Déçu par les deux derniers albums, j'avais fini par lâcher un peu SEPTICFLESH, pour cause de non-renouvellement. Et puis, l'enthousiasme de l'ami Wën étant quand même sacrément communicatif, il m'a bien fallu jeter une oreille sur ce dernier essai. Bingo : "Codex Omega" efface l'impression mitigée des derniers albums. Bon, on est complètement en terrain connu : l'univers, le style, la production massive, les voix infernales, la rythmique ultra-compressée, SEPTICFLESH ne change absolument pas sa recette. À force, c'est un peu lassant. Mais je dois reconnaître que les compos sont très bien foutues. On a même quelques très grands moments, comme "Portrait Of A Headless Man", "Martyr" ou "Dark Art".
En revanche, dispensez-vous allègrement des morceaux bonus. Cette manie de proposer des orchestrations seules, toutes plus longues et ennuyeuses, est assez fatigante. Mais bon, à côté de ça l'album est vraiment cool, alors on peut pardonner.