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8 commentaires notés [?]
Luca Turilli
The Infinite Wonders Of Creation
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le 23 Septembre 2022 par QUELQUEDEUX
Bien que je connaisse RHAPSODY et Luca TURILLI depuis environ 1998-99, je ne me suis penché sur cet album que fin 2020. Il faut dire que j'avais déjà lâché l'affaire depuis environ 2004, RHAPSODY ne se renouvelant pas (sauf apparemment pour les noms de groupe, dans une saga que je n'ai pas suivie), et je ne sais plus très bien pourquoi, je me suis dit que j'allais me pencher sur celui-ci.
J'ai été bien inspiré car il y a quand même quelques éléments inattendus: d'abord, cette chanteuse à la voix surprenante pour le style. Oui, du "Metal à chanteuse" ... mais on est à des années-lumière du grotesque NIGHTWISH et de leurs non moins grotesques clones. Dès les premières notes de chant de "Mother Nature", on est surpris d'entendre cette voix au timbre africain typique, et aux intonations gospel discrètes mais transparaissant à certains endroits qui collent à merveille avec la musique ("(...) Grand Mirror Of Souls Horizons (...)" entre autres). Elle a su mettre sa voix et ses différences à profit de manière judicieuse, sans tomber dans le piège de vouloir les surexploiter.
Ensuite, alors que je croyais Hayer remplacé, le voilà qui surgit sur le titre suivant! Les voix s'alternent et s'unissent parfois, mais je trouve contrairement à d'autres que ce mélange n'est malheureusement pas toujours heureux. D'abord, parce qu'elles sont souvent à l’unisson lorsqu'elles partagent des lignes de chant, alors que les deux chanteurs officient dans des registres et styles complètement différents, et que la plupart des occasions de construire des lignes harmoniques qui se seraient complémentées ont été gâchées (sauf un des derniers refrains de "Mystic And Divine"). Ensuite, parce qu'il y a quand même pas mal de passages où l'on est à la limite du juste, ce qui ne se serait pas remarqué si les chanteurs n'avaient pas été à l’unisson.
Un album que j'ai longtemps hésité à acheter, car il aurait pu être bien meilleur et la proportion de morceaux excellents est bien plus faible qu'à la grande époque. M'enfin, j'aime encourager les artistes, et ceux-ci le méritent amplement.
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le 29 Mai 2014 par ATANOS ACITCRA
Un album loin des speederies de "Prophet Of The Last Eclipse" et par conséquent un peu surprenant.
Néanmoins certains titres sont si bons que cette différence n'est pas à déplorer. "Mother Nature" déboule après une intro très réussie et s'impose comme une composition réellement exceptionnelle. Bridget Fogle a une voix tout simplement sublime et ses passages lyriques sont juste les plus beaux qu'il m'ait été donné d'entendre dans une formation Metal.
Parmi les plus belles perles il y a les morceaux atmosphériques comme "Altitudes" et "Silver Moon" où Bridget dévoile toute les capacités de sa tessiture vocale. Rien pour les trois titres que j'ai cité cet album vaut l'acquisition. On peu aussi retenir la très efficace "Miracle Of Life" qui fait mouche bien vite. L'album baigne dans une ambiance mystique fort dépaysante.
Il faut aimer aimer le "symphonique" en revanche car l'accent a été mis sur cet aspect. L'album est globalement lent et met vraiment en valeur les mélodies et les voix de ses deux vocalistes d'exception.
Un album moins homogène que le précédent cela dit ; tous les morceaux ne sont pas aussi bons. La première moitié d'opus étant selon moi un peu plus faible en qualité que la seconde (malgré un "Pyramids And Stargates" digne d'un intérêt certain). Notamment le titre éponyme à l'album est décevant. On s'attend à une tuerie alors qu'on a le droit à un morceau bon mais sans plus, un peu éloigné de la magnificence de mon top 3 ("Mother Nature", "Altitudes", "Silver Moon"). L'album reste quand même vraiment excellent, on peut trouver son bonheur dans chaque titre seulement il y en a qui s'élèvent vers des standards de qualité tellement élevés que les premières écoutes sont fatalement marqués par la déception à l'écoute de certains titres qui se contentent d'être "seulement très bons".
Signé Atanos, qui dit "bravo lulu, tu nous épates encore une fois".
