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Danzig
Danzig Iii : How The Gods Kill
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le 30 Janvier 2023 par BLUEMASK


Glenn Danzig restera toujours moi avant tout le leader des MISFITS, groupe essentiel de Hardcore Punk idiot donc important, mélangeant, ambiance de serie Z, d'horreur qui fait pouet pouet, avec un vrai génie pour pondre des hymnes portés par un amateurisme touchant et des mélodies divines.
Il faut croire que le bonhomme avait une vraie face obscure, un vrai romantisme pour lancer DANZIG, groupe à 180° des MISFITS. Si les deux premiers albums étaient bons, par moments très bons, mais finalement très classiques dans le songwriting, son propos se déploie complètement sur ce disque. Nous y retrouvons une série de titres attendus mais excellents (à l'exception de "Dirty Black Summer", que je trouve un peu balourd), heavy obscur aux relents d'un Stoner naissant.
Et à côté, il y a quelques perles qui disent autres choses, Le titre d'ouverture nous fait entrer de plain-pied dans une ambiance noire, douloureuse. Autre grand titre, plus energique "Anything" ressemble au meilleur de The CULT en concert privé chez la famille Adams. "How The Gods Kill" est exceptionnelle dans sa construction, dans la douleur qui transparaît par la voix de Danzig... "Sinistas" est tout simplement une des plus belles ballades du genre, un incroyable morceau gothique, à la tendresse bouleversante, comme si Elvis PRESLEY reprenait une ballade des CURE avec comme backing band le LED ZEP tardif.

Ce qui frappe est l'apparente sincérité du propos, contrairement bien entendu à l'ambiance déviante des MISFITS et aux premiers DANZIG. Je ne sais pas pourquoi il souffre, Mr Danzig, je ne sais pas s'il croit vraiment que le diable est son unique planche de salut, mais tout le disque le hurle d'une manière homogène et convaincante, à commencer par sa superbe pochette. Il n'a jamais aussi bien chanté, et cette voix, mélange de Morrison, d'Elvis et de Roy Orbison, est confondante de sincérité, dans la colère un peu, mais surtout la tristesse, le désespoir et la tendresse.

Obscur, sombre, gothique pour faire court, mais lumineux.

le 05 Janvier 2020 par VALEK


Nous sommes dans l’âge d’or avec "Danzig III". Le seul défaut principal est que Glenn ne module pas tellement sa voix, il le fera d’avantage sur le quatre. Il a tendance à gueuler sur des chansons parfois longues. L’Atmosphère est très sombre et obscure et la musique est très bien composée. DANZIG est au sommet de son Art avec cette dernière grande offrande. Mes titres préférés : "Anything", "Bodies", "How The Gods Kill", "Dirty Black Summer", "Left Hand Black", "Heart Of The Devil", "Do You Wear The Mark", "When The Dying Calls".

le 29 Avril 2016 par CLANSMAN57


Le démon DANZIG est ici tiraillé entre mélancolie et noirceur.
On dirait qu'il se bat pour se débarrasser de cette aura noire qui flotte autour de lui depuis la naissance de son groupe.

Il se montre plus mature, le côté sexuel des deux précédents opus est complètement effacé, il préfère montrer son coeur... preuve que même le diable est doté d'un coeur qui connaît le tourment.
"Sistinas", romance noire sous cathédrale en atteste.
Une danse avec une charmante vampiresse... mais ça n'ira pas plus loin, les sentiments se sont gravés dans le coeur de la Bête.

Donc on peut déceler un côté gothique plus prononcé, les âmes en peine s'échappent de cette cathédrale qui les retenait en otage depuis bien trop longtemps...
Cependant, elles ne savent pas où trouver leur sérénité, les portes infernales se dressent dans un horizon encore lointain et sont bien closes, ne laissant vagabonder aucun rayon de soleil sur ces terres noires...

Glenn n'en oublie pas pour autant de s'énerver à l'aide d'une rage héritée du Rock à certaines reprises.
Le Blues noir se fait également plus discret, même s'il est présent, peut être de façon plus ténébreuse.

Un beau disque doté d'une belle profondeur.

le 08 Juin 2011 par CUZION


Superbe album de DANZIG. La voix de Glenn est parfaite, une prestance juste et toujours bien placée.
Un beau mélange de heavy, rock, blues et une ballade agréable à souhait.
Cet album s'écoute sans problème, d'une traite.
Il n'y a aucun faux pli, tout est parfait... trop en fait.
Ce qui ne lui fait pas décrocher le 5 étoiles, c'est que c'est bien trop propre. Rien à jeter, mais il lui manque ce coté "raté" ou "sale" qui prouve que l'album est réalisé par conviction plus que par perfection.
Mais il restera dans les meilleurs albums que j'aie pu écouter quand même.

le 25 Octobre 2010 par LUDOVICO


Au début des 90’s je ne connaissais DANZIG qu’à travers le premier album qu’un copain m’avait prêté. Puis j’ai vite laissé tomber et ce pour deux raisons :
La première est qu’à cette époque j’étais en pleine découverte des DOORS. Je ne dois pas être le seul de ma génération qui ait découvert ce groupe mythique grâce au film d’Oliver Stone.
La deuxième raison est que j’apprécie grandement THE CULT. Ian Astbury ayant des caractéristiques vocales similaires à celles de Jim Morrison et Glenn Danzig, il y avait fatalement une formation en trop. Instinctivement le rejet s’est reporté sur DANZIG et ce groupe est tombé dans les oubliettes de mon esprit.

La pauvreté musicale de la dernière décennie étant ce qu’elle est, elle m’a inévitablement amené à ressortir des tréfonds de la cave tous les groupe secondaires que je survolais à la fin des 80’s.
Le temps aidant je suis parvenu pleinement à dissocier DANZIG des deux formations précitées.

DANZIG est un bon groupe et je ne l’ai découvert que sur le tard. Tous les morceaux de cet album sont excellents. Ils possèdent ce qui est trop rare de nos jours : des lignes mélodiques claires et bien définies sans jamais tomber dans une surenchère technique. Une musique posée en somme.
Aujourd’hui, je ne suis plus agacé par les similitudes avec les DOORS et je prends cette musique pour ce qu’elle est : simple, structurée, comportant la dose de lyrisme qui convient. DANZIG en fait parfois un peu trop mais c’est tout de même un bon vocaliste qui, je le pense, assume pleinement sa lointaine parenté artistique avec les DOORS, ce que je n’avais pas compris à l’époque, perdu que j’étais au milieu de ces trois formations.

Aujourd’hui, DANZIG prend toute la place qui lui revient dans mon univers musical, le chemin pour y parvenir aura simplement été plus tortueux que pour THE CULT et les DOORS.













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