2e album pour MONOLITHE, celui avec lequel j'ai découvert le groupe et par la même occasion découvert le Funeral Doom. Autant le dire tout de suite, je considère MONOLITHE II comme un chef-d’œuvre et rares sont les albums du genre qui sont parvenus à me scotcher autant.
Le style est sensiblement le même que sur le premier album, mais tout y est magnifié. Il n'y aucun temps mort, tout s'enchaîne naturellement et les 50 minutes passent comme si elles n'en faisaient que 10. L'album est un peu plus dépressif que le premier sans tomber dans le pathos. De nombreux moments sont de toute beauté et le groupe sait parfois s'échapper des riffs plombés pour nous entraîner vers des sphères mélodiques plus proches du Metal atmo que du pur Funeral Doom. Le riff de fin, bien glauque et répété jusqu'à l'hypnose, fait quasiment penser à du BLACK SABBATH en plus puissant et sonne quasiment la fin du monde ! Le chanteur sort parfois du growl pour pousser de bonnes gueulantes à la NEUROSIS, ce qui donne une originalité supplémentaire, au même titre que les passages à l'accordéon (d'ailleurs, qui aurait pensé que cet instrument pouvait sonner de la sorte ??!! On est loin du bal musette !). Je termine sur la batterie, beaucoup plus dynamique et variée que sur le premier opus. Globalement, le tempo est plus rapide mais on reste dans la lenteur pesante du Doom quasiment tout le temps. Je me répète : un chef-d’œuvre !