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le 30 Mars 2007 par VAGRANT WIZARD
J'ai découvert cet album alors que je connaissais déja le projet Dreamquest de Luca (que j'ai beaucoup aimé d'ailleurs) et j'avoue que l'écoute de ce disque m'a laissé froid, trés froid... Les mélodies sont insipides comparées à ce qu'on connaissait auparavant, le duo chant masculin/féminin n'est pas toujours au top surtout sur "angel of the winter dawn" (une catastrophe, il n'y a pas d'autre mot). Les seuls morceaux à peu près bons de l'album sont "mother nature", "altitude" (le seul vraiment très bon à mon goût), "the miracle of life", et "Mystic and divine" et encore, ces morceaux là ne figureront jamais parmi les meilleurs titres de Luca. Une très très grande déception donc. Si vous voulez mon avis, passez votre chemin et goûtez directement au projet Dreamquest qui, lui, vaut vraiment le coup.
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le 06 Mars 2007 par LUNAY
Ben, au risque de me faire des ennemis, cet album est pour moi le meilleur de la carrière du guitariste (Rhapsody compris). Ce qui me frappe le plus dans un album, ce sont les mélodies et le chant principalement et là... c'est magnifique..
Bridget Fogle est vraiment époustouflante et tres touchante dans sa manière de chanter.
Les fans du guitariste en lui meme pourront être déçu car très très peu de solos apparaissent sur cet album mais... ça passe inaperçu...
Le titre phare est "Mother Nature" ,avec son refrain tout simplement exceptionnel ... Magnifique!
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le 29 Juin 2006 par MAX
On commence à sentir qu’il y a un problème au troisième titre, car malgré les efforts déployés pour plaire, je n’arrive pas à accrocher.
Au début, ça va. L’intro est répétitive mais imposante et la première chanson n’est pas mal du tout. On a l’impression que quelque chose manque mais on se dit que c’est pas grave.
Au quatrième titre, on tombe sur le premier morceau vraiment lent, et on se dit « quoi, déjà ? ». D’ailleurs, ce titre aurait pu passer avec un autre refrain (quoique le pont est encore pire), mais là ça colle aux dents.
On reprend espoir avec un titre plus traditionnel, « The Miracle Of Life », excellent – y’a même un solo ! – et j’aurais aimé un album a cet image, bien que le travail des guitares ne soit pas confondant (ce qui est une des grandes incompréhension de cet album : les riffs de guitare sont extrêmement moyens et peu variés.
« Silver Moon », deuxième grosse ballade poisseuse. Non, sérieusement, elle est quand même bien mieux qu’Altitudes. ET meilleure que la ballade de Prophet, même !
Septième titre, « Cosmic Revelation » (et là je me dit que cet album n’est pas si mal que ça, finalement), qui se rapproche assez du projet Dreamquest de Turilli, mid tempo convaincant et qui réutilise l’intro. On regrettera encore une fois des riffs moyens et un solo moins inspiré que d’habitude.Le titre suivant n’est pas mal (au moins au niveau de l’ambiance égyptienne), mais très répétitif et affublé d’un refrain nul et lent qui casse totalement la dynamique du titre (imaginez « Lamento Heroico » mais en mauvais).
En revanche, j’adore « Mystic And Divine », en raison d’un refrain bien Turilli irrésistible mais peut-être mièvre pour certains) et d’un bon piano mélancolique. Quand au titre final, il m’est très problématique : s’il est beau, voire très beau sur certains passages, il est effrayant de constater le peu de choses qui s’y déroules en plus de huit minutes, on dirait que le titre est étiré et qu’à la base il faisait cinq minutes. Une intro de deux minutes et demi, une partie vocale répétée indéfiniment (et ce même si sa version chantée avec les chœurs fait un gros effet, solo assez peu mélodique et fin en eau de boudin, alors qu’on aurait pu s’attendre à une apothéose…
Bref, que s’est-il passé ? Trop d’ambition ? Trop d’envies contradictoires (plus simple ou plus symphonique ? Lent ou quand même un peu metal ?) ? Je ne sais pas mais à vouloir abandonner totalement ses cavalcades (ce qui n’était pas forcément idiot) sans se renier, Turilli évite de très peu la chute de cheval, avec un album certes pas sans qualités, mais qu’on ne retiendra pas comme faisant partie de ses meilleures réalisations. Et étrangement, ce ralentissement de tempo relègue les arrangements symphonique au rôle de sages accompagnateurs (a part lors des choeurs et le dernier titre) et n'ont pas autant de relief que ce que je pensais.
Dommage.
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