Ben oui !
"The King Of Metal" est le premier album de Blaze où le manque de moyens se fait lourdement ressentir. C'est avant tout la médiocrité de la production qui rendra l'écoute parfois pénible.
Auto-produit depuis "The Man Who Would Not Die" et sans un succès commercial pourtant amplement mérité depuis 10 ans, Blaze est à cours d'argent. La véritable raison du split de son (excellent) combo précédent était le coût des visas et des passeports, et le mixage de cet album, enregistré à l'arrache aux 4 coins de l'Europe, a été assuré dans les studios personnels de Steve Harris, gracieusement prêtés par ce dernier.
Malgré tout, les refrains restent marquants, les morceaux sont globalement plaisants et bien écrits, mais musicalement "bateau" et surtout en manque de puissance.
Si vous voulez découvrir Blaze Bayley à son top niveau, ruez-vous sur "The Man Who Would Not Die".
Pour ce qui est du titre de l'album, il désigne le fan de Metal fidèle en général et non pas Blaze lui-même - ce sont les paroles du morceau d'ouverture.