Niveau compositions, Danzig, l'homme, tente des choses, à dose homéopathique sur certains ("Bringer Of Death par ex) et franchement sur deux titres, avec un résultat inégal. "Can't Speak" aurait pu être un bon titre new-wave bruitiste avec un chant de-danzigué, mais est bien trop linéaire pour passionner. Par contre, la marche SM industrielle "Sadistikal" est une belle réussite, sans chant du tout, qui voit DANZIG, le groupe, côtoyer "Throbbing Gristle".

Le reste du temps, le groupe reste tout de même pas loin de son camp de base, avec plus de succès, mais quelques ratés. Ainsi, l'opener "Brand New God" fait un peu peur, Danzig, l'homme, voulant montrer la force de son organe et de son groupe, en en faisant un peu trop sur un titre brouillon. A côté de cela, rapidement, "Little Whip" en mode montagne russe épate; "Going Down To Die" sans atteindre la beauté sépulcrale de "Sistinas" est d'une belle mélancolie, "Dominion" est parfaite et tout le reste fonctionne bien.

Ayant atteint le Pic de l'Erdutemps, tout de même moins haut que le sommet précédent, Danzig, l'homme, va décider d'emmener DANZIG, le groupe, vers un autre sommet bien à la mode, la Dent de Lindu... mais un alpiniste, ça se repose...



le 18 Décembre 2019 par VALEK


Le quatrième DANZIG est très bien car Glenn module d’avantage sa voix. Il ne passe pas son temps à gueuler comme sur le troisième opus. Les compositions sont très sombres et réussite. Mes titres préférés : "Can't Speak", "Dominion", "Son Of The Morning Star", "I Don’t Mind The Pain", "Stalker Song", "Let It Be Captured".

le 29 Avril 2016 par CLANSMAN57


L'ambiance mortuaire est poussée à son paroxysme sur ce 4ème chapitre, on suffoque...
Malheureusement, les chansons ne sont pas bonnes du tout.
Dans ces conditions, l'ambiance maîtrisée ne sert pas à grand chose.

DANZIG marque ici le début de son déclin, la suite ira même voir encore plus profondément dans les tréfonds de la médiocrité.

Il faudra attendre 2010 pour avoir un bon disque de DANZIG... et encore, ça n'est que de la redite, certes plus inspirée, mais de la redite quand même.

Pas grave, il reste les 3 premiers albums et au pire, il y a d'autres groupes.
Rien ne sert de se lamenter au sujet d'un artiste, car il ne nous convient plus.
Absolument toute bonne chose à une fin.

Bah ouais, on va tous crever un jour.



le 28 Avril 2010 par MONSIEUR P.


On peut dire que c'est à partir de cet album que DANZIG commence sérieusement à nous rendre impuissant ; finies les balades en forêt et les rêves érotiques, finis l'amour et l'aventure, car ici nous commençons sérieusement à nous faire vieux et à puer des pieds, la mer s'en est allé et les moules avariées commencent à suinter, décidément, plus le temps passe, moins je me sens jeune, c'est dingue !

le 09 Février 2010 par JEF DE LA LUNE


Pas vraiment d'accord avec la chronique et la note attribuée pour cette chronique du 4 de DANZIG. Certes, par la suite, M. Danzig va d'abord essayer de surfer sur la vague du Metal Indus (en recrutant entre autres Tommy Victor de PRONG), sans grande inspiration d'ailleurs, avant de revenir vers son style d'origine pour des albums pas aussi bons que les premières livraisons de L'Evil Elvis. Mais ce 4 représente, à mon avis, l'aboutissement du style DANZIG : ambiance mortifère, voire suffocante ("Until You Call", "Can't Speak") et morceaux franchement bien construits sans oublier cette voix de crooner from hell (par moments, on dirait Nick Cave possédé je trouve). A ce propos, sur les 3 premiers albums, Glen Danzig avait tendance à pousser un peu trop sa voix, à brailler à en devenir agaçant parfois, alors que sur ce 4, il semble être plus maître de son organe vocal et la prod', les riffs... Bref, cet album (et le 3) sont mes préférés du ténébreux nain ex-chanteur des Misfits.













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