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Hate Forest
Battlefields
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le 12 Avril 2008 par ONCLEGUUD


Incontestablement le meilleur d'Hate Forest...

Les ambiances et la magie des chants des mama datcha sont sublimes... Un des plus beaux albums de Black Metal qui existent.

le 22 Juillet 2007 par CYRIL


Tout a déja été dit, ou presque...une expérience inoubliable pour tout amateur de Black. Un album d'une noirceur insondable. Respect.

le 06 Janvier 2006 par JULIEN


On la connaît la litanie schtroumpfesque du "gnagnagna, y'en a marre que le groupe "x" soit pas plus reconnu, il déchire la gueule à la quasi totalité de la scène actuelle" et autres "Oh ! z'allez pas un peu vous agiter le popotin vérolé et vous précipiter sur cet album, boudiou". Et vous en avez marre ? N'a fout' ! Pourquoi ? Parce que ce "Battlefields" est un album énorme. Une impressionnante immersion dans un univers Black porteur d'une originalité comme on n'en voit guère. Des chants folkloriques ponctuant le disque jusqu'aux trois longues compositions qui l'habitent, nous sommes en présence d'une de ces oeuvres musicales dont le pouvoir évocateur est tel que la notion de groupe vient à se diluer en une aspiration supérieure, les musiciens se mettant au service d'une mise en forme sonore saisissante. Je ne connais pas l'Ukraine, mais à l'écoute de "Battlefields", comment ne pas se laisser happer par le guide que semble incarner d'HATE FOREST ? A la limite du document ethnographique (particulièrement lors des chants folkloriques déchirants et empreints de douleur, que l'on croirait littéralement capturés sur le vif... peut-être est-ce le cas d'aileurs ?), "Battlefields" enserre l'esprit de l'auditeur et l'entraîne avec lui dans un univers Black aussi morose que majestueux, hypnotique et d'une beauté épique ténébreuse rendant hommage à des paysages sylvestres en noir et blanc bercés par le mouvement glacial du vent de l'est, et autres plaines dévastées alourdies d'un ciel passionné de gris. Ici, ce sont des tocsins qui font entendre leur mélopée funèbre, là des percussions guerrières qui signent le propos belliqueux... et ferraillent avec des guitares de cendres, une batterie sobre mais particulièrement bien étudiée, et des vocaux d'une rare pertinence, jonglant avec le Black et le Death sans jamais verser dans la vulgarité. Les claviers et bruitage sonores achèvent de conférer à l'oeuvre sa dimension cinématographique se soutenant idéalement d'une architecture sonore subtilement monolithique... parachevant un album atteignant les plus hautes cîmes du Black. Une grande expérience musicale. Tout simplement.

le 21 Juin 2005 par MONSIEUR N


Si je peux me permettre un commentaire qui ne sera pas des plus intéressants :

Voilà, hier soir, j'ai écouté "Battlefields" allongé sur mon lit, casque sur les oreilles, et je me suis endormi au bout de quelques minutes (c'était sur "Our Fading Horizons"). Ce sommeil n'était pas suffisamment profond pour que je sois complètement déconnecté (les connaisseurs sauront expliquer pourquoi : sommeil paradoxal, léger, profond, ou je ne sais quel terme) et j'entendais les mélodies lointaines et éthérées de cet album magnifique.
Je me suis réveillé avec "Glare Over Slavonic Lands" et son ambiance pesante...

Quelle expérience ! Je m'étais déjà endormi avec des albums (tu bosses trop Nico !) mais ce qui s'est passé hier risque fort de rester gravé à jamais tellement ce sentiment de noirceur mêlé de rêverie forestièrico-slavonique fut étrange... et délicieux !

Voilà. Désolé d'avoir pû vous saouler avec ma vie et mon (trop long) message mais je voulais partager ceci avec d'autres ! Pardon...

le 18 Février 2005 par POSSOPO


attention publicité:

j'écoute cet album en boucle depuis plusieurs semaines et je suis en train de m'apercevoir que Battlefields devrait ravir tous les fans de...BOLT-THROWER (avis à un certain chroniqueur;).
le rythme général de chaque morceau est incroyablement pesant, telle la veillée d'armes d'une armée particulièrement virile.
les accélérations menées par la double grosse caisse évoquent les charges de combattants au muscle saillant.
l'ensemble est donc, malgré un glare over slavonic lands empreint de mélancolie, militaire, martial et tutti quanti.
bref, nous ne somme pas très loin des ambiances distillés par le groupe britannique.

mais ici, pas de space marines ni de barbares à la warhammer, les armées sont composées d'ukrainiens pur souche, le mors aux dents et le costume bariolé que l'on voit mal embrigadés par un vladimir, qu'il soit youchenko ou yanoukovitch.

ps: très franchement, purity est supérieur à battlefields mais est finalement très différent. pour une fois donc, pas de radinerie mesquine et cinq étoiles d'un coup d'un seul.













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